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Sport Publié le samedi 30 mars 2013 | Notre Voie

Fédération ivoirienne de boxe : Le feu couve toujours

© Notre Voie Par Lasme
Boxe : le président de la Fédération Ivoirienne de Boxe (FIB) Waby Spider présente son staff et définit son programme d`action au Ministre Alain Lobognon
Jeudi 21 février 2013. Abidjan. Palais des sports Treichville, siège de la fédération ivoirienne de boxe(FIB)
L’élection de Wayebi Adebayo alias Waby Spider à la tête de la Fédération ivoirienne de boxe (Fib) continue de susciter des vagues. Son adversaire malheureux, le colonel Gaoussou Soumahoro, à l’élection du 24 février dernier, ne veut pas baisser les bras. Mercredi, ses partisans, en l’occurrence MM. Alain Polneau et Yéo Kana, ont animé, à Treichville, une conférence de presse, pour dire leur détermination à s’opposer, selon eux, à une situation d’illégalité. « Nous allons nous battre pour que justice soit rendue », ont-ils dit, en chœur.
Pour eux, Waby Spider veut opérer un passage en force, en se maintenant à la tête de la Fib, alors que son élection viole, disent-ils, les textes qui régissent l’instance dirigeante de la boxe ivoirienne, singulièrement l’article 18. Cet article dispose que pour être valable, l’élection du président de la Fib doit être constatée par un huissier de justice, ce qui n’a pas été le cas, au cours du vote qui a vu Wayebi Adebayo venir à bout du colonel Soumahoro.
Sur la question de la validité dudit scrutin, M. Emmanuel Sanhin Yevon, arbitre continental, 2 étoiles, a dit avoir dressé, au cours de cette conférence de presse, un rapport circonstancié à l’attention de l’Association internationale de boxe amateur (Aiba). Dans ce rapport qu’il a tenu à lire, il indique à cette instance que l’élection du 24 février dernier n’a pas respecté les normes et que par conséquent, elle est nulle et de nul effet.
En tout état de cause, les griefs des partisans du colonel Gaoussou Soumahoro sont nombreux. En dehors même de la question de l’absence de l’huissier, comme indiqué plus haut, ils indiquent que seuls, 15 présidents, sur les 44 qui ont voté, auraient dû exprimer leur suffrages, pour la simple et bonne raison que ce sont ces 15 personnes qui étaient à jour de leur cotisation. A cela, ils ajoutent que pour être candidat, il faut avoir participé régulièrement aux activités de la Fib. Cela n’est pas le cas pour Waby Spider qui, au dire des conférenciers, a « boycotté pendant plus de 4 ans », les activités de cette fédération.
Pourquoi alors, malgré toutes ces irrégularités, le candidat Soumahoro est-il allé aux élections ? N’est-ce pas parce qu’il a perdu qu’il s’agite ainsi ? Non, répondent MM. Polneau et Kana. Ils n’auraient pas eu d’argument pour contester le vote, sils avaient pratiqué la politique de la chaise vide, argumentent-ils. Dans tous les cas, ils comptent aller jusqu’au bout, malgré le fait que le juge qu’ils ont saisi pour trancher s’est déclaré incompétent pour connaître du contentieux. Mais, ils disent avoir interjeté appel. Le feu couve donc toujours à la Fib, et le noble art ivoirien pourrait perdre le peu de noblesse qui lui reste depuis les glorieuses années Bourgoin.
Jean Josselin
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