Comment êtes-vous organisé depuis que le train a cessé de marquer des arrêts à Anyama ?
En réalité, c’est bien avant la crise que le train a arrêté de stationner à Anyama. Les problèmes que cette situation a engendrés, ne touchent pas seulement les vendeurs de Colas. Il y a aussi les femmes et la population d’Anyama elle-même puisqu’en réalité, c’est une ville commerciale. Nous faisons les chargements à Anyama pour Ouagadougou. Mais aujourd’hui, nous sommes obligés de prendre des camions pour charger et venir à la gare de train de Treichville ou à la gare d’Adjamé. C’est à partir de ces deux gares ferroviaires que nous embarquons nos bagages pour Ouagadougou. C’est ainsi que fonctionnent maintenant les grossistes. Il y a aussi des commerçantes dont le nombre oscille entre 400 et 500 femmes, qui exercent dans la commercialisation de la cola. Elles ont même une coopérative. Ces femmes vendaient dans le train jusqu’au Burkina Faso.
A combien évaluez-vous le surcoût occasionné par cette situation ?
Un chargement avec un camion de 10 tonnes, d’Anyama à Treichville, coûte 100.000FCFA. Nous faisons aujourd’hui, cinq (5) camions par jour. Ce qui fait que nous avons des surcoûts d’un million de FCFA (1.000.000FCFA) ou cinq cent mille (500.000FCFA) par jour. C’est certes important comme surcoût, mais les femmes souffrent plus de cette situation. Elles étaient plus de 100 femmes à exercer dans le commerce à la gare d’Anyama. Actuellement, le train nous est plus profitable que la route dans la commercialisation de nos marchandises vers l’hinterland.
Avez-vous déjà mené des actions dans ce sens auprès de la SITARAIL ?
Je n’ai pas encore rencontré la SITARAIL. Je suis régulièrement avec M. Issaka Sawadogo qui est dans la filière bétail. Il est prévu une rencontrent entre les opérateurs économiques, toute tendance confondue, et la SITARAIL. Parce que les camions qui font le littoral, d’Abidjan à Lagos, rencontrent beaucoup de problèmes au Ghana, avec des tracasseries à n’en point finir. Donc, il est prévu une discussion pour voir dans quelles mesures, est-ce que le train peut transporter ces marchandises d’Abidjan à Ouagadougou. Ensuite, il y aura une sorte de transbordement dans les camions pour les pays tels que le Togo, le Bénin et enfin le Nigeria.
Par KH
En réalité, c’est bien avant la crise que le train a arrêté de stationner à Anyama. Les problèmes que cette situation a engendrés, ne touchent pas seulement les vendeurs de Colas. Il y a aussi les femmes et la population d’Anyama elle-même puisqu’en réalité, c’est une ville commerciale. Nous faisons les chargements à Anyama pour Ouagadougou. Mais aujourd’hui, nous sommes obligés de prendre des camions pour charger et venir à la gare de train de Treichville ou à la gare d’Adjamé. C’est à partir de ces deux gares ferroviaires que nous embarquons nos bagages pour Ouagadougou. C’est ainsi que fonctionnent maintenant les grossistes. Il y a aussi des commerçantes dont le nombre oscille entre 400 et 500 femmes, qui exercent dans la commercialisation de la cola. Elles ont même une coopérative. Ces femmes vendaient dans le train jusqu’au Burkina Faso.
A combien évaluez-vous le surcoût occasionné par cette situation ?
Un chargement avec un camion de 10 tonnes, d’Anyama à Treichville, coûte 100.000FCFA. Nous faisons aujourd’hui, cinq (5) camions par jour. Ce qui fait que nous avons des surcoûts d’un million de FCFA (1.000.000FCFA) ou cinq cent mille (500.000FCFA) par jour. C’est certes important comme surcoût, mais les femmes souffrent plus de cette situation. Elles étaient plus de 100 femmes à exercer dans le commerce à la gare d’Anyama. Actuellement, le train nous est plus profitable que la route dans la commercialisation de nos marchandises vers l’hinterland.
Avez-vous déjà mené des actions dans ce sens auprès de la SITARAIL ?
Je n’ai pas encore rencontré la SITARAIL. Je suis régulièrement avec M. Issaka Sawadogo qui est dans la filière bétail. Il est prévu une rencontrent entre les opérateurs économiques, toute tendance confondue, et la SITARAIL. Parce que les camions qui font le littoral, d’Abidjan à Lagos, rencontrent beaucoup de problèmes au Ghana, avec des tracasseries à n’en point finir. Donc, il est prévu une discussion pour voir dans quelles mesures, est-ce que le train peut transporter ces marchandises d’Abidjan à Ouagadougou. Ensuite, il y aura une sorte de transbordement dans les camions pour les pays tels que le Togo, le Bénin et enfin le Nigeria.
Par KH