Présents lundi dernier, sur le plateau des Sports de la télévision (Rti1), le capitaine des Eléphants, Didier Drogba et le milieu de terrain Yaya Touré ont tenu à démentir les rumeurs de mésentente qui règnerait entre les deux internationaux de la sélection ivoirienne de football. «Je ne sais pas ce que les gens racontent, il n’y a rien entre Drogba, qui est mon grand frère et moi. Nous les jeunes de l’équipe, nous ne pouvons rien faire sans demander l’avis de nos aînés», a indiqué Yaya. Et Drogba de renchérir «il faut que les gens arrêtent, nous sommes comme des frères en équipe nationale. Il n’y a jamais eu de problèmes de coup-franc. Lorsqu’il y a une faute et que Yaya sent qu’il peut faire la différence, il le fait». Pour les deux hommes, il n’y a pas le feu à la maison. Ce qui a conforté le sélectionneur Sabri Lamouchi, également présent sur le plateau, qui a appelé les Ivoiriens à se mobiliser samedi prochain, afin de soutenir leur équipe nationale face aux Lions de l’Atlas du Maroc. «Quand on écoute des responsables comme Drogba et Yaya, je pense qu’on ne peut qu’être fier d’avoir une telle équipe. Il n’y a donc pas de raison que le stade Houphouët-Boigny ne soit pas plein», a estimé le technicien. Depuis 2006 et la finale manquée de la Can en Egypte, les Eléphants de Côte d’Ivoire sont chaque fois les favoris du rendez-vous africain du football. Mais jamais, ils ne sont montés sur la première marche du podium. Finaliste en 2012 au Gabon et en Guinée Equatoriale, ils avaient perdu face à la Zambie. Pour certains observateurs, le malaise était profond au sein de la sélection ivoirienne. Et des images des gestes répulsifs de Yaya à l’endroit de Drogba avaient fait le tour du monde. En dépit de toute cette réalité, les concernés ont tenu à rassurer les Ivoiriens. Tant mieux.
Alexis Adélé (adele_alexis@yahoo.fr)
Alexis Adélé (adele_alexis@yahoo.fr)
