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Société Publié le vendredi 19 avril 2013 | Le Patriote

Création d’une industrie culturelle autour des balafons : Le gros défi du groupe Ba Banga Nyeck

Une action louable. Le groupe Ba Banga Nyeck, dirigé par le musicien Paul Junior Nyeck alias Ba Banga Nyeck, a procédé, mercredi après-midi, à Adjamé, Bromakoté, au lancement d’un projet intitulé «Amorce de création d’une industrie culturelle autour des balafons». C’était en présence de quelques personnalités dont le directeur du CNAC (Centre National des Arts et de la Culture), M. Alain Tailly et Pr Mathieu Lou Bamba, Secrétaire général de la Commission nationale de l’Unesco.

Pour M. Ba Banga Nyeck, ce projet va apporter à un public de non initiés de tous genres un savoir-faire nouveau accompagné des «bonnes pratiques» de la sagesse inhérentes à ces traditions. «C’est une véritable richesse culturelle car il s’agira de partager des techniques des xylophones traditionnels du Centre et de l’Est (djomlos) et de ceux du Nord de la Côte d’Ivoire, en même temps que les techniques nouvelles des balafons modernes diatoniques et chromatiques. En ajoutant la modernité à la tradition, on permettra le brassage culturel ainsi que l’ouverture au futur», a-t-il expliqué. L’objectif que lui et son groupe visent, c’est de mettre sur pied toute une industrie culturelle liée au balafon. Aussi projettent-ils de promouvoir l’implication des femmes et des jeunes filles dans la pratique du balafon, histoire de briser tous les tabous autour de cet instrument. A en croire Ba Banga Nyeck, ce projet profitera à deux groupes de personnes. D’un côté, des bénéficiaires directs, précisément dix jeunes filles, dix jeunes gens et cinq enseignants et étudiants en musique. Et de l’autre, des bénéficiaires indirects, à savoir les opérateurs culturels, les fabricants de balafons, les musiciens balafonistes, les arrangeurs. Concrètement, il y aura des ateliers de fabrications, des formations théoriques et pratiques, avec acquisition d’instruments, élaboration de publications pour garantir la diffusion des acquis. Au nom du ministre de la Culture et de la Francophonie, M. Tailly a salué cette initiative. Surtout que, dira t-il, «le balafon est un instrument qui symbolise, avec ses lamelles de taille différentes reliées par un fil, l’unité et la diversité». Enfin, le Pr Mathieu Lou Bamba a réitéré le soutien de l’Unesco, à ce projet.

YS
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