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Société Publié le vendredi 24 mai 2013 | AIP

"La réduction des coûts et des retards aux frontières, source de création d’emploi"

© AIP Par Prisca
Activités du premier ministre: Gillaume Soro a reçu l`ambassadeur des USA, SEM Phillip Carter III
Mardi 19 avril 2011. Abidjan, Primature. Photo: le premier ministre Guillaume Kigbafory Soro accorde une audience à l`ambassadeur des Etats-unis d`Amérique en Côte d`Ivoire, SEM Phillip Carter III (photo)
Abidjan, L’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Phillip Carter III a estimé, jeudi, à Noé, ville située à la frontière avec le Ghana, que la réduction des coûts et des retards aux frontières pourrait aider les entreprises à créer plus d’emploi.

Intervenant à l’inauguration des centres frontaliers d’information de Noé et d’Elubo, de part et d’autre de la frontière ivoiro-ghanéenne, l’ambassadeur américain a soutenu que lorsque les affaires sont florissantes et que les coûts et les retards sont réduits, les entreprises créent plus d’emploi.

"Plus d’emploi signifie moins de pauvreté, plus d’opportunités pour les jeunes et une économie plus développée et plus de revenus générés" a fait savoir Carter III précisant que les emplois donnent aux personnes leur dignité et constitue le fondement nécessaire pour le progrès et la stabilité dans chaque Etat.

Les centres ont pour objectif de régler les problèmes qui surviennent durant les opérations liées au passage de frontière et qui sont susceptibles d’entraver le commerce et l’intégration dans la sous-région ouest-africaine.

"Des compagnies en Côte d’Ivoire et au Ghana veulent faire des affaires de part et d’autre de la frontière mais on devrait les rendre moins onéreux" a suggéré le diplomate américain pour qui deux causes sont à la base des retards et coûts excessifs.

La société Nestlé pourrait économiser 20% de ses 35 millions de dollars des coûts de transport annuels si les points de contrôle étaient annulés, soit une économie de six millions de dollars (environ trois milliards de francs CFA), révèle-t-on.

Il a cité le manque d’information sur les procédures et les règles aux frontières de même que le manque de collaboration entre l’ensemble de la communauté frontalière (douanes, police, transitaires) pour identifier et prendre des mesures pour enrayer les causes des retards et des tracasseries. Aussi a-t-il ajouté que la corruption reste le problème majeur à traiter.

"L’heure est aux actes" a déclaré le président du comité national de facilitation de Côte d’Ivoire, Mohamed Kouyaté affirmant que ces centres sont plutôt des centres d’intégration frontalière.

Il s’agit d’impulser une dynamique à l’intégration, a expliqué le représentant du ministre des transports ivoirien, Benjamin Soro qui a procédé à l’ouverture officielle des centres avec son homologue ghanéen affirmant que ces centres vont accroître le volume des échanges frontaliers.

Les centres sont destinés à fournir toute information utile et à apporter toute assistance nécessaire aux importateurs et exportateurs afin de réduire les coûts et délais associés aux opérations d’importation, d’exportation et de transit de marchandises.

Ces centres ont comme activité entre autres la diffusion d’information sur les procédures et droits de douanes, la formation du secteur privé, l’appui technique aux opérateurs en difficulté, des réunions de facilitation avec l’ensemble de la communauté frontalière.

Les centres d’information frontalier ont été lancés à l’initiative du projet "Business environments for agile markets" de l’USAID et le centre ouest africain pour le commerce du même organisme, en collaboration avec le conseil ivoirien des chargeurs (OIC) et l’autorité des chargeurs du Ghana (GSA). Ils sont logés au sein des conseils des chargeurs en Côte d’Ivoire et au Ghana.

(AIP)
kkf/kam
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