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Région Publié le samedi 2 mars 2013 | Le Mandat

Entretien / Marcelin Béhibouo (1er adjoint au maire de Bonon) « Je suis candidat : Je veux apporter mon concours au développement de Bonon»

Visite inopinée, mais de reconnaissance et de gratitude, dit-il, à l’endroit d’un organe qui revalorise davantage le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). Cet acte majeur, M. Marcelin Béhibro, 1er adjoint au maire de Bonon, département de Bouaflé l’a exprimé, Hier, 1er Mars, en rendant visite à Le Mandat pour se prononcer sur la réconciliation, les élections municipales et régionales à venir.

Quel est l’objet de cette visite inopinée à notre rédaction, ce soir?

C’est une visite de courtoisie. En effet, j’étais absent lorsque mon frère (ndlr Dg de Le Mandat) a été décoré. Et, une décoration est, une reconnaissance de la Nation à un serviteur, il fallait donc que je passe pour le saluer et lui transmettre mes vives félicitations. Et vous dire que nous sommes avec vous, que nous vous soutenons pour le combat que vous avez commencé à mener depuis bien longtemps dans les moments pénibles. Mieux, que vous continuez, aujourd’hui, à faire rayonner notre parti, à faire passer le message et le mot d’ordre de notre parti auprès de nos militants. Et si la nation ivoirienne reconnaît que vous avez bien travaillé, nous, cadres du PDCI-RDA, devons nous aussi, vous le reconnaître.

Les élections partielles à Bonon ont été paisibles. L’ambiance fraternelle est-elle revenue, aujourd’hui ?

Oui ! Vous savez que Bonon est une zone peuplée ou cohabitent plusieurs communautés. Et moi, en ma qualité d’acteur politique à Bonon, car cela me fait pratiquement 24 ans d’activités politiques dans ladite localité. Nous connaissons parfaitement la situation sociologique et aussi politique de Bonon. Nous avons participé autant que nous pouvons au retour de la cohésion sociale et à l’entente entre les différentes communautés. Pour ces élections partielles, vous savez qu’après le premier tour, il y avait des difficultés, le deuxième tour aussi il y avait des bagarres avec morts d’hommes, En ma qualité d’autorité municipale, d’autorité politique de la région, je n’ai pas lésiné sur les moyens pour ramener la cohésion sociale. Et vous connaissez le résultat. Cette fois-ci, les élections se sont très bien déroulées. Le vainqueur a été reconnu comme vainqueur et le vaincu a reconnu qu’il n’a pas gagné. Nous sommes en train de préparer sereinement les élections municipales.

Justement, comment entrevoyez-vous les élections municipales et régionales?

Tenant compte des décisions du président Henri Konan Bédié de permettre aux zones ou il n’y a pas de consensus de permettre à chacun d’être candidat, j’ai décidé d’être candidat indépendant. En effet, le RDR et moi sommes ensemble suivant notre accord de nous mettre sur une même liste. Je suis partant. J’ai le soutien tous azimuts des militants républicains de Bonon. J’étais candidat aux Législatives, on ne m’a pas reconnu, je suis resté dans mon coin. J’étais candidat à la mairie. Et on ne m’a pas retenu. Je suis depuis dix (10) ans adjoint au maire. Je ne sais pas pourquoi, moi, conseiller municipal adjoint au maire, on ne veut pas me retenir ? Mais les élections municipales, c’est une élection de développement. Bonon a fait de moi ce que je suis tant il est vrai que j’ai fait mon école primaire à Bonon. J’y ai tous mes biens à Bonon. Mon père fut paysan et installé dans la localité depuis 1974. Et moi, je me reconnais qu’en Bonon. Je veux concourir au développement de Bonon.

Ne craignez-vous pas d’être traité d’indiscipliné au PDCI ?

Bédié a libéré tout le monde. Je n’ai aucune crainte. Moi, j’ai pris mon bâton de pèlerin pour que le Dioula se reconnaisse en Baoulé, les Dioula puissent rendre visite aux Baoulé dans les campements, que les Baoulé puissent venir en ville. Sachez que les 3 grandes communautés qui vivent à Bonon depuis toujours dans l’harmonie c’est-à-dire les Gouro, les Baoulé et les Dioula et autres sont venus dans la recherche du bien-être ; l’exploitation forestière pour les Baoulé et le commerce pour la communauté dioula. On a vécu tous ensemble jusqu’à ce jour. Il n’y a jamais eu d’histoires entre nous. Et moi, digne fils de feu Blanimidu, je fais tout pour que sa méthodologie, sa manière de faire facilite la bonne entente entre toutes les communautés pour que règne la paix à Bonon. Je poursuis cette œuvre.

Croyiez-vous en la réconciliation ?

Je suis le précurseur de la cohésion sociale à Bonon. Et facilitateur de la paix entre les différentes communautés à Bonon. La réconciliation est une réalité à Bonon. Les cadres que nous sommes, nous nous entendons très bien ; il n’y a pas d’animosité entre nous. C’est juste des intérêts de positionnement de vouloir être ceci et cela, mais nous sommes tous des frères car, nous avons été formés et préparés par une seule personne qui est Blanimidu… en qui nous nous reconnaîtrons tous. C’est un homme de paix, de faiseur de paix, de réconciliation et de cohésion sociale. Moi, je me reconnais en cette personne donc mon souci c’est que Bonon retrouve la paix, la cohésion puis l’harmonie entre tous les peuples qui sont installés à Bonon. Que la population me donne 5 ans et je prouverai ce que je sais faire.
Entretien réalisé par James Assendé
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