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Sport Publié le vendredi 5 juillet 2013 | Le Mandat

Coupe du monde 2014 au Brésil : Le scepticisme plane sur un triomphe des ‘’Auriverdes’’ !

Un jeu excellent. Des victoires sans bavures. Le Brésil a déroulé lors de la Coupe des Confédérations 2013, à un an de sa Coupe du monde. En remportant la compétition de fort belle manière en étrillant les Champions du monde (les Espagnols) en finale, la bande à Neymar apparaît désormais comme une des favorites logiques du prochain Mondial. Mais ce genre d’aventure stratosphérique d’une équipe avant un grand événement, notamment le Mondial de football, a tendance à être insidieux pour cette dernière.
Si la Seleçao a fait preuve de solidité tout au long de cette compétition, les ‘’Auriverdes’’ n'apparaissent pourtant pas comme les favoris de leur "Copa do Mundo". Invaincu durant l'ensemble du tournoi, la bande de Neymar a brillamment décroché la Coupe des Confédérations 2013, la quatrième de la Seleçao (un record). Un succès de prestige qui ne place pourtant pas les quintuples Champion du monde dans la peau du favori à la prochaine Coupe du monde. En effet, depuis la création de la Coupe du Roi Fahd en 1992, devenue Coupe des Confédérations en 1997 par le biais de la FIFA, aucune des équipes victorieuses n'a remporté la Coupe du Monde l'année suivante. Le Brésil est d'ailleurs coutumier du fait. Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 1997, 2005 et 2009, la Seleçao n'a pu faire mieux qu'une finale en 1998, et deux quarts de finale en 2006 et 2010 l'année suivante en Coupe du monde.
Le spectre de la Coupe du monde de 1950
En 2014, le pays de "l'Ordre et du progrès", adage d'Auguste Comte, organisera la deuxième Coupe du monde de football de son histoire. Or, la précédente édition en 1950 a laissé un traumatisme immense et toujours ressenti au sein du pays du docteur Socrates. Favori de la compétition avec Ademir à la pointe de l'attaque (meilleur buteur de la compétition avec 8 buts), le Brésil s'offre une finale face à l'Uruguay à l'issue du Tour Final (pas d'élimination directe à l'époque mais un mini-championnat). Alors qu'un match nul suffit aux Brésiliens pour toucher au graal, la stupeur s'empare d'un stade Maracana chauffé à blanc puisque l'Uruguay s'impose (2-1) malgré l'ouverture du score par le Brésil signée Friaça. Fautif sur le deuxième but uruguayen, le gardien de but Moacir Barbosa devient un véritable paria dans son pays. En 2014, l'attente de tout un pays sera forte pour effacer ce mauvais souvenir toujours prégnant dans l'imaginaire collectif.
Un effectif talentueux mais inexpérimenté
En phase de reconstruction après un Mondial 2010 raté, le Brésil a retrouvé une équipe compétitive. Symbole d'une nouvelle génération talentueuse, Neymar a confirmé son statut de grand espoir en étant élu meilleur joueur de la Coupe des Confédérations. Malgré tout, ce Brésil nouveau manque un peu d'expérience au niveau international. Si cette donnée n'est pas un problème défensif avec Thiago Silva (40 sélections), David Luiz (27 sélections), Marcelo (27 sélections) et Dani Alves (68 sélections), le talon d'Achille de la Seleçao apparaît au milieu de terrain. Dans ce secteur de jeu, le jeune joueur de Chelsea, Oscar (21 ans) était le joueur le plus capé de l'effectif brésilien pour cette Coupe des confédérations 2013 avec 21 sélections seulement. Si les Luiz Gustavo (9 sélections), Hernanes (15 sélections), Paulinho (17 sélections) ne manquent pas de talents, ce manque de vécu sous le maillot national pourrait être préjudiciable à l'instant T.
Parce que l'Espagne sera revancharde mais pas que...
3 buts, un sauvetage dingue de David Luiz sur sa ligne, un penalty raté par Sergio Ramos, le Brésil a largement mérité sa victoire face à des Espagnols émoussés. Peu habitué à perdre ces 5 dernières années, la Roja est un peu redescendue sur terre. Une défaite peut-être salvatrice qui pourrait permettre aux Espagnols de se remettre en question et de relancer leur faim de titres. Sans compter que les hommes de Vicente Del Bosque sortent d'une grosse saison dans leurs clubs respectifs. L'an prochain, les calendriers des championnats européens seront modulés en fonction de la grande compétition mondiale permettant aux nations européennes de se préparer au mieux. En dehors de l'Espagne, le Brésil devra faire face à la redoutable équipe d'Allemagne. Emmenée par une génération dorée (Özil, Khedira, Neuer, Götze, Gïndogan), l'équipe de Joachim Low aimerait marier le beau jeu avec un titre et sera un des favoris logiques au Brésil. Enfin, les Auriverdes devront se méfier de leur principal rival, l'Argentine, emmené par Lionel Messi. Le quadruple Ballon d'Or devrait avoir les crocs dans un an afin de prouver qu'il est capable de gagner avec sa sélection.
Comment Neymar va digérer son passage au FC Barcelone ?
Si le Brésil peut réaliser de grandes choses en 2014, elle le devra à son nouveau bijou, Neymar. Auteur d'une excellente Coupe des Confédérations, le monsieur plus de cette Seleçao est à un tournant de sa carrière. En signant au FC Barcelone la saison prochaine, Neymar (39 sélections, 24 buts) devra se plier aux exigences du football européen. Tiendra-t-il la route physiquement et mentalement ? Saura-t-il se mettre au diapason de l'effectif catalan ? Quoiqu'il en soit, l'évolution de sa saison pourrait avoir des conséquences sur son rendement en équipe nationale. En bien comme en mal.
Mauryth GBANE
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