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Politique Publié le dimanche 21 avril 2013 | APA

Les élections municipales et régionales interrompues à Bangolo dans l’Ouest ivoirien

Man (Côte d’Ivoire) - Les élections locales ivoiriennes qui ont démarré dimanche matin sur l’ensemble du territoire national ivoirien, ont été interrompues à Bangolo dans l’Ouest du pays par des candidats qui dénoncent des ‘’irrégularités constatées sur les bulletins de vote’’.

Selon des sources sécuritaires jointes par APA sur place au téléphone, l’ordre des candidats qui varie d’un bureau de vote à un autre serait à la base de cet incident intervenu peu après l’ouverture des bureaux de vote aux environs de 8hoo, gmt.

En outre, précisent les mêmes sources ‘’ les spécimens distribués lors des campagnes sont en déphasage avec les bulletins disponibles dans les bureaux de vote’’.

‘’La CEI locale a été saisie’’ a déclaré à APA, le candidat indépendant aux municipales de Bangolo, Evariste Sah .

Il a également ajouté que le préfet, Gbané Mahama, informé se trouve sur le terrain pour constater les faits et prendre une décision.

En dépit de ces incidents de Bangolo, les élections régionales et municipales se déroulent dans le calme et la sérénité dans la région de Man.

Jusqu’à la mi-journée, le taux d’affluence était très faible dans la commune de Man où 46 391 électeurs repartis dans 142 bureaux sur 52 lieux doivent choisir leur représentant à la tête de la région et de la commune, a-t-on constaté.

Quelque 5 725 721 électeurs ivoiriens sont appelés dimanche de 7h00 à 17h00 gmt, aux urnes pour élire leurs conseillers régionaux et municipaux, deux ans après la crise post électorale de la présidentielle de novembre 2010 qui a fait au moins 3000 morts.

Les bureaux de vote ont ouvert à 7 h00 (heure locale et gmt) sur l’ensemble du territoire national ivoirien, les électeurs étant répartis dans 20 073 bureaux de vote. Cependant, quelques retards, allant de 30 minutes à 1heure ont été observés pour l’ouverture de certains bureaux de vote.

Ces retards ont été souvent liés à l’acheminement du matériel électoral ou à la non présence des agents électoraux.

30 000 policiers, gendarmes et militaires ont été mobilisés pour la sécurisation de ces élections. Ils sont appuyés par les forces de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).

Plusieurs observateurs du scrutin de ce dimanche qui enregistre au total 84 candidats pour les 32 conseils régionaux du pays et 659 candidats pour les 198 communes, redoutent des violences.

Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo, a décidé de boycotter ces élections locales qu’il qualifie de ‘’mascarade’’ pour dénoncer le choix unilatéral de la date du 21 avril par le gouvernement.

Ce parti qui avait déjà boycotté les élections législatives de décembre 2011, largement remportées par le RDR, le parti du président Alassane Ouattara, estime par ailleurs que les conditions ne sont pas réunies pour la tenue d’un ‘’scrutin juste, inclusif et transparent’’.

Pour le FPI, la Commission électorale indépendante (CEI), ‘’caduque et illégale’’ après les législatives de 2011, est par conséquent ‘’incompétente et illégale’’ pour organiser ces élections locales.

MBD/ls/APA
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