x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le jeudi 6 juin 2013 | Partis Politiques

Procès Laurent Gbagbo: Le FPI se félicite de la décision des juges de la CPI

© Partis Politiques Par Didier ASSOUMOU
Le FPI pour une alternative de gestion des finances publiques
Samedi 04 mai 2013. Abidjan. Le FPI a organisé un séminaire portant sur le thème « Les Enjeux de la Reprise de l’Endettement de la Côte d’Ivoire par la Gouvernance Ouattara. Photo: Dr Kodjo Richard, secrétaire général par intérim du Front populaire ivoirien
Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont décidé, lundi 3 juin, de demander des informations ou des éléments de preuve supplémentaires de la part du procureur de la Cour avant de décider de la tenue d’un procès contre Laurent Gbagbo. Le FPI se prononce sur cette décision à travers un communiqué de presse.

Le lundi 3 juin 2013, la Direction du Front Populaire Ivoirien a appris, par voie de presse, que "les juges de la CPI ont estimé que le procureur n’avait pas apporté de preuves suffisantes leur permettant de confirmer les accusations de crimes contre l’humanité portées contre Laurent GBAGBO et de le renvoyer en procès."

Selon le communiqué de presse, rendu public par la Cour Pénale Internationale, les juges de la Chambre Préliminaire I ont ajourné la décision de confirmer ou non les charges de crimes contre l’humanité qui pèsent sur M. GBAGBO et "demandent au procureur d’envisager de fournir des preuves supplémentaires ou de mener des enquêtes supplémentaires".

La Direction du FPI note ainsi :
1. Que la CPI reconnait enfin que les charges pour lesquelles elle retient le Président Laurent GBAGBO à La Haye, depuis le 29 novembre 2011, sont insuffisamment fondées;
2. Que le bureau du procureur, en dépit du temps relativement long (2 ans) et des moyens colossaux dont il a bénéficiés pour mener à bien ses enquêtes, n’a pas été en mesure de produire des preuves probantes pour étayer ses accusations de crimes dont le président Laurent GBAGBO se serait rendu coupable.

C’est pourquoi, la Direction du FPI se félicite de « la décision des juges de la Chambre Préliminaire I de ne pas confirmer les charges alléguées contre le président Laurent GBAGBO… » en l’état, donnant ainsi raison au FPI qui n’a eu de cesse de proclamer l’innocence de son président-fondateur.

La Direction du FPI, qui croit profondément en la Justice, s’étonne qu’un délai supplémentaire ait été accordé au procureur « …pour rechercher de nouvelles preuves… » et s’estime, aujourd’hui plus qu’hier, fondé à demander légitimement à la CPI la libération du président Laurent GBAGBO afin de renforcer sa propre crédibilité.

La Direction du FPI, au nom des militantes et militants du Front Populaire Ivoirien, remercie le Procureur et la Défense pour avoir permis de démontrer aux yeux du monde la vacuité des accusations contre le président Laurent GBAGBO.

La Direction du FPI remercie chaleureusement tous les sympathisants nationaux, la Diaspora ivoirienne et africaine, les démocrates de toutes nationalités à travers le monde… pour leur engagement sans faille aux côtés du président Laurent GBAGBO.

Persuadée que la mise en liberté du président Laurent GBAGBO contribuera énormément à recoudre le tissu social ivoirien déchiré et constituera le socle d’une réconciliation nationale réelle, la Direction du FPI – une fois encore - invite instamment l’Union Africaine (UA) à s’impliquer fortement en demandant à l’ONU de prendre courageusement la décision équitable de la relaxe pure et simple du président Laurent GBAGBO.

Fait à Abidjan, le 5 juin 2013

Le Secrétaire Général par intérim & Porte-parole
Dr KODJO Richard

N.B: la titraille est de la rédaction
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ