Abidjan (Côte d’Ivoire) - Au moins six enseignants du primaire et du secondaire ont été arrêtés lundi à Abidjan pour trouble à l’ordre public, au premier jour d’une grève lancée par l’Inter-syndicale du secteur éducation-formation(ISEF), paralysant le système scolaire ivoirien.
"Des enseignants ont été conduits à notre base pour trouble à l’ordre public" a déclaré à APA dans un entretien, le Commissaire aux enquêtes générales.
L’officier de police rencontré à son bureau à la préfecture de police d’Abidjan a requis l’anonymat en précisant que "nous sommes en train de vérifier les informations".
"Deux instituteurs ont été arrêtés à Yopougon et quatre enseignants du secondaire ont été arrêtés à Cocody", a-t-il ajouté.
Les prévenus qui affichaient une ’’sérénité’’, ont été repartis dans trois bureaux où ils étaient auditionnés par des officiers policiers. Pendant que certains répondaient aux officiers, d’autres attendaient leur tour, sac en main.
Plusieurs établissements de la capitale économique ivoirienne sont restés fermés lundi, a-t-on constaté.
Le gouvernement ivoirien a ponctionné le salaire de 500 fonctionnaires pour fait de ‘’grève’’ au mois de janvier dernier.
Ce débrayage entamé lundi doit se poursuivre jusqu’au 19 avril prochain, selon l’Inter-syndicale du secteur Education-formation(ISEF), regroupant plusieurs syndicats du primaire et du secondaire.
Les grévistes revendiquent de meilleures conditions de vie et de travail, notamment le déblocage des salaires.
LS/APA
"Des enseignants ont été conduits à notre base pour trouble à l’ordre public" a déclaré à APA dans un entretien, le Commissaire aux enquêtes générales.
L’officier de police rencontré à son bureau à la préfecture de police d’Abidjan a requis l’anonymat en précisant que "nous sommes en train de vérifier les informations".
"Deux instituteurs ont été arrêtés à Yopougon et quatre enseignants du secondaire ont été arrêtés à Cocody", a-t-il ajouté.
Les prévenus qui affichaient une ’’sérénité’’, ont été repartis dans trois bureaux où ils étaient auditionnés par des officiers policiers. Pendant que certains répondaient aux officiers, d’autres attendaient leur tour, sac en main.
Plusieurs établissements de la capitale économique ivoirienne sont restés fermés lundi, a-t-on constaté.
Le gouvernement ivoirien a ponctionné le salaire de 500 fonctionnaires pour fait de ‘’grève’’ au mois de janvier dernier.
Ce débrayage entamé lundi doit se poursuivre jusqu’au 19 avril prochain, selon l’Inter-syndicale du secteur Education-formation(ISEF), regroupant plusieurs syndicats du primaire et du secondaire.
Les grévistes revendiquent de meilleures conditions de vie et de travail, notamment le déblocage des salaires.
LS/APA