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Faits Divers Publié le lundi 13 mai 2013 | Le Patriote

Motus - Réparation

La moisson a été maigre pour le Burida. L’appel de la direction générale pour le paiement des droits d’auteur au cours de la campagne électorale n’a pas été entendu. En dehors de quelques candidats, le plus grand nombre de ceux qui demandaient notre suffrage, ne s’est pas exécuté. Le message est tombé dans des oreilles de sourds. Dommage pour des personnes qui aspiraient à gouverner la cité et qui nous ont chauffé les tympans avec des programmes magnifiques et même mirifiques. En toute logique, le Burida a décidé d’ester en justice pour recouvrer son dû. Nous ne pouvons qu’encourager cette action citoyenne. Comment vouloir utiliser les biens d’autrui, de surcroit des ?uvres de l’esprit sans dénouer le cordon de la bourse ? De quoi veut-on que vive l’artiste, si on ne finit pas de pirater ses ?uvres ? Avec diligence et célérité, la justice doit ramener ces tricheurs à l’ordre et les contraindre à payer la note musicale entendue tout le temps de la campagne des élections locales. Le temps de l’impunité doit cesser, tout comme l’artiste ne doit plus être la dernière roue de la société ivoirienne. Nos faiseurs de musique ne peuvent pas être adulés et vivre un martyre sans fin quand vient le temps des épreuves. C’est bien souvent que lorsque l’artiste tombe malade ou quitte malheureusement le monde des vivants, il devient la risée de tous et il s’en trouve des gens pour affirmer, de façon péremptoire, qu’il n’a pas su gérer les avoirs obtenus durant sa carrière. La main sur le c?ur, des personnes raconteront des fables sur le pauvre artiste ou chanteur, objet de railleries et de quolibets. On oublie bien cyniquement d’ajouter que l’on passe le clair de son temps à copier, à pirater à but commercial ses créations. C’est sûr que le ridicule ne tue plus sous nos cieux. Il faut donc saluer l’initiative de la directrice générale de poursuivre en justice les mauvais payeurs. Il faut que la loi s’applique dans toute sa rigueur à ces « indélicats », afin de permettre à nos artistes de vivre décemment de leur travail. L’émergence de la Côte d’Ivoire doit s’opérer dans tous les compartiments et notamment dans les mutations comportementales l
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