Abidjan - Le ministre de la Justice, des Droits de l’homme et des Libertés publiques, Mamadou Gnénéma Coulibaly, a déclaré lundi à Abidjan, que le gouvernent poursuivait sa réflexion sur la question du transfert de l’ex-première dame, Simone Gbagbo, à la Cour pénale internationale (CPI), à la Haye.
"Nous sommes en train de réfléchir sur la réponse à donner à la CPI'', a indiqué le ministre qui a animé une conférence de presse, soulignant que les enjeux du transfert de l’épouse de l’ex-président Laurent Gbagbo à la Haye sont "importants''.
"Soit, il s'agit de la sécurité de la personne concernée, soit il s'agit de la sécurité de l'ensemble du pays'', a dit Gnénéma Coulibaly, indiquant qu’il y a plusieurs objets dans la balance.
Le ministre ivoirien de la Justice s'est félicité du fonctionnement des juridictions ivoiriennes qui est ‘'aujourd'hui à un bon niveau''.
‘'Si son procès se passe en Côte d'Ivoire, elle (Simone Gbagbo) bénéficiera d'un procès équitable'', a déclaré Mamadou Gnénéma Coulibaly qui pense que personne n’en voudra pas à Mme Gbagbo "pour ne pas appliquer la loi dans sa rigueur''.
"Quand la réflexion prend du temps, elle se bonifie'', a-t-il ajouté.
Le ministre de la Justice, des Droits de l’homme et des Libertés publiques a, par ailleurs, dit attendre des preuves, suite à la publication d’un rapport d’experts de l’ONU accusant des responsables militaires anciennement membres des ex-Forces nouvelles de se livrer au pillage de certaines ressources du pays.
"Si l’ONU constate qu’il y a des preuves contre des personnes qui seraient impliquées dans des trafics, nous ne sommes que disposés à recevoir ces preuves et à mener des investigations", a-t-il affirmé, ajoutant que le gouvernement n’est opposé aux dénonciations portant atteinte aux droits de l’homme et à la bonne gouvernance.
"Le gouvernement ne protège personne et ne protégera pas quelqu’un qui vole. Si on nous dit celui-là a volé et voici les preuves, nous le poursuivrons", a-t-il laissé entendre.
Un rapport d’experts des Nations unies accuse d’anciens chefs militaires de l’ex-rébellion, aujourd’hui occupant à des postes de responsabilité au sein des Forces républicaines de Côte d’Ivoire de continuer à piller des ressources du pays malgré leurs nouvelles fonctions.
Ces pillages, notamment du cacao, leur rapporteraient des centaines de millions de dollars, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
(AIP)
"Nous sommes en train de réfléchir sur la réponse à donner à la CPI'', a indiqué le ministre qui a animé une conférence de presse, soulignant que les enjeux du transfert de l’épouse de l’ex-président Laurent Gbagbo à la Haye sont "importants''.
"Soit, il s'agit de la sécurité de la personne concernée, soit il s'agit de la sécurité de l'ensemble du pays'', a dit Gnénéma Coulibaly, indiquant qu’il y a plusieurs objets dans la balance.
Le ministre ivoirien de la Justice s'est félicité du fonctionnement des juridictions ivoiriennes qui est ‘'aujourd'hui à un bon niveau''.
‘'Si son procès se passe en Côte d'Ivoire, elle (Simone Gbagbo) bénéficiera d'un procès équitable'', a déclaré Mamadou Gnénéma Coulibaly qui pense que personne n’en voudra pas à Mme Gbagbo "pour ne pas appliquer la loi dans sa rigueur''.
"Quand la réflexion prend du temps, elle se bonifie'', a-t-il ajouté.
Le ministre de la Justice, des Droits de l’homme et des Libertés publiques a, par ailleurs, dit attendre des preuves, suite à la publication d’un rapport d’experts de l’ONU accusant des responsables militaires anciennement membres des ex-Forces nouvelles de se livrer au pillage de certaines ressources du pays.
"Si l’ONU constate qu’il y a des preuves contre des personnes qui seraient impliquées dans des trafics, nous ne sommes que disposés à recevoir ces preuves et à mener des investigations", a-t-il affirmé, ajoutant que le gouvernement n’est opposé aux dénonciations portant atteinte aux droits de l’homme et à la bonne gouvernance.
"Le gouvernement ne protège personne et ne protégera pas quelqu’un qui vole. Si on nous dit celui-là a volé et voici les preuves, nous le poursuivrons", a-t-il laissé entendre.
Un rapport d’experts des Nations unies accuse d’anciens chefs militaires de l’ex-rébellion, aujourd’hui occupant à des postes de responsabilité au sein des Forces républicaines de Côte d’Ivoire de continuer à piller des ressources du pays malgré leurs nouvelles fonctions.
Ces pillages, notamment du cacao, leur rapporteraient des centaines de millions de dollars, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
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