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Politique Publié le mardi 21 mai 2013 | Nord-Sud

Miaka Ouretto, après avoir vu Affi et Lida à Bouna : «Ils se portent bien»

© Nord-Sud Par Atapointe
Conférence de presse du FPI relative à sa participation aux élections municipales et régionales de 2013
Jeudi 21 mars 2013. Siège du FPI à la Riviera Attoban. Le secrétariat général du Front Populaire Ivoirien (FPI) a tenu une conference de presse pour donner sa position sur sa participation aux prochaines élections municipales et régionales. Photo: Miaka Oureto, président par intérim du Front populaire ivoirien (Fpi)
Contrairement à ce que rapportaient les médias proches d’eux, ce sont des cadres jouissant d’une bonne santé que la direction par intérim du Front populaire ivoirien a rencontrés, samedi, à Bouna.

Il y avait de l’émotion, samedi, à la prison de Bouna. Après presque deux ans sans se voir, Miaka Ouretto, Sébastien Danon Djédjé, Marie-Odette Lorougnon d’une part et Pascal Affi N’Guessan et Moïse Lida Kouassi d’autre part n’ont pu s’empêcher de s’étreindre, quand ils se sont vus. Les embrassades étaient d’autant plus chaleureuses que, selon Sylvain Miaka Ouretto, les prisonniers se portent comme un charme. « Nous sommes venus rassurer nos camarades qui sont à la prison de Bouna. Cela fait deux ans que nous n’avions pas eu l’occasion de les saluer. Je voudrais vous dire que nous les avons vus. Ils se portent bien, tant sur le plan physique que sur le plan moral. Cela nous réconforte beaucoup », s’est réjoui le président par intérim du Front populaire ivoirien (Fpi). Et d’ajouter : « nous avons vu le président Affi, pimpant avec ses idées novatrices et généreuses que nous connaissons tous et le ministre Lida. Tous ont eu à chanter à l’unisson la paix et la réconciliation en Côte d’Ivoire ». Tous les propos qu’a tenus Miaka Ouretto, après cette déclaration, porteront eux aussi le sceau de l’apaisement. « Le pays a connu des problèmes difficiles et nous avons l’habitude de dire que ce n’est pas parce que la langue et les dents cohabitent que tu arrives à te mordre de temps en temps la langue que tu dois prendre un marteau pour t’arracher toutes tes dents. (…) Nous sommes des Ivoiriens. Nous sommes des hommes avec nos faiblesses et nos forces. Il peut arriver que nous fassions des erreurs. Il faut que nous apprenions à nous pardonner, les uns les autres. Quand nous parlons de retour à la paix, il faut qu’effectivement la procédure soit accélérée et que ces hauts cadres et ces hauts serviteurs de l’Etat qui vivent dans des conditions aussi difficiles puissent retrouver la liberté pour qu’ensemble dans une synergie fraternelle nous puissions sortir la Côte d’Ivoire de la crise», a-t-il soutenu. Puis de plaider à nouveau pour qu’une loi d’amnistie soit prise pour permettre à ses camarades en prison, de recouvrer la liberté. «Cela fait deux ans que nous n’avions pas eu l’occasion de rendre visite à Affi et aux autres. Et aujourd’hui, la porte nous a été ouverte. J’en profite pour saluer les autorités de ce pays. Depuis le début de notre tournée, des policiers et des gendarmes nous accompagnent partout pour assurer la sécurité. Cela veut dire que l’ordre est venu d’en haut. Je suis sûr que le ministre de l’Intérieur a déployé la grande batterie. », s’est-il félicité. «S’il déploie la grande batterie cela veut dire que derrière lui-même, c’est quelqu’un qui l’a regardé positivement. Il faut que ces yeux positifs et fraternels puissent continuer. Je dis et je répète que nous sommes des frères. Nous avons posé le problème d’une amnistice générale pour tous les prisonniers et tous ceux qui sont en exil à qui l’on reproche d’avoir commis quoi que ce soit puissent rentrer dans la confiance et dans la sécurité pour qu’ensemble, on réfléchisse aux grands problèmes de notre pays », a longuement plaidé Miaka Ouretto, entouré de ses deux principaux lieutenants, à savoir Dano Djédjé et Marie-Odette Lorougnon. Après la prison de Bouna, samedi, la délégation de la direction intérimaire du Fpi a mis le cap sur Tanda, pour un meeting, dimanche, au cours duquel le chef de délégation a partagé sa foi quant au retour prochain de Laurent Gbagbo. « Gbagbo va venir. Laurent Gbagbo bénéficiera d’un non-lieu ce 28 mai. Ce sera l’accomplissement de la justice divine. Pardons nous et donnons-nous la main pour aller à la réconciliation », a prophétisé l’ancien président du conseil général de Soubré. Hier, celui-ci a animé une conférence de presse pour clore sa tournée dans le district du Zanzan. Une conférence au cours de laquelle, Miaka Ouretto a défendu la nouvelle ligne du Fpi. « A Bouna, le président Pascal Affi N’Guessan ne semble pas diminué. Nous avons échangé de façon positive ; nous n’avons pas eu à parler de guerre. Nous avons parlé de la situation difficile que traverse le pays. Ensemble, nous avons convenu qu’il faut un dialogue national, un débat national », a argumenté le conférencier.

Jean Michel Ouattara à Bondoukou
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