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Société Publié le lundi 29 avril 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Encadré : L’APDH charge la Commission électorale indépendante

© L’intelligent d’Abidjan Par Donald
Signature de convention pour la conservation et la restauration des écosystèmes du parc national d`Azagny et du Parc national des îles Ehotilé
Abidjan le 14 Octobre 2020. Le programme de gestion du littoral ouest Africain (WACA) s`est engagé avec l`Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR) à travers une signature de convention ce mercredi dans le cadre du projet d`investissement pour la résilience des zones côtières Ouest Africain
Le scrutin couplé du dimanche 21 avril 2013, a été émaillé de violences dans certaines localités de Côte d’Ivoire. Tirant les leçons de cette situation, les membres de l’APDH, ONG présidée par Eric-Aimé Sémien, se demandent si la Commission électorale indépendante (CEI) était vraiment prête pour l’organisation de ces élections couplées, une première en Côte d’Ivoire. «L’APDH tient à rappeler à chaque citoyen ivoirien que les élections, baromètre de la démocratie, devraient plutôt être le lieu de jauger le niveau d’évolution, de maturité citoyenne d’une société et de sa capacité à s’autodéterminer puis à montrer à la face du monde sa volonté à tourner une page de sa sombre histoire. Le jeu des élections implique un comportement citoyen d’acceptation des résultats ou de dépôt des contestations devant les juridictions compétentes pour connaître du contentieux électoral, en l’occurrence la Chambre administrative de la Cour Suprême. Par ailleurs, au vu de certaines irrégularités constatées sur des bulletins de vote, de la défaillance par endroit du système de sécurisation des bureaux de vote, des retards dans la transmission des pièces, l’APDH en arrive à se demander si la Commission en charge des élections (dont la recomposition préalable était d’ailleurs souhaitable) était vraiment prête pour l’organisation de ce scrutin. A cela s’ajoute l’insuffisante communication à l’endroit des populations autour de ce scrutin couplé pour la première fois en Côte d’Ivoire, et qui pourrait être également à la base de la baisse du taux de participation», constate l’APDH. Selon cette ONG de défense des Droits de l’homme, «la récurrence des discours irrévérencieux, haineux et d’incitation à la violence avait fait le lit à des violences qui ont culminé pendant et après le scrutin proprement dit». C’est pourquoi, l’APDH estime que «les Ivoiriens dans leur ensemble n’ont pas encore tiré les leçons des débâcles électorales et de la gradation ascendante des violences subséquentes depuis bientôt deux décennies». L’APDH demande donc à la CEI «de se donner les moyens de faire respecter le Code de Bonne Conduite des élections et de minimiser les risques d’irrégularités qui lui seraient imputables». Au gouvernement et aux forces politiques, l’APDH demande la prise d’une loi sur l’accès à l’information publique en vue de garantir aux citoyens et ONG un libre accès à l’information publique en temps utile afin de leur permettre d’exercer au besoin leur rôle de contrôle de la gouvernance politique et démocratique ainsi que l’éducation de leurs militants à la citoyenneté démocratique.

O.D
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