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Politique Publié le lundi 6 mai 2013 | Dernière heure

Après les élections locales / Silué Kagnon (Député de Napié) : ‘‘L e Nord reste toujours un bastion du Pdci’’

Au cours d’un bref entretien qu’il nous a accordé le lundi 29 avril dernier, à l’issue d’une séance de travail à l’hémicycle, l’honorable Silué Kagnon, député de la circonscription électorale de Napié, a levé un coin du voile sur le positionnement du Pdci dans le septentrion ivoirien. Il n’a pas manqué de se prononcer sur le prochain Congrès de ce parti et les élections locales qui viennent de s’achever.

« Le Pdci garde toujours sa position de parti leader dans le Nord de la Côte d’Ivoire », a indiqué l’Honorable Silué Kagnon, au cours d’un entretien qu’il nous a accordé le lundi 29 avril dernier. Selon lui, en effet, le Nord reste l’un des bastions du Parti démocratique de Côte d’Ivoire. Il fonde ses propos sur les récentes élections locales au cours desquelles le plus vieux parti ivoirien a donné du fil à retorde à ses adversaires. « Je conduisais la liste du Pdci aux élections des Conseillers regionaux, face au Rdr », a poursuivi le député de Napié. Qui, selon lui, grâce à une campagne civilisée, a réussi à mobiliser les nombreuses populations du Nord autour du projet de société que leur proposait la liste du parti sexagénaire. Toute chose qui, selon Silué Kagnon Augustin, a entraîné un vote massif pour le Pdci. « Nous avions en face de nous, tous les élus du Rdr », a-t-il précisé. Malgré la forte mobilisation des élus du Rassemblement des républicains aux côtés de leur candidat, le député de Napiélédougou affirme avoir remporté le scrutin, n’eût été des irrégularités constatées dans plusieurs bureaux de vote. « Nous sommes légalistes, c’est à juste titre que nous avons introduit des recours en annulation auprès de la Chambre administrative de la Cour suprême », a-t-il fait savoir. Il n’a pas manqué de noter qu’il se conformera à la décision de la Cour suprême, même si celle-ci ne lui est pas favorable. Au demeurant, l’Honorable Silué Kagnon a rassuré ses sympathisants et les nombreux militants du Pdci, sur sa détermination à continuer d’animer le parti dans le septentrion ivoirien. « Il est temps que le Fpi regagne la table des négociations avec le gouvernement », a-t-il souhaité ; d’autant que selon lui, ce n’est pas dans sa posture d’éloignement que le Front populaire ivoirien contribuera au développement de la Côte d’Ivoire. « Le Bureau politique sera une belle occasion de faire des toilettages en profondeur, en vue de préparer le prochain Congrès », s’est prononcé le leader du Pdci dans la partie Nord du pays, sur le prochain Bureau politique du parti prévu pour se tenir fin mai. En effet, selon Silué Kagnon Augustin, ce Bureau politique s’inscrit dans la droite ligne de la vie du parti. Mieux, il a ajouté que cette rencontre donnera l’occasion aux militants d’être éclairés sur les nouvelles orientations du parti sexagénaire et favorisera la préparation du XXIIe Congrès prévu au mois d’octobre. L’inconditionnel du Pdci n’a pas manqué de renouveler ses remerciements au Président Henri Konan Bédié, dont le soutien lui permet de continuer ses actions de mobilisation sur le terrain .
Idrissa Konaté
Crise post-électorale
Le gouvernement organise le retour de 200 militaires pro-Gbagbo exilés
Le Président Ouattara a annoncé samedi dernier au cours de la rencontre qu’il a eue avec la presse, que le gouvernement prépare le retour de 200 militaires exilés au Togo. Faut-il le rappeler, le chef de l’Etat, à l’issue de sa visite dans le Tonkpi, s’est confié à la presse qui l’a accompagné dans cette mission. C’est donc au cours de cette rencontre qu’il a fait cette déclaration : «Nous préparons le retour au pays de 200 militaires réfugiés au Togo dont 20 officiers ». Ces éléments membres des ex-Fds (forces de défense et de sécurité), proches de l’ex-Président ivoirien, Laurent Gbagbo se sont exilés au lendemain de la crise postélectorale au Togo voisin. Alassane Ouattara a aussi révélé que de nombreux Ivoiriens en exil sont rentrés tout récemment en Côte d’Ivoire. En effet, selon le Président ivoirien, quelques « 438 personnes sont entrées il y a deux semaines». Pour ce qui est de Simone Gbagbo, Alassane Ouattara a affirmé que l’ex-Première dame est Abidjan pour un bilan de santé. Interrogé sur la question d’un éventuel remaniement ministériel, le Président Ouattara a dit ne pas n’exclure pas la formation d’un nouveau gouvernement, même s’il dit être satisfait de son équipe actuelle. « J’ai une très bonne équipe, elle me donne satisfaction », a-t-il précisé en ajoutant, qu’il se concertera avec son Premier ministre Kablan Duncan. Revenant sur la procédure judiciaire entamée sur l’assassinat du Général Guéi Robert, Alassane Ouattara a aussi indiqué que la lumière sera faite sur les autres cas. «J’ai trouvé des dossiers en cours. Nous devons faire la lumière sur toutes les tentatives d’assassinat. Cela doit se faire. Toutes les tueries doivent être élucidées », a-t-il enfin conclu
JPO
Menace de conflits inter-ethniques et fonciers à Bangolo
La décision du Sous-préfet qui risque de provoquer la guerre

A peine le Président Alassane Ouattara a fini sa seconde tournée dans l’Ouest du pays, que le feu couve à Bangolo, ville à quelques encablures de la capitale du Tonkpi. Pour cause, une décision du Sous-préfet central qui vient jeter de l’huile sur le feu.

Après le massacres de Fengolo, il y a quelques années et celui de Nahibly beaucoup plus récent, un conflit latent est en train de prendre jour à Bangolo Commune. Ce, au lendemain de la visite présidentielle du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara dans le Tonkpi, région qui fait frontière avec ledit département. Les élections couplées, qui viennent de se dérouler dans la circonscription électorale 98 de Bangolo, peut-on le dire sans exagération, ont révélé au grand jour, un conflit inter-ethnique et foncier latent mais savamment préparé par un administrateur civil, militant Fpi et non des moindres, M. Gohi Bi, Sous-préfet central en poste dans ladite localité. Qui, non content de la paix qui règne entre les populations autochtones et allogènes, fait circuler des informations d’ordre à semer le trouble et la zizanie. En effet, depuis quelques jours, le fonctionnaire d’Etat, donc payé par le contribuable ivoirien, a décidé de faire circuler l’information selon laquelle, sur instruction du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, la nationalité ivoirienne sera retirée à tous les allogènes qui ont bénéficié des audiences foraines pour se faire établir des extraits de naissance. Une décision qui a réveillé les vieux démons de la xénophobie au point que les jeunes autochtones, pour la plupart militants du Front populaire ivoirien, menacent de chasser tous les allogènes et exproprier ceux-ci de leurs terres. Face à de telles menaces, les populations allogènes se sont mises sur le pied de guerre, se regardant en chien de faïence avec leurs frères Wê. N’eut-été la réaction spontanée du Préfet qui a parcouru hameaux et villages, pour porter un démenti aux dires de son collaborateur, l’on serait arrivé au pire dans cette zone grenier qui n’a pas encore fini de panser les blessures de l’atroce guerre et de la crise post-électorale.
Autre fait de nature à créer la chienlit, alors que les populations de Bangolo attendent le verdict de la Chambre d’accusation de la Cour suprême, relativement aux recours en annulation introduits par des candidats contre l’élection de Sah Evariste, M. Gohi Bi n’a pas hésité de troquer son statut de Sous-préfet pour aller fêter avec le candidat vainqueur( ?) aux municipales. Au point que tous les militants aussi bien du Pdci, du Rdr et ceux proches du candidat indépendant Amos Béonaho ont vite fait de crier au vol. Braqués qu’ils sont dans l’attente de la décision de la Cour suprême. Pour l’heure, la tension y est très vive et les populations réclament le départ du Sous-préfet militant qui veut faire embraser leur région.

RBK Koco
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