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Politique Publié le mercredi 14 août 2013 | Xinhua

Côte d’Ivoire: polémique autour d’une visite officielle dans la région natale de Laurent Gbagbo

© Xinhua Par PRISCA
Coopération ivoiro-francaise : Une délégation de l`Assemblée nationale française offre des présents au Président Soro Guillaumee
Vendredi 19 octobre 2012. Assemblée Nationale, au Plateau. Le président de l’Assemblée nationale, Soro Guillaume reçoit une délégation de députés français
ABIDJAN -- La polémique enfle autour de la visite officielle du président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, jeudi à Gagnoa (centre-ouest), région natale de l'ex-président Laurent Gbagbo en détention à La Haye.

Le président de l'Assemblée nationale se rend à Gagnoa sur invitation du Collectif des chefs de village du département pour l'inauguration officielle du siège du Collectif bâti à Garahio, dans la commune de Gagnoa.

Guillaume Soro devrait profiter de son séjour pour visiter Mama, village natal de Laurent Gbagbo, mais également Gnaliépa, village de sa mère en exil au Ghana depuis la fin de la crise post-électorale, et Kpogrobé, village de Charles Blé Goudé, l'ex-chef des "Jeunes patriotes" (farouches partisans de M. Gbagbo), en détention à Abidjan.

Dès l'annonce de la visite du président de l'Assemblée nationale, les réactions de réprobation ont fusé de partout.

Dans un communiqué mardi, le Collectif des cadres du département de Gagnoa a appelé le président de l'Assemblée nationale à "limiter sa visite à la commune de Gagnoa au regard de l'objet principal annoncé" et à renoncer aux étapes de Mama, Gnaliépa et Kpogrobé, s'interrogeant sur "la motivation réelle d'une telle visite dans ces villages symboles" où le "traumatisme a été très grand" après la chute de Laurent Gbagbo le 11 avril 2011.

Selon le communiqué, "la majorité" de la population du département est "scandalisée" par ces visites annoncées dans les villages de ces personnalités qui constituent pour elle "des symboles" même en étant dans les liens de la détention ou en exil.

"Nous ressentons cette visite comme une opération de diabolisation, d'humiliation voire de soumission", affirme le Collectif des cadres.

"Face à cette situation qui divise plus qu'elle ne rassemble, il importe de faire preuve de discernement et de responsabilité pour préserver les chances de succès de la réconciliation", conclut le communiqué.
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