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Politique Publié le samedi 6 avril 2013 | L’expression

Joachim Beugré, candidat aux municipales : « Voici ce qui fait le malheur de Jacqueville »

La campagne des élections couplées est ouverte depuis hier. Vous jouez gros puisque c’est votre première dans l’arène politique. Ne redoutez-vous pas de vous brûler les ailes ?

Je ne sais pas si je joue gros, mais je pars à ces municipales avec conviction. Je n’ai pas l’intention d’entrer dans l’arène politique, je parlerai plutôt d’arène de développement et du social. Sur ce terrain là, je n’ai aucune crainte d’autant que je ne me suis pas engagé par hasard. Il y a eu de larges consultations, j’ai eu le soutien des parents, des chefs traditionnels, des chefs de terre. Tout a été minutieusement préparé, donc je n’ai aucune crainte à ce sujet.

Vous parlez tantôt d’arène de développement. Est-ce la raison pour laquelle vous n’avez pas voulu vous faire parrainer par un parti politique, mais plutôt conduire la liste indépendante ?

Le développement n’est pas l’affaire des partis politiques. C’est l’affaire des personnes qui ont une vision. C’est vrai, le pouvoir politique peut donner les grandes orientations. Mais quant à l’application de ces orientations sur les populations, il faut des hommes de bonne volonté, des hommes qui ont un sens de l’humanisme pour aider à propulser le développement. Ça ne m’intéressait pas de me présenter sous la bannière d’un parti politique. Je ne suis militant d’aucun parti politique, je ne vois pas pourquoi je ferai de l’opportunisme en accourant vers un parti à la veille des élections pour avoir sa caution. Je reste sur ma ligne d’indépendant. Durant toute ma carrière de journaliste professionnel, j’ai travaillé dans des journaux qui se sont réclamé indépendants. Je reste sur cette ligne.


Si vous êtes élu au soir du 21 avril, quels seront les premiers chantiers auxquels le maire compte s’attaquer ?

La première action sera de mettre un peu d’ordre dans la commune. Jacqueville a une particularité. C’est comme une maison avec une porte d’entrée et une porte de sortie. Il n’y a pas deux voies pour entrer dans la cité, c’est une presqu’île. La porte d’entrée, c’est le bac. Mais en même temps, c’est le malheur de Jacqueville. Le gouvernement nous a promis un pont que nous voyons pointer du nez. Mais en attendant, nous continuons à vivre un calvaire. Le bac tombe quotidiennement en panne. Notre premier souci, c’est de faire en sorte, en accord avec les autorités, qu’il fonctionne à merveille. Pour permettre aux populations et autres opérateurs économiques de vaquer en toute sérénité à leurs occupations en attendant la livraison du pont. Il est aussi question de réorganiser la gestion du bac parce qu’à ce niveau, il règne un vrai cafouillage. Il faut un minimum d’ordre pour que Jacqueville ait l’aspect d’une citée qui est gérée. Lorsque vous pénétrez dans la ville, ce qui vous frappe, c’est l’insalubrité. L’autre chantier immédiat après le bac, c’est de donner un visage reluisant à notre cité. Une fois la question du transport réglée, nous nous attaquons à l’insalubrité. Les grands chantiers tels le tourisme, l’emploi des jeunes, la promotion de la culture suivront. Nous avons tout un chantier que nous avons décliné en projet de campagne qui sera rendu public pendant la campagne.


Entretien réalisé par Jean Roche Kouamé
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