x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le lundi 29 avril 2013 | LG Infos

Anne Ouloto sur Tci: «Si quelqu’un perd les élections, il doit s’en aller»

© LG Infos Par DR
Journée internationale de la Femme : Anne Ouloto présente le pagne de l’édition 2013
Vendredi 15 février 2013. Abidjan. Cabinet du ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, au Plateau. Le ministre Anne Désirée Ouloto lance les préparatifs et présente le pagne de l’édition 2013 à la presse
Le temps, aimait à le dire Laurent Gbagbo, est un autre nom de Dieu. Depuis qu’il a été brutalement éjecté du pouvoir, puis déporté dans le centre pénitencier de Scheveningen, à la Haye, ses pourfendeurs ne cessent d’accréditer sa pensée. Les régionales et municipales couplées du 21 avril dernier ont été le théâtre de violentes piques entre le Pdci-Rda et le Rdr. Deux ex-pensionnaires de l’hôtel du Golf, lieu d’où ils concoctaient tous les schémas diaboliques pour venir à bout d’un Laurent Gbagbo, accusé à tort de refuser de reconnaître sa défaite, au lendemain de l’élection présidentielle controversée. Dans cette guerre ouverte contre l’ancien chef de l’Etat, les reclus au Golf ont bénéficié de leurs maîtres, une télévision pirate, la tristement célèbre Télévision de Côte d’Ivoire (Tci). C’est de ce petit écran que certains responsables du conglomérat au pouvoir distillaient la haine contre Gbagbo. Anne Désirée Ouloto faisait partie des chroniqueurs attitrés. «Lorsqu’on perd les élections, il faut partir», ne cessait-elle de vitupérer à l’endroit de Laurent Gbagbo. Qui, selon elle, conduit la Côte d’Ivoire droit dans le mur, en «s’entêtant» de s’accrocher au pouvoir. Ah, la critique ! On ne cessera jamais de le dire. Elle est aisée. Mais c’est l’art qui est difficile. A l’échelle microscopique, c'est-à-dire, dans la région du Cavally, Anne Désiré Ouloto, battue proprement par Dagobert Banzio, refuse de reconnaître sa défaite. Et fait feu de tout bois. Au point de tomber en dessous de la ceinture. Pour déterrer des débats nauséeux qui ont fragilisé l’unité nationale. On croyait entendre un Ivoiritaire sorti de l’école de N’Zuéba, évoquant l’origine d’Alassane Ouattara. Tout ça pour un poste de président du conseil régional du Cavally. Mue par une ambition démesurée, Anne Ouloto se prévaut de la qualité d’un anti-chauvinisme acéré. Dans le secret espoir de bénéficier de la bienveillante attention des affidés de Ouattara. Mauvaise pioche. La mayonnaise n’a pas pris. Elle a été déclarée vaincue de sa confrontation avec Dagobert Banzio. Qui n’est pas inconnu de la scène politique ivoirienne. En dépit de son combat aux côtés de Ouattara et de Bédié, on ne sait pas véritablement de lui des propos haineux à l’endroit du camp Gbagbo. A fortiori de son propre camp. Ce qui n’est pas le cas des Anne Ouloto, Komenan Adjoumani et consorts. Qui surfent régulièrement sur les décharges d’Akouédo pour des intérêts mesquins. Que Ouattara soit Guatémaltèque, ce n’est pas la tasse de thé des Ivoiriens. Ce qui les intéresse, c’est son incapacité à créer la richesse. D’ailleurs, il vient d’avouer lui-même qu’il ne pourra pas atteindre ses objectifs en 2015. Voilà là où les Ivoiriens attendent ceux qui ont eu le pouvoir au forceps. Le reste n’est que bruitage. Juste bon pour les gravats provoqués par les bulldozers d’Anne Ouloto.

Tché Bi Tché
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ