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Politique Publié le lundi 2 septembre 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Caravane du pardon et de la repentance / Zadi Djédjé depuis Sikensi : ‘‘La Côte d’Ivoire n’a plus besoin de propos durs’’

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Activités du ministre d`Etat, ministre de l`Intérieur: Hamed Bakayoko à Port-Bouët, à l`invitation de la Coalition de la jeunesse patriotique
Mercredi 24 octobre 2012. Abidjan. Centre pilote de Port-Bouët. Le ministre d`Etat, ministre de l`Intérieur, Hamed Bakayoko échange avec la coalition de la jeunesse patriotique pour la paix et le pardon de Zadi Djédjé
Pour sa première étape, la ''Caravane du pardon et de la repentance'', lancée le vendredi 23 août 2013 par le président de la Coalition des jeunesses patriotes pour la paix et la réconciliation (CJPPR), Zadi Djédjé, était le samedi 31 août à Sikensi dans la région des Grands ponts. Après le rituel d’accueil et les civilités, Zadi Djédjé a livré son message aux populations. Message axé sur la repentance et la nécessité du pardon en Côte d’Ivoire. Pour lui les auteurs de la crise ivoirienne se trouvent dans la classe politique. Aussi, a-t-il invité celle-ci à la retenue. ‘’ Ce sont les hommes politiques qui ont mis le pays dans cette situation. Nous devons prôner la paix et la réconciliation. La Côte d'Ivoire n'a plus besoin de propos durs. Chers parents de Sikensi, vieux et jeunes, femmes et enfants, dites non à la violence en Côte d'Ivoire. Dénoncez tous ceux qui cachent encore des armes et qui sont tapis dans l'ombre. Qu'on arrête de mettre la vie des jeunes en danger. (…) Il faut que chacun désarme son cœur. Laurent Gbagbo, son épouse Simone, Charles Blé Goudé, sont certes encore en prison mais un jour, ils vont sortir. C'est pourquoi je vous demande de pardonner. Ce que nous avons vécu pendant 10 ans doit nous servir de leçon. Il faut que le FPI change de stratégie. Il faut éviter de mettre la vie des jeunes en danger’’, a-t-il exhorté. Le président de la Cjppr a appelé les uns et les autres à faire un pas décisif en demandant pardon. Au nom de tous les chefs, Akoua N'guessan Simplice a souhaité que Sikensi ne soit plus « une zone rouge » comme l'avait annoncé le ministre de la Défense, Paul Koffi Koffi, lors de son dernier passage dans la région. Sikensi est certes un bastion de Laurent Gbagbo, mais les populations, à l'en croire, n'aspirent pas à la guerre. Il a même souhaité que le président de la République, Alassane Ouattara, vienne en visite officielle dans leur département. Au cours de ce meeting, le caravanier a publiquement rendu hommage et exprimé sa reconnaissance au ministre d’Etat, Hamed Bakayoko, pour son soutien aux jeunes patriotes.

SD
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