Discours de Son Exellence Monsieur Le President de la Republique lors du cinquantieme anniversaire de l’OUA/UA

Honorables Invités, C’est avec un réel plaisir que je m’adresse à cette auguste assemblée, en ma qualité de Président en exercice de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), au moment où l’Afrique commémore le Cinquantenaire de l’Organisation de l’Unité Africaine/ Union Africaine (OUA/UA), ce 25 mai 2013. Je voudrais, au nom de mes Pairs de la CEDEAO et au mien propre, exprimer nos très vifs et sincères remerciements au Premier Ministre, Son Excellence Monsieur Haïlé mariam Desalegn, au Gouvernement et au peuple frère de la République Fédérale Démocratique d’Ethiopie pour l’accueil chaleureux dont nous sommes l’objet à l’occasion de chaque séjour dans ce beau pays. Au moment ou nous commémorons cet événement historique autour du thème « Panafricanisme et Renaissance africaine », je voudrais vous inviter à avoir une pensée déférente pour les pères Fondateurs de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA).

Je salue, à cet égard, respectueusement et affectueusement, le Président Kenneth Kaunda de Zambie.

Je saisis cette opportunité qui m’est offerte pour rendre un hommage mérité aux différents Secrétaires Généraux de l’OUA, aux Présidents de la Commission de l’Union Africaine et en particulier à Son Excellence Docteur Nkosazana Dlamini-Zuma, pour les efforts inlassables qu’elle ne cesse de déployer depuis son élection à la tête de notre Organisation.

Excellences Mesdames et Messieurs,
Honorables Invités,

L’Organisation de l’Unité Africaine, rebaptisée Union Africaine (UA) en juillet 2002, a 50 ans aujourd’hui !

Durant ce demi-siècle, notre Organisation a enregistré d’importants succès dans le renforcement des relations de fraternité, de paix et de solidarité entre les Etats africains, comme l’avaient rêvé les Pères Fondateurs.

Certes des acquis sont à saluer mais il reste de nombreux défis à relever pour consolider l’intégration, renforcer la démocratie, fédérer les peuples et offrir de meilleures conditions de vie à nos populations.

Pour notre part, Chefs d’Etat de la CEDEAO, nous sommes déterminés à renforcer l’oeuvre d’intégration et promouvoir le développement économique et social de notre région.
Ces derniers temps, nous avons eu à affronter deux défis majeurs en raison de la crise sécuritaire au Mali et en Guinée Bissau.

L’Union Africaine a apporté son soutien à la recherche de solutions dans ces deux pays.
Je salue, donc, l’action de la Présidence de la conférence des Chefs d’Etat du Président Yayi Boni et de la Commission.

Je remercie la communauté internationale et singulièrement la France pour son soutien.
Ces difficultés sécuritaires ne vont pas nous écarter de nos objectifs d’intégration, de développement et de démocratie dans notre espace régional.

En effet, la CEDEAO compte quinze (15) pays membres représentant le tiers de la population et 30% du PIB du continent; c’est dire qu’elle contribue abondamment à l’évolution positive du continent africain.

Néanmoins, nous devons faire mieux et plus dans l’intérêt de nos populations.
Je forme le voeu ardent que dans les cinquante prochaines années, nous construisions, ensemble, une Afrique des peuples par la réalisation de grands projets intégrateurs qui touchent le quotidien de nos populations notamment par la création d’emplois pour les jeunes et le renforcement du rôle de la femme en Afrique.

Excellences Mesdames et Messieurs,
Honorables Invités,

Pour terminer, je voudrais, au nom des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO et en mon nom personnel, souhaiter un succès continu à notre Organisation dans l’accomplissement de ses objectifs pour le bien-être, la prospérité et le bonheur de nos populations.

Bonne Fête à tous !

Je vous remercie de votre attention.