Bouaké - Solution pratique de création de richesses en faveur des agents économiques à faibles revenus pour lutter contre une émergence à double vitesse à l’horizon 2020, l’opération ‘’Monni’’, une tontine moderne de la micro-finance le Crédit du Nord, a été lancée le samedi 10 août 2013 à la place des carnavals de Bouaké, par le maire de la commune M. Nicolas Djibo et Mme Maïmouna Koné-Faber, présidente de la Coordination générale de lutte contre la pauvreté (Cglp).
Les milliers de jeunes au chômage et les agents économiques à faibles revenus dans la commune de Bouaké peuvent pousser un ouf de soulagement. Avec l’opération ‘’MONNI’’ activée le samedi dernier, les uns auront de l’emploi et les autres des microcrédits pour accroître leurs volumes d’affaires. Procédant au lancement de cette opération à laquelle a pris part majoritairement les femmes estimées à plus de 700, le maire Djibo Nicolas l’a apprécié comme étant un outil pratique d’épanouissement socio-économique. «En mettant à disposition un système fluide de micro-financements viables, le Crédit du Nord s’engage à nos côtés à s’attaquer à la racine du mal en permettant aux femmes, l’une des franges les plus vulnérables de la population, longtemps exclues du système ordinaire de crédit, de booster leurs activités génératrices de revenus et de devenir économiquement productives et autonomes’’, a-t-il estimé. Non sans exhorter les acteurs socio-économiques à faibles revenus à ne pas perdre de vue l’esprit de ce microcrédit qui est l’accroissement du volume d’affaires par la hausse du financement. «Les fonds qui seront mis à votre disposition ne sont pas destinés à des dépenses de consommation, à l’organisation des mariages et baptêmes. Si tel était le cas, Mme Faber, qui a été la cheville ouvrière de ce partenariat entre nous et le Crédit du Nord, ne se serait pas autant engagée. Il faut tirer profit de ‘’Monni’’ et en faire un catalyseur de développement social pour vous sortir de l’extrême pauvreté et vous offrir des conditions de vie décentes’’, a-t-il vivement exhorté. De son côté, le directeur général du Crédit du Nord, initiateur de la tontine ‘’MONNI’’, M. Touré Adama a précisé qu’il s’agit d’une tontine individuelle pour répondre aux soucis d’épargne des personnes à faibles revenus et moderne parce que s’appuyant sur des outils innovants (téléphone portable et imprimante Bluetooth).
Une tontine moderne et sécurisée pour l’épanouissement des faibles «C’est une tontine fiable et sécurisée qui appartient à une structure crédible reconnue par l’Etat, avec possibilité pour le client de réclamer à tout instant un relevé de compte. La collecte des cotisations est effectuée par des agents du Crédit du Nord, munis d’un téléphone portable et d’une imprimante Bluetooth, qui se chargent, par la suite de déverser le montant perçu sur le compte du client. MONNI est ouverte à toute personne qui veut y souscrire et cotiser. Pour ce faire, le souscripteur devra acheter un carnet au prix de 500 F, choisir sa mise journalière, comprise entre 500 F et 10.000 F, en indiquant la durée de cotisation qui s’étend entre un et trois mois. Au terme du contrat, le remboursement des clients se fait avec le prélèvement d’une mise journalière sur chaque mois de cotisation. Et le client peut bénéficier d’un crédit allant jusqu’à trois fois le montant de sa cotisation », a précisé le premier responsable de la banque LCN. Bien avant, facilitatrice du partenariat entre la mairie et le Crédit du Nord (LCN), et chef d’orchestre de la mobilisation des populations à la cérémonie de lancement, Mme Faber, présidente de la Cglp, a signifié que son geste participe de son engagement citoyen à aider les personnes vulnérables à sortir de la précarité en exerçant dignement une activité génératrice de revenus. «Dans la dynamique de la construction de la Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020, ambition chère au Président Alassane Ouattara, nous venons de poser ce jour les jalons de la lutte contre une émergence à double vitesse à l’échéance prévue. MONNI va, non seulement, donner du travail à nos jeunes sans emploi qui vont collecter les cotisations, mais aussi et surtout elle va créer la richesse chez les personnes économiquement faibles et favoriser ainsi une croissance inclusive qui est le gage d’une émergence ivoirienne forte pour tous, d’une émergence ressentie et vécue par tous», dira-t-elle.
Edgard Kouassi
Lancement de l’opération ‘’Monni’’, tontine moderne et sécurisée : Le message du maire Djibo Nicolas
Nous nous retrouvons ce matin dans le cadre du lancement de l’opération « Monni, une tontine sécurisée», une cérémonie très attendue par les femmes quotidiennement confrontés aux dures réalités de cette Côte d’Ivoire post-crise. En effet, alors que le pays se relève d’une décennie de crises multiformes, les femmes restent marginalisées et n’ont souvent pas accès aux outils nécessaires pour leur épanouissement. En milieu rural, selon des experts, 75% des femmes vivent en dessous du seuil de pauvreté. Et dans le milieu urbain, les Ivoiriennes ne sont guère mieux loties. Quand on se réfère au taux de pauvreté dans les différentes régions, les femmes de zones ex- Centre nord et ouest sont dans le peloton de tête. A Bouaké, avec l’accroissement du chômage et la rareté des emplois, les charges familiales continuent d’être quasiment du ressort de nos femmes. Commerçantes pour les unes, artisanes pour les autres, elles continuent de joindre difficilement les deux bouts, pour assurer la pitance quotidienne dans leurs foyers et les frais d’écolage des enfants. Mais ce qui complique leur cas, ce sont les difficultés qu’elles éprouvent pour bénéficier de crédits leur permettant ainsi de booster leurs activités génératrices de revenus et subvenir à leurs besoins fondamentaux.
Mesdames et Messieurs
Chers initiateurs de la présente opération
Au regard de tout ce qui précède, il est importe de dire que vous faites œuvre utile. Car, en mettant à la disposition des femmes un système fluide de micro-financements, vous vous attaquer à la racine du mal. Il est d’une évidence que l’une des principales sources de la pauvreté dans notre pays demeure l’insuffisance de mécanismes de financement adaptés aux activités et aux besoins des populations, dont une grande partie est exclue du financement bancaire classique. Par votre programme de microcrédit ou ‘‘Monni’’ en langue malinké, vous favoriser le drainage des ressources nécessaires au financement des activités des femmes de Bouaké, l’une des franges les plus vulnérables de la population aux fins de les rendre économiquement productives. Le maire que je suis se trouve particulièrement soulagé car votre but consiste à réduire la pauvreté dans notre ville et localités environnantes et offrir à nos concitoyennes les conditions d’une vie décente.
Lors de nos visites dans les quartiers et villages de notre circonscription en période électorale, nous avions pu nous rendre compte des conditions réelles de vie des populations. Nous avions également pu constater que la faiblesse, disons l’absence de revenus a fait perdre espoir à bon nombre de nos populations, particulièrement les jeunes et les femmes. Face à ce constat, vous comprenez dès lors mon engagement à susciter les grands travaux à haute intensité de main d’œuvre (Construction du marché central), à valoriser nos bas-fonds (Aides aux cultures maraichères, à la riziculture), à créer les conditions d’un environnement favorable aux affaires afin d’impulser les investissements privés créateurs d’emplois.
Mesdames et Messieurs,
Honorables invités.
A tout ceci, s’ajoute le développement de la micro finance. Véritable outil de lutte contre la pauvreté, elle permet de toucher directement et à moindre coût ceux là même qui de par la précarité de leur situation économique et sociale, se sentent exclus du système ordinaire de crédits. La promotion de la micro-finance et son approfondissement au sein du système financier de notre ville figurent en bonne place dans la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté de la politique de développement de la commune de Bouaké. Ceci, pour vous dire, très chers initiateurs, que la municipalité que nous dirigeons, sera à vos côtés pour le bonheur de femmes. Car, nous restons convaincus qu’une femme jouissant d’une autonomie financière est un atout, non seulement, pour ses enfants, pour son époux, mais aussi et surtout, pour la cité dans laquelle elle vit.
Chers concitoyennes
Chers mères, chers sœurs
Potentielles bénéficiaires de programme de microcrédits, nous vous invitons à ne pas perdre de vue ceci. Les financements qui seront mis à votre disposition ne sont pas destinés à des dépenses de consommation, mais plutôt à développer vos activités génératrices de revenus. Ils, faut-il le rappeler, doivent être remboursés pour être mis à la disposition d’autres femmes. Seul le recyclage effectif des fonds assurera la pérennité des actions prévues dans le cadre de cette initiative.
Honorables Invités
Mesdames et Messieurs ;
Nous ne saurions terminer nos propos sans encourager le Crédit du Nord et Madame Maimouna Faber. Nous les exhortons à persévérer dans leur élan. La réussite des femmes ayant bénéficié de la micro-finance, prouve que, la micro-finance sécurisée est une bonne alternative à la pauvreté et un véritable catalyseur de développement social et économique. Ensemble, nous devons continuer à promouvoir la micro-finance, afin d’aider nos sœurs à se défaire de l’extrême pauvreté.
Excellente journée à toutes et à tous,
Je vous remercie.
Les milliers de jeunes au chômage et les agents économiques à faibles revenus dans la commune de Bouaké peuvent pousser un ouf de soulagement. Avec l’opération ‘’MONNI’’ activée le samedi dernier, les uns auront de l’emploi et les autres des microcrédits pour accroître leurs volumes d’affaires. Procédant au lancement de cette opération à laquelle a pris part majoritairement les femmes estimées à plus de 700, le maire Djibo Nicolas l’a apprécié comme étant un outil pratique d’épanouissement socio-économique. «En mettant à disposition un système fluide de micro-financements viables, le Crédit du Nord s’engage à nos côtés à s’attaquer à la racine du mal en permettant aux femmes, l’une des franges les plus vulnérables de la population, longtemps exclues du système ordinaire de crédit, de booster leurs activités génératrices de revenus et de devenir économiquement productives et autonomes’’, a-t-il estimé. Non sans exhorter les acteurs socio-économiques à faibles revenus à ne pas perdre de vue l’esprit de ce microcrédit qui est l’accroissement du volume d’affaires par la hausse du financement. «Les fonds qui seront mis à votre disposition ne sont pas destinés à des dépenses de consommation, à l’organisation des mariages et baptêmes. Si tel était le cas, Mme Faber, qui a été la cheville ouvrière de ce partenariat entre nous et le Crédit du Nord, ne se serait pas autant engagée. Il faut tirer profit de ‘’Monni’’ et en faire un catalyseur de développement social pour vous sortir de l’extrême pauvreté et vous offrir des conditions de vie décentes’’, a-t-il vivement exhorté. De son côté, le directeur général du Crédit du Nord, initiateur de la tontine ‘’MONNI’’, M. Touré Adama a précisé qu’il s’agit d’une tontine individuelle pour répondre aux soucis d’épargne des personnes à faibles revenus et moderne parce que s’appuyant sur des outils innovants (téléphone portable et imprimante Bluetooth).
Une tontine moderne et sécurisée pour l’épanouissement des faibles «C’est une tontine fiable et sécurisée qui appartient à une structure crédible reconnue par l’Etat, avec possibilité pour le client de réclamer à tout instant un relevé de compte. La collecte des cotisations est effectuée par des agents du Crédit du Nord, munis d’un téléphone portable et d’une imprimante Bluetooth, qui se chargent, par la suite de déverser le montant perçu sur le compte du client. MONNI est ouverte à toute personne qui veut y souscrire et cotiser. Pour ce faire, le souscripteur devra acheter un carnet au prix de 500 F, choisir sa mise journalière, comprise entre 500 F et 10.000 F, en indiquant la durée de cotisation qui s’étend entre un et trois mois. Au terme du contrat, le remboursement des clients se fait avec le prélèvement d’une mise journalière sur chaque mois de cotisation. Et le client peut bénéficier d’un crédit allant jusqu’à trois fois le montant de sa cotisation », a précisé le premier responsable de la banque LCN. Bien avant, facilitatrice du partenariat entre la mairie et le Crédit du Nord (LCN), et chef d’orchestre de la mobilisation des populations à la cérémonie de lancement, Mme Faber, présidente de la Cglp, a signifié que son geste participe de son engagement citoyen à aider les personnes vulnérables à sortir de la précarité en exerçant dignement une activité génératrice de revenus. «Dans la dynamique de la construction de la Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020, ambition chère au Président Alassane Ouattara, nous venons de poser ce jour les jalons de la lutte contre une émergence à double vitesse à l’échéance prévue. MONNI va, non seulement, donner du travail à nos jeunes sans emploi qui vont collecter les cotisations, mais aussi et surtout elle va créer la richesse chez les personnes économiquement faibles et favoriser ainsi une croissance inclusive qui est le gage d’une émergence ivoirienne forte pour tous, d’une émergence ressentie et vécue par tous», dira-t-elle.
Edgard Kouassi
Lancement de l’opération ‘’Monni’’, tontine moderne et sécurisée : Le message du maire Djibo Nicolas
Nous nous retrouvons ce matin dans le cadre du lancement de l’opération « Monni, une tontine sécurisée», une cérémonie très attendue par les femmes quotidiennement confrontés aux dures réalités de cette Côte d’Ivoire post-crise. En effet, alors que le pays se relève d’une décennie de crises multiformes, les femmes restent marginalisées et n’ont souvent pas accès aux outils nécessaires pour leur épanouissement. En milieu rural, selon des experts, 75% des femmes vivent en dessous du seuil de pauvreté. Et dans le milieu urbain, les Ivoiriennes ne sont guère mieux loties. Quand on se réfère au taux de pauvreté dans les différentes régions, les femmes de zones ex- Centre nord et ouest sont dans le peloton de tête. A Bouaké, avec l’accroissement du chômage et la rareté des emplois, les charges familiales continuent d’être quasiment du ressort de nos femmes. Commerçantes pour les unes, artisanes pour les autres, elles continuent de joindre difficilement les deux bouts, pour assurer la pitance quotidienne dans leurs foyers et les frais d’écolage des enfants. Mais ce qui complique leur cas, ce sont les difficultés qu’elles éprouvent pour bénéficier de crédits leur permettant ainsi de booster leurs activités génératrices de revenus et subvenir à leurs besoins fondamentaux.
Mesdames et Messieurs
Chers initiateurs de la présente opération
Au regard de tout ce qui précède, il est importe de dire que vous faites œuvre utile. Car, en mettant à la disposition des femmes un système fluide de micro-financements, vous vous attaquer à la racine du mal. Il est d’une évidence que l’une des principales sources de la pauvreté dans notre pays demeure l’insuffisance de mécanismes de financement adaptés aux activités et aux besoins des populations, dont une grande partie est exclue du financement bancaire classique. Par votre programme de microcrédit ou ‘‘Monni’’ en langue malinké, vous favoriser le drainage des ressources nécessaires au financement des activités des femmes de Bouaké, l’une des franges les plus vulnérables de la population aux fins de les rendre économiquement productives. Le maire que je suis se trouve particulièrement soulagé car votre but consiste à réduire la pauvreté dans notre ville et localités environnantes et offrir à nos concitoyennes les conditions d’une vie décente.
Lors de nos visites dans les quartiers et villages de notre circonscription en période électorale, nous avions pu nous rendre compte des conditions réelles de vie des populations. Nous avions également pu constater que la faiblesse, disons l’absence de revenus a fait perdre espoir à bon nombre de nos populations, particulièrement les jeunes et les femmes. Face à ce constat, vous comprenez dès lors mon engagement à susciter les grands travaux à haute intensité de main d’œuvre (Construction du marché central), à valoriser nos bas-fonds (Aides aux cultures maraichères, à la riziculture), à créer les conditions d’un environnement favorable aux affaires afin d’impulser les investissements privés créateurs d’emplois.
Mesdames et Messieurs,
Honorables invités.
A tout ceci, s’ajoute le développement de la micro finance. Véritable outil de lutte contre la pauvreté, elle permet de toucher directement et à moindre coût ceux là même qui de par la précarité de leur situation économique et sociale, se sentent exclus du système ordinaire de crédits. La promotion de la micro-finance et son approfondissement au sein du système financier de notre ville figurent en bonne place dans la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté de la politique de développement de la commune de Bouaké. Ceci, pour vous dire, très chers initiateurs, que la municipalité que nous dirigeons, sera à vos côtés pour le bonheur de femmes. Car, nous restons convaincus qu’une femme jouissant d’une autonomie financière est un atout, non seulement, pour ses enfants, pour son époux, mais aussi et surtout, pour la cité dans laquelle elle vit.
Chers concitoyennes
Chers mères, chers sœurs
Potentielles bénéficiaires de programme de microcrédits, nous vous invitons à ne pas perdre de vue ceci. Les financements qui seront mis à votre disposition ne sont pas destinés à des dépenses de consommation, mais plutôt à développer vos activités génératrices de revenus. Ils, faut-il le rappeler, doivent être remboursés pour être mis à la disposition d’autres femmes. Seul le recyclage effectif des fonds assurera la pérennité des actions prévues dans le cadre de cette initiative.
Honorables Invités
Mesdames et Messieurs ;
Nous ne saurions terminer nos propos sans encourager le Crédit du Nord et Madame Maimouna Faber. Nous les exhortons à persévérer dans leur élan. La réussite des femmes ayant bénéficié de la micro-finance, prouve que, la micro-finance sécurisée est une bonne alternative à la pauvreté et un véritable catalyseur de développement social et économique. Ensemble, nous devons continuer à promouvoir la micro-finance, afin d’aider nos sœurs à se défaire de l’extrême pauvreté.
Excellente journée à toutes et à tous,
Je vous remercie.
