C’est dans l’indifférence totale des Ivoiriens que le régime Ouattara a célébré, le mercredi 7 août, le 53ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Abidjan, la capitale économique, qui naguère en pareilles circonstances grouillait de monde, ressemblait plus à une ville morte. Les quelques drapeaux tricolores posés, par endroits, sur les lampadaires, donnaient une allure triste à l’évènement. Ils étaient tous en berne. Rares étaient les habitants, à travers la Ville d’Abidjan, qui s’étaient souvenus de cette date mémorable.
Le Plateau, qui abrite le Palais présidentiel, avait tout l’air d’une tribu assiégée. Depuis les premières lueurs du jour, les forces de défense et de sécurité étaient déjà positionnées à plusieurs endroits stratégiques du quartier des affaires. Il n’était donc pas prudent pour quiconque de s’y aventurer s’il n’était pas muni d’une invitation du chef de l’Etat. Outre l’hélicoptère des forces armées de l’Opération des Nations unie en Côte d’Ivoire (Onuci), qui suivait tout le déroulement des festivités au Palais présidentiel depuis le ciel, le cordon de sécurité, mis en place pour sécuriser le périmètre de la Présidence de la République, avait tué tout l’enthousiasme qui a toujours entouré la fête nationale d’indépendance. Le Plateau était désespérément désert. Magasins, restaurants, supermarchés…, tous avaient baissé pavillon. Et les rues étaient totalement désertes. Les quelques automobiles qu’on rencontrait, par moments, n’étaient surmontés d’aucun drapeau national comme à l’accoutumée. Et, plus étonnant, c’est qu’il n’y a pas eu un seul klaxon de voiture ni une seule sirène de navire après le premier et le dernier des 101 coups de canon, tirés depuis le Palais présidentiel pour marquer le début de la célébration officielle de la fête de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. On aurait dit que les Ivoiriens, le mercredi 7 août, avaient choisi de tourner le dos à leur fête nationale.
Le Concerto de l’indépendance qui, contrairement aux années précédentes, a eu lieu le jour même de la célébration du 53ème de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, entre 16 h et 20 h, a plutôt montré un visage pâle le jour anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. «Le gouverneur a voulu, cette année, une fête sobre», a indiqué sur les réseaux sociaux, Nicolas Baba Coulibaly, responsable du service de la communication du District d’Abidjan. Il tentait ainsi de justifier pourquoi le concerto n’a pas drainé des foules cette année. Prévu préalablement pour le mardi 6 août, au Jardin du canal aux bois, à Treichville, face à Solibra, le traditionnel rendez-vous culturel par excellence a été annulé. Les organisateurs avaient évoqué deux raisons fondamentales à cette situation. La première est, selon eux, liée à des problèmes techniques. Et la seconde, à la sécurité. «Face au nombre grandissant de festivaliers qui affluaient sur les lieux et face aux risques que cela pouvait causer, la police a suggéré d’annuler purement et simplement ce concerto. Le gouverneur l’a accepté», avait aussi affirmé Nicolas Baba Coulibaly.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr
Le Plateau, qui abrite le Palais présidentiel, avait tout l’air d’une tribu assiégée. Depuis les premières lueurs du jour, les forces de défense et de sécurité étaient déjà positionnées à plusieurs endroits stratégiques du quartier des affaires. Il n’était donc pas prudent pour quiconque de s’y aventurer s’il n’était pas muni d’une invitation du chef de l’Etat. Outre l’hélicoptère des forces armées de l’Opération des Nations unie en Côte d’Ivoire (Onuci), qui suivait tout le déroulement des festivités au Palais présidentiel depuis le ciel, le cordon de sécurité, mis en place pour sécuriser le périmètre de la Présidence de la République, avait tué tout l’enthousiasme qui a toujours entouré la fête nationale d’indépendance. Le Plateau était désespérément désert. Magasins, restaurants, supermarchés…, tous avaient baissé pavillon. Et les rues étaient totalement désertes. Les quelques automobiles qu’on rencontrait, par moments, n’étaient surmontés d’aucun drapeau national comme à l’accoutumée. Et, plus étonnant, c’est qu’il n’y a pas eu un seul klaxon de voiture ni une seule sirène de navire après le premier et le dernier des 101 coups de canon, tirés depuis le Palais présidentiel pour marquer le début de la célébration officielle de la fête de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. On aurait dit que les Ivoiriens, le mercredi 7 août, avaient choisi de tourner le dos à leur fête nationale.
Le Concerto de l’indépendance qui, contrairement aux années précédentes, a eu lieu le jour même de la célébration du 53ème de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, entre 16 h et 20 h, a plutôt montré un visage pâle le jour anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. «Le gouverneur a voulu, cette année, une fête sobre», a indiqué sur les réseaux sociaux, Nicolas Baba Coulibaly, responsable du service de la communication du District d’Abidjan. Il tentait ainsi de justifier pourquoi le concerto n’a pas drainé des foules cette année. Prévu préalablement pour le mardi 6 août, au Jardin du canal aux bois, à Treichville, face à Solibra, le traditionnel rendez-vous culturel par excellence a été annulé. Les organisateurs avaient évoqué deux raisons fondamentales à cette situation. La première est, selon eux, liée à des problèmes techniques. Et la seconde, à la sécurité. «Face au nombre grandissant de festivaliers qui affluaient sur les lieux et face aux risques que cela pouvait causer, la police a suggéré d’annuler purement et simplement ce concerto. Le gouverneur l’a accepté», avait aussi affirmé Nicolas Baba Coulibaly.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr