“La situation de la femme connaît une évolution positive ». Parole d’Anne Désirée Ouloto, ministre de la solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant de Côte d’Ivoire. Ces propos, elle les a tenus ce jeudi 21 mars 2013, date retenue par notre pays, à Touba à l’occasion de la célébration officielle de la journée internationale de la femme dont les festivités marquantes se sont déroulées sur un mois du 20 février au 21 mars 2013. C’était en présence du représentant spécial du secrétaire général des nations unies en Côte d’Ivoire, Bert Koenders, invité spécial de Mme le ministre, du conseiller spécial du président de la République chargé du genre, Jeanne Peuhmond, de la représentante de la première dame marraine de la cérémonie, Yao Sylvie Patricia et de la première vice présidente de l’assemblée nationale, Sako Sara Fadiga.
« Hommes et femmes, ensemble pour une Côte d’Ivoire réconciliée ». C’est le thème national retenu cette année par notre pays. Le faisant l’Etat veut, selon Mme le ministre Anne Désirée Ouloto, véhiculer un message de paix et de développement axé sur la contribution de toutes les composantes de la nation dans le contexte de sortie de crise qu’est le nôtre. S’agissant de la situation de la femme elle-même, Mme le ministre a indiqué qu’ « elle connaît une évolution positive ». En référence à l’adoption de certains textes de loi en faveur de celles-ci. Mais surtout eu égard, a-t-elle annoncé, à l’élaboration par le gouvernement d’une stratégie de lutte contre les violences à l’égard des femmes. Présente à Touba, où, l’excision continue d’avoir pignon sur rue, Anne Désirée Ouloto a appelé nos populations à mettre fin à cette pratique qui, selon elle, n’apporte rien à la petite fille. C’est fort de cela que Mme le ministre appelle à « protéger nos enfants ». Dans cette perspective, elle a invité nos préfets à mettre sur pied des « comités de vigilance » dans le cadre de la lutte contre cette pratique ancestrale. Avant Mme le ministre, c’est le représentant spécial du secrétaire général des nations unies en Côte d’Ivoire, Bert Koenders qui rappelait que les mutilations génitales féminines constituaient une « atteinte » aux droits de la femme qui est le droit à la santé. Abordant la question des violences sexuelles (le thème mondial est justement : « une promesse est une dette, agissons contre les violences faites aux femmes »), il a indiqué que le coût « prohibitif » du certificat de santé (Il est passé de 30 000 fcfa avant la guerre à 50 000 fcfa aujourd’hui) constituait un frein à la lutte contre cette infraction. Car, justifie t il, empêchant les victimes d’avoir accès à la justice. Prenant la parole, la représentante de la première dame Mme Yao Sylvie Patricia, a rassuré les femmes de Côte d’Ivoire que Mme Dominique Ouattara reste « soucieuse » de ses s?urs ivoiriennes. Ce qui, à l’en croire, obéit à la mise en place d’une ligne de crédit dénommé Fonds d’Aide aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) destiné surtout aux femmes qui ne peuvent pas bénéficier de crédits auprès des institutions financières classiques. C’est aussi dans le souci de soutenir ses s?urs, a-t-elle annoncé, que Mme Dominique Ouattara initie très bientôt à Bingerville un hôpital dédié à la mère et à l’enfant ».
Rahoul Sainfort, envoyé spécial
« Hommes et femmes, ensemble pour une Côte d’Ivoire réconciliée ». C’est le thème national retenu cette année par notre pays. Le faisant l’Etat veut, selon Mme le ministre Anne Désirée Ouloto, véhiculer un message de paix et de développement axé sur la contribution de toutes les composantes de la nation dans le contexte de sortie de crise qu’est le nôtre. S’agissant de la situation de la femme elle-même, Mme le ministre a indiqué qu’ « elle connaît une évolution positive ». En référence à l’adoption de certains textes de loi en faveur de celles-ci. Mais surtout eu égard, a-t-elle annoncé, à l’élaboration par le gouvernement d’une stratégie de lutte contre les violences à l’égard des femmes. Présente à Touba, où, l’excision continue d’avoir pignon sur rue, Anne Désirée Ouloto a appelé nos populations à mettre fin à cette pratique qui, selon elle, n’apporte rien à la petite fille. C’est fort de cela que Mme le ministre appelle à « protéger nos enfants ». Dans cette perspective, elle a invité nos préfets à mettre sur pied des « comités de vigilance » dans le cadre de la lutte contre cette pratique ancestrale. Avant Mme le ministre, c’est le représentant spécial du secrétaire général des nations unies en Côte d’Ivoire, Bert Koenders qui rappelait que les mutilations génitales féminines constituaient une « atteinte » aux droits de la femme qui est le droit à la santé. Abordant la question des violences sexuelles (le thème mondial est justement : « une promesse est une dette, agissons contre les violences faites aux femmes »), il a indiqué que le coût « prohibitif » du certificat de santé (Il est passé de 30 000 fcfa avant la guerre à 50 000 fcfa aujourd’hui) constituait un frein à la lutte contre cette infraction. Car, justifie t il, empêchant les victimes d’avoir accès à la justice. Prenant la parole, la représentante de la première dame Mme Yao Sylvie Patricia, a rassuré les femmes de Côte d’Ivoire que Mme Dominique Ouattara reste « soucieuse » de ses s?urs ivoiriennes. Ce qui, à l’en croire, obéit à la mise en place d’une ligne de crédit dénommé Fonds d’Aide aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) destiné surtout aux femmes qui ne peuvent pas bénéficier de crédits auprès des institutions financières classiques. C’est aussi dans le souci de soutenir ses s?urs, a-t-elle annoncé, que Mme Dominique Ouattara initie très bientôt à Bingerville un hôpital dédié à la mère et à l’enfant ».
Rahoul Sainfort, envoyé spécial
