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Société Publié le vendredi 31 mai 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Litige foncier à Taabo / Akou N’Guessan Raphaël, chef de terre de Sokrogbo tranche : ‘‘Pourquoi nous avons loué nos terres aux Antillais?’’

Une parcelle de terre mise à la disposition des Antillais en vue de la réalisation de projets de développement à Sokrogbo, village situé à une quarantaine de kilomètres de Taabo oppose la chefferie traditionnelle à des occupants occasionnels. Pour tirer au clair cette affaire, Akou N’Guessan Raphaël, chef de terre de Sokrogbo est monté au créneau. «C’est nous, propriétaires terriens de Sokrogbo qui avons accepté librement l’offre de location de nos terres formulée par les investisseurs antillais avec qui nous avons conclu un protocole d’accord, le 28 décembre 2012. Et ce, au regard des avantages que nous allons en tirer pour notre village et pour toute la région», a-t-il indiqué, avant de s’interroger : «J’ai l’impression qu’il y a des gens tapis dans l’ombre qui tentent de manipuler certaines personnes qui ne sont pas propriétaires terriens». M. Akou réagissait ainsi à des publications dans la presse tendant à faire croire à un mouvement d’expropriation des paysans de ce village au profit d’une multinationale. «Ce terrain dont on parle est la propriété privée de la grande famille Kpala. C’est nous qui avons installé les uns et les autres sur des parcelles. Ce n’est pas un terrain du village, c’est notre propriété. Et pour le développement de Sokrogbo, nous louons les mille hectares à ces investisseurs qui en retour créeront au moins 1500 emplois directs pour les jeunes, sans compter les emplois indirects que ce projet va générer. De plus, ils se sont engagés à construire des écoles, des centres de santé et nous faire bénéficier de l’eau potable et de l’électricité. A cela, il faut ajouter le désenclavement de notre village. La route, dit-on précède le développement. Aussi, pensez-vous raisonnablement qu’on puisse cracher sur cette offre, alors qu’on prétend aimer son village et ses parents ? Non, soyons sérieux», a-t-il fait observer. Pour Akou, les meneurs de cette fronde contre le projet des Antillais en faveur du village ne sont autres que des fils du village et quelques ressortissants des pays de la sous-région. «Ce ne sont que des occupants. Des personnes que nous avons installées sur des lopins de terre. Elles vont être indemnisées comme tous ceux qui possèdent des plants de culture. D’ailleurs, elles ont déjà perçu quelque chose », a-t-il rassuré.

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