Indénié-Djuablin/ A Agnibilékrou pour remercier les populations

Pascal Abinan avoue : « Je n’avais pas mesuré l’ampleur de la tâche. Mais... »
Pascal Abinan est président du Conseil régional de l’Indénié-Djuablin. Deux semaines après élection, il s’est rendu à Agnibilékrou le week-end dernier pour remercier les populations qui ont cru en lui, en le portant à la tête de cette région. Bien que cela fut un moment de joie et de réjouissance, le nouvel élu a tenu à adresser une vérité dans sa sincérité légendaire aux siens. « Je vous remercie infiniment et grandement pour la promptitude avec laquelle vous me soutenez. vu le monde qui a déferlé dans ce modeste village. Honnêtement, quand je me présentais, je n’avais pas mesuré l’ampleur de la tâche. Mais, cela ne veut pas dire que je ne vais pas assumer la tâche. Nous sommes en train de voir comment nous allons gérer les affaires courantes. Car dans toutes les localités où nous sommes passés pendant la campagne, chacune a ses difficultés. Il va falloir faire face à toutes ces préoccupations», a-t-il avoué devant les siens. Avant d’ajouter qu’il aura besoin de tout le monde pour réussir son mandat. « Je suis sans rancune. Ceux qui m’ont voté, je les remercie. Ceux qui ne m’ont pas voté, je leur dis merci également. Mon cœur est tellement petit qu’il n’y a pas de place pour la rancœur. Cinq (5) ans, ce n’est rien. Nous allons travailler avec tout le monde. C’est avec vous que nous pourrons aller de l’avant. Nous avons 5 ans pour faire notre part. Quitte à ce que vous m’accordiez un second mandat. Après 10 ans, je m’effacerai. Que ceux qui ne m’ont pas élu, ne se fassent aucun souci. C’est cela aussi la Démocratie », a-t-il laissé entendre. Pour finir, le président du Conseil régional de l’Indénié-Djuablin a réitéré, une fois de plus, ses remerciements au Chef de l’Etat et aux têtes couronnées de la région. « Cultivons la paix pour construire la région », a-t-il conseillé. Ainsi, après la région du Djuablin, le président et son équipe mettront le cap sur la ville d’Abengourou le week-end prochain.

A.F, envoyé spécial