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Sport Publié le mardi 26 février 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Ligue 1 / Après la 14e journée : L’Africa Sports d’Abidjan refuse de mourir…

L’Africa Sports d’Abidjan a été le grand bénéficiaire de la 14e journée de Ligue 1, dimanche dernier.

11 points séparent désormais l’Africa Sports d’Abidjan (17 points) du leader de la Ligue 1, le Sewé Sport de San Pedro (28 points). Et ce, suite à la précieuse victoire des Aiglons sur leur grand rival, les Mimos, dimanche dernier à la faveur de la 14e journée. Une victoire méritée au vu de l’engagement des Vert et Rouge et surtout de la maîtrise technique dont ils ont fait preuve. Scotchés dans les profondeurs du classement du fait de leur mauvais résultat depuis le début de la saison (trois victoires, 5 nuls et 5 défaites), Cissé Abdul Karim et ses camarades avaient besoin de réagir. Le Pca, Koné Cheick Oumar, avant le derby Asec-Africa, avait enrôlé un nouveau coach du nom de Eric Joël Descombres. En Assemblée générale de réconciliation, le dimanche 24 février 2013, au Plateau, la famille «Oyé» a pris l’engament de repartir sur de nouvelles bases. En présence de toutes les figures de proue des supporters du club, Koné Cheick Oumar et les dissidents ont accordé leurs violons pour remettre le club sur la bonne voie : la conquête du titre 2013 et la construction. Les dirigeants vert et rouge ont compris que c’est dans l’union et la solidarité que la construction du club peut se faire. C’est donc à l’unisson que Koné Cheick Oumar, Serge Dogba et autres Baï Antoine, Digbeu Cyriaque, Cheikna Sylla se sont rendu au stade Robert Champroux pour suivre le derby Asec-Africa. Un match très capital pour les Aiglons qui cohabitaient avec la zone de relégation. Dès le coup d’envoi de l’arbitre N’dri Kouamé, les joueurs de l’Africa se montrent décisifs. Ainsi, intervient l’ouverture du score par l’entremise de Sanogo Viera qui, d’une frappe limpide, laisse pantois le portier jaune et noir, Siby Mohamed (27e). L’Asec Mimosas (5e, 22 points au coup d’envoi), ne veut pas se laisser manœuvrer par des Aiglons plumés (11e, 14 points). Sur corner Agoussi Okan rétablit la parité au score (1-1) d’une tête rageuse. Déterminés, les Aiglons se ruent à l’attaque. Et sur une balle négociée par la défense de l’Asec et surtout de son portier, Olié Koffi Kan scelle le sort des Mimos, avant la pause (2-1). La seconde période a été un récital pour les vert et rouge qui auraient pu corser l’addition. L’Africa malade depuis des semaines et secouée par des crises de leadership, a anéanti les espoirs de l’Asec Mimosas après sa cure de «désintoxication» de dimanche. «On sera champion !», scandaient les Membres associés mobilisés. Un message clair qui devrait amener le Sewé Sports de San Pedro, l’Afad et le Sporting Club de Gagnoa à faire attention. Car en 2011, les Aiglons avaient surpris tout le monde en enlevant le titre de champion de Côte d’Ivoire.
Annoncia Sehoué


Les enfants ne savent plus s’amuser…

Le regard de Me Roger Ouégnin en disait long dimanche à la fin du derby. Il été K.O tout comme le reste de ses collaborateurs dans la tribune des officiels du Champroux. Les Actionnaires, inconditionnels supporters jaune et noir, n’avaient pas grand’chose à dire. «A part que nous au moins, nous n’avons pas besoin de réconciliation pour gagner, nous au moins, nous avons Sol béni», scandaient des supporters de l’Asec en signe de consolation. L’Académie Mimosifcom ne produit plus de génie après l’éclosion de Yaya Touré et autres. Les enfants ne savent plus s’amuser. Le jeu des jaune et noir n’est plus plaisant. Tout est approximatif. Pas donc surprenant que les Aiglons arrivent à dompter les Mimos. L’Asec Mimosas a perdu de son jeu et de son respect.

AS


Me Roger Ouégnin n’est plus chaud
Depuis quelques années, l’Asec cherche ses marques au niveau local. Les Mimos terminent difficilement dans le trio à la fin de chaque saison. Les jaune et noir sont devenus un club quelconque en qui la majorité des Actionnaires placent peu d’espoir pour arracher le titre. Pourtant le mentor de ce club, son président du Conseil d’Administration (PCA), Me Roger Ouégnin, qui a fait rebondir l’Asec dans les 1990 (après une décennie de disette) est toujours à la barre. Et ce, depuis environ 24 ans. Tout porte à croire que ‘’ Colombo’’ qui était très engagé, par le passé, à faire gagner l’Asec à toutes les compétitions (au niveau national comme international) a assez perdu de cette envie. Ce n’est plus le même Me Roger Ouégnin, prêt à recruter des joueurs quel que soit l’endroit où ils évoluaient (l’exemple d’Abdoulaye Traoré dit Ben Badi et de Gadji Celi qui jouaient en France) pour permettre à son équipe d’être au sommet. Le PCA de l’Asec donne l’impression d’avoir tout eu à la tête de l’Asec (plusieurs titres de champion, des coupes nationales, une ligue des champions des clubs, etc.). Et qu’il n’a plus rien à prouver. La construction d’infrastructures et l’organisation de l’Asec semblent plus préoccuper Me Roger Ouégnin. Les résultats sur le terrain l’intéressent certainement mais ‘’ Colombo’’ n’est pas trop chaud comme à ses débuts à la tête du club jaune et noir.
R. Dibi
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