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Politique Publié le mardi 4 juin 2013 | Le Patriote

Confirmation des charges contre Gbagbo : La CPI ajourne sa décision

© Le Patriote Par DR
CPI : l’ex Président Laurent Gbagbo devant les juges
Mardi 19 février 2013. La Haye. L’ancien président ivoirien comparait à la Cour pénale internationale (CPI), pour crime contre l’humanité.
La décision de la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) d’infirmer ou de confirmer les charges retenues à l’encontre de l’ex-président Laurent Gbagbo, dans l’Affaire qui l’oppose au Procureur de la juridiction internationale, devrait en principe tomber depuis dimanche dernier. Date butoir des 60 jours accordés à l’Accusation, à la Défense, aux témoins dans l’affaire et aux juges pour faire des observations. Mais, le constat, c’est que la Cour a finalement décidé de référer sa décision. Deux cas s’offraient en réalité en la matière à la CPI. Elle avait soit la possibilité de confirmer ou infirmer les charges à l’encontre de Laurent Gbagbo, soit de renvoyer l’Affaire pour un complément de preuves. Et c’est donc le dernier choix qu’a opéré l’instance judiciaire internationale. Ce renvoi a pour objet de permettre au Bureau du Procureur d’apporter davantage de preuves pour un procès juste et équitable. Cette décision, on le voit, participe du souci de la Haye de respecter les droits de la Défense. Cela est d’autant plus normal que partout en Afrique et dans certaines autres contrées du monde, des voix s’élevaient déjà contre cette Affaire assimilée à un procès politique. Au dernier Sommet de l’Union africaine, des dirigeants africains ont même présenté la Cour pénale internationale comme un instrument dirigé spécifiquement contre les gouvernants de l’Afrique. Le renvoi de l’Affaire a le mérite de battre en brèche nombre de ces accusations et de préjugés. Et la CPI a pris assurément cette décision pour montrer davantage qu’elle n’est aux ordres d’aucune institution encore moins d’une personne. Montrant ainsi son caractère impartial et réaffirmant son souci permanent de ressortir la vérité, rien que la vérité afin de rendre justice. A la faveur de ce report, le Bureau du Procureur, Fatou Bensouda à jusqu’au 24 janvier 2014 pour soumettre ses observations écrites finales. La Défense quand à elle a jusqu’au 07 février de la même année pour y répondre.

COULIBALY Zoumana
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