Depuis quelques jours, Doudou Diene, expert indépendant de l’ONU sur la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire séjourne dans la capitale ivoirienne. Il s’agit d’une visite qui s’inscrit dans le cadre des recueils d’informations en vue de l’élaboration de son prochain rapport sur le Côte d’Ivoire prévu au mois de juillet prochain. Hier, il était au siège du RDR où il a eu une séance de travail avec Amadou Soumahoro, secrétaire général par intérim du parti qui avait à ses côtés Me Coulibaly Sounkalo, secrétaire national chargé des droits de l’homme et le ministre Joël N’Guessan, porte-parole principal . Il s’agissait pour les deux parties de faire un tour d’horizon sur la situation des droits de l’homme, sur la dynamique démocratique, sur la question de la justice, de la sécurité… Dans son exposé liminaire, l’expert onusien a reconnu que beaucoup d’efforts ont été faits en Côte d’Ivoire dans tous ces domaines, mais des efforts demeurent pour une dynamique démocratique participative. «J’ai eu l’occasion de rencontrer Simone Gbagbo, Affi N’Guessan, Lida Kouassi et d’autres cadres du FPI», a-t-il indiqué. Selon lui, il faut faire en sorte que le taux de croissance, qu’il a salué au passage, se ressente dans le panier de la ménagère. « La Côte d’Ivoire a évité un génocide durant la crise postélectorale parce que le vivre ensemble était une réalité. Il faut renforcer cet esprit », a-t-il conseillé. Pour sa part, Amadou Soumahoro a expliqué qu’en deux ans, beaucoup de progrès ont été réalisés quand on sait d’où vient la Côte d’Ivoire. « Le 11 avril, au lendemain de la capture de Laurent Gbagbo, toutes les institutions de la République étaient en panne. Aujourd’hui, l’autorité de l’Etat s’exerce sur l’ensemble du territoire national. C’est un signe à encourager», a-t-il fait savoir.
S’agissant de la participation de l’opposition aux élections locales, il a rappelé tous les efforts qui ont été consentis par le Président de la République pour faire participer le FPI aux élections législatives et municipales. Pour lui, la volonté politique existe. Il reste à l’opposition de saisir la main tendue par le pouvoir, non sans inviter la justice à accélérer les procédures contre les pro-Gbabgo, pour que la construction du pays soit l’affaire de tous et de toutes.
Thiery Latt
S’agissant de la participation de l’opposition aux élections locales, il a rappelé tous les efforts qui ont été consentis par le Président de la République pour faire participer le FPI aux élections législatives et municipales. Pour lui, la volonté politique existe. Il reste à l’opposition de saisir la main tendue par le pouvoir, non sans inviter la justice à accélérer les procédures contre les pro-Gbabgo, pour que la construction du pays soit l’affaire de tous et de toutes.
Thiery Latt
