Odienné – Les lois relatives à l’apatridie, au foncier, à la nationalité, au code de mariage et au binôme coton-anacarde votées au cours de la session extraordinaire du 12 au 23 août ont été expliquées mercredi aux populations de la commune d’Odienné.
Initiée et animée par le député d’Odienné-commune et vice président à l’Assemblée nationale, Touré Yacouba, la séance d’information s’est déroulée sous la présidence du secrétaire général de la préfecture d’Odienné, Chérif Brahima.
Touré Yacouba a dans un premier temps indiqué que si tous les observateurs de la scène politique ivoirienne sont unanimes sur le fait que le problème identitaire est la principale cause des crises successives qu’a connues la Côte d’Ivoire, il était nécessaire qu’au moment où le pays veut aller à la réconciliation, que toutes les questions « confligènes » relatives à la nationalité et au foncier soit réglées.
Le parlementaire a ensuite expliqué que la loi sur à l’apatridie autorise le Président de la République à ratifier les conventions relatives à l’apatridie. Ce qui, a-t-il précisé, permettra de donner un statut d’apatride aux personnes vivant sur le sol ivoirien ne possédant aucun papier et qui ne sont rattachées au aucun pays.
Loin de brader le pays, la loi sur la nationalité vise à normaliser et à clarifier la position de tous de sorte à éviter les situations qui ont conduit à la grave crise que nous avons connue, a souligné Touré Yacouba, notant que les députés sont élus pour défendre les intérêts du pays et des citoyens et qu'ils en ont conscience.
Parlant du code foncier, M. Touré a dit que celui de 1998 n’a pas changé mais qu’un délai de 10 ans a été accordé aux propriétaires terriens pour faire immatriculer leurs propriétés, indiquant que le foncier et la nationalité vont de paire.
A propos du binôme coton-anacarde, Touré Yacouba a enfin rassuré les paysans de sa circonscription que les textes votés leur garantissent une meilleure rémunération de leur travail.
(AIP)
gem/cmas
Initiée et animée par le député d’Odienné-commune et vice président à l’Assemblée nationale, Touré Yacouba, la séance d’information s’est déroulée sous la présidence du secrétaire général de la préfecture d’Odienné, Chérif Brahima.
Touré Yacouba a dans un premier temps indiqué que si tous les observateurs de la scène politique ivoirienne sont unanimes sur le fait que le problème identitaire est la principale cause des crises successives qu’a connues la Côte d’Ivoire, il était nécessaire qu’au moment où le pays veut aller à la réconciliation, que toutes les questions « confligènes » relatives à la nationalité et au foncier soit réglées.
Le parlementaire a ensuite expliqué que la loi sur à l’apatridie autorise le Président de la République à ratifier les conventions relatives à l’apatridie. Ce qui, a-t-il précisé, permettra de donner un statut d’apatride aux personnes vivant sur le sol ivoirien ne possédant aucun papier et qui ne sont rattachées au aucun pays.
Loin de brader le pays, la loi sur la nationalité vise à normaliser et à clarifier la position de tous de sorte à éviter les situations qui ont conduit à la grave crise que nous avons connue, a souligné Touré Yacouba, notant que les députés sont élus pour défendre les intérêts du pays et des citoyens et qu'ils en ont conscience.
Parlant du code foncier, M. Touré a dit que celui de 1998 n’a pas changé mais qu’un délai de 10 ans a été accordé aux propriétaires terriens pour faire immatriculer leurs propriétés, indiquant que le foncier et la nationalité vont de paire.
A propos du binôme coton-anacarde, Touré Yacouba a enfin rassuré les paysans de sa circonscription que les textes votés leur garantissent une meilleure rémunération de leur travail.
(AIP)
gem/cmas
