x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le vendredi 17 mai 2013 | LG Infos

Après les déclarations de Kkb : Le Rdr panique et contre-attaque

© LG Infos Par Serges T.
Situation socio politique en Côte d’Ivoire : Le président de la jeunesse du RDR face à la presse
Mercredi 13 février 2013. Abidjan-Cocody, siège du RDR, a eu lieu une conférence de presse animé Karamoko Yayoro
La sortie très acerbe du président de la Jpdci, Konan Kouadio Bertin (Kkb), aux allures de procès du Rdr, le mercredi 15 mai dernier, a littéralement remué et dérangé des hommes politiques dans leur caverne. Ceux du Rdr, qui bêchent tranquillement au somme de leur pouvoir conquis au soir du 11 avril 2011, ont été pulvérisés dans leurs retranchements, par les termes ensanglantés de Kkb qui a manié la poudre et le brasier pour incendier Ouattara et ses hommes. Au point de susciter la réaction épidermique des fantassins du Rdr avec l’appui de la presse de son bord pour répondre à la bergère et résister à l’attaque. En tout cas, avec des mots emprunts de turpitudes et de bassesses, les morveux se sont mouchés après le passage de l’éléphant du Pdci dans la boutique de porcelaine. En ce sens que ceux qui ont été indexés et qui se trouvent être concernés, n’ont pas attendu la fin de la lune pour porter le coup pour le coup. Réagissant à la flèche déclarative de Kkb selon laquelle «Le Pdci ne fait pas bon ménage avec les armes et la violence», Karamoko Yayoro, président de Jeunesse du Rdr, ouvre la brèche et croit apporter la réponse qui sied à cette posture de «parti foncièrement belliqueux», collée au parti de Ouattara par le conférencier de la Jpdci. «Le Rdr n’a jamais recouru aux armes pour parvenir au pouvoir. Nous sommes un parti démocratique et l’élection présidentielle de 2010 a démontré que les Ivoiriens dans leur majorité ont adhéré au programme de notre Président, c’est tout», a-t-il largué, au cours d’un bref entretien accordé à la Bbc, hier jeudi 16 mai 2013. Dans cette débauche défensive, la presse proche du Rdr est en première ligne pour tenter de sortir le parti de la boue dans laquelle Kkb l’a enfoncé. Que de gnons et de trognons servis gracieusement au président de la Jpdci. Si certains l’ont traité de «dément qui agite le grelot», d’autres l’ont royalement baptisé de «petit bout d’Homme qui délire et qui serait ivre de ses déclarations aux allures éthyliques». En attendant des voix plus introduites qui traduisent et matérialisent le vent de panique qui balaie le Rdr, après les boulets rouges catapultés sur lui par Kkb, tout porte à croire que les dernières poutres qui essaient désespérément de couver les laves du volcan, finiront par céder pour ne pas dire ont déjà cédé. Il suffit de relire simplement quelques morceaux choisis de Kkb qui se passent de commentaires, pour s’en rendre compte. «Le Pdci ne peut plus supporter à bout de bras le Rhdp» ; «Le Rdr est loin d’être le 1er parti de Côte d’Ivoire.» ; «Le Pdci ne rejette pas l’appel du Fpi qui fera l’objet de débat et de réflexion à son congrès en octobre» ; «Le Rdr prépare le divorce, s’il n’est pas déjà consommé» ; «La coalition a volé en éclats à cause des velléités hégémoniques du Rdr» ; «Le Rdr ne joue jamais à la carte de l’alliance dans les régions qui lui sont favorables». Des propos sur lesquels nous revenons et qui n’ont pas manqué d’infliger des secousses sismiques au Rdr. Déterrant de facto la hache de guerre entre les alliés circonstanciels.

Marcel Dezogno
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ