Le procureur militaire, Ange Kessi a appelé mardi les populations à dénoncer le racket, à un mois de l’ouverture du procès des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci, Armée) accusés dans cette affaire, a-t-on constaté.
Ange Kessi, procureur militaire
"Dénoncez le racket. Les victimes doivent dénoncer le racket. Les populations doivent nous apporter les preuves. La dénonciation n’est pas la calomnie", a lancé mardi M. Kessi, lors d’une réunion mardi avec l’Unité de lutte contre le racket (Ulcr) à Abidjan.
"Le rôle d’un agent lors des contrôles est de rechercher des armes dans les véhicules et non demander les pièces des occupants", a-t-il ajouté.
Les populations peuvent porter plainte auprès de l’Ulcr, du Parquet militaire et appeler un numéro vert, a-t-il dit.
Cette rencontre intervient à quelques semaines de l’ouverture du procès de plusieurs dizaines de Frci.
Par Ebenezer VIWAMI
Morceaux choisis:
"J’imagine des gens qui se disent ‘’laissez les, on les connait les ivoiriens, ils commencent, ils terminent jamais, ils vont se fatiguer un jour’’. Mais ils ont tort ! Parce qu’on ne va pas se fatiguer !!! On vous jugera et les coupables conduits en prison jusqu’ à ce que le dernier racketeur quitte les rangs de la police, de la gendarmerie et des FRCI."
"Vous pouvez croire aussi longtemps que vous continuez de racketter sans être inquiété, que rien ne pourra vous arriver ou que ces procès ne vous concernent pas.
Mais c’est le jour qu’on vous prendra, que vous serez devant les juges et le procureur, que vous allez vous dire ‘’si je savais’’ mais ‘’si je savais’’ n’a pas de queue, c’est à dire qu’il serait déjà trop tard pour vous alors arrête des maintenant de racketter pour qu’il ne soit pas trop tard pour vous."
Ange Kessi, procureur militaire
"Dénoncez le racket. Les victimes doivent dénoncer le racket. Les populations doivent nous apporter les preuves. La dénonciation n’est pas la calomnie", a lancé mardi M. Kessi, lors d’une réunion mardi avec l’Unité de lutte contre le racket (Ulcr) à Abidjan.
"Le rôle d’un agent lors des contrôles est de rechercher des armes dans les véhicules et non demander les pièces des occupants", a-t-il ajouté.
Les populations peuvent porter plainte auprès de l’Ulcr, du Parquet militaire et appeler un numéro vert, a-t-il dit.
Cette rencontre intervient à quelques semaines de l’ouverture du procès de plusieurs dizaines de Frci.
Par Ebenezer VIWAMI
Morceaux choisis:
"J’imagine des gens qui se disent ‘’laissez les, on les connait les ivoiriens, ils commencent, ils terminent jamais, ils vont se fatiguer un jour’’. Mais ils ont tort ! Parce qu’on ne va pas se fatiguer !!! On vous jugera et les coupables conduits en prison jusqu’ à ce que le dernier racketeur quitte les rangs de la police, de la gendarmerie et des FRCI."
"Vous pouvez croire aussi longtemps que vous continuez de racketter sans être inquiété, que rien ne pourra vous arriver ou que ces procès ne vous concernent pas.
Mais c’est le jour qu’on vous prendra, que vous serez devant les juges et le procureur, que vous allez vous dire ‘’si je savais’’ mais ‘’si je savais’’ n’a pas de queue, c’est à dire qu’il serait déjà trop tard pour vous alors arrête des maintenant de racketter pour qu’il ne soit pas trop tard pour vous."
