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Société Publié le samedi 28 septembre 2013 | AIP

Plus d’un million d’enfants impliqués dans le travail dangereux en Côte d’Ivoire

Le directeur international du Projet cacao au Bureau international du travail (BIT), Boua Bi Sémien Honoré, a affirmé à Daloa (centre-ouest, région du Haut-Sassandra) que le nombre d'enfants victimes de la traite et du travail forcé a augmenté en Côte d'Ivoire, en raison de la décennie de crises.

M. Boua Bi qui intervenait dans le cadre d'un atelier de renforcement des capacités des applicateurs de la loi sur les pires formes de travail des enfants, a révélé, mercredi, que, selon une enquête menée par l'INS en 2010, plus de 1.600.000 enfants, de 5 à 17 ans, sont encore employés dans le travail à abolir dont 522.000 dans le travail dangereux.

L'atelier de trois jours organisé par le BIT, dans le cadre de son programme international pour l'abolition du travail des enfants (IPEC), notamment le projet WAP-ECOWAS II, vise à contribuer à éradiquer le travail des enfants par le renforcement des connaissances des forces de sécurité, des compétences des agents judiciaires et appropriés, chargés de l'application des lois, en vue de les rendre plus efficaces dans la lutte contre la traite et le travail des enfants.

En Côte d'Ivoire, les résultats d'une autre étude menée en 2008, selon les experts du BIT, rapporte que 25% des enfants, de 5 à 17 ans, sont économiquement actifs quand 58% sont utilisés dans l'agriculture, 23% dans le commerce et 10% dans l'industrie.

Selon la même enquête, environ le cinquième des enfants travaillant dans l'agriculture a été identifié comme travailleur dans le secteur du cacao et du café.

Pour combattre ce phénomène, le gouvernement ivoirien, avec l'appui des ses partenaires, a adopté, selon le BIT, un certain nombre de mesures et de politiques dont le plan national de lutte contre la traite, l'exploitation et le travail des enfants.

Ce plan, dit-on, a pour objectif de réduire l'incidence du travail des enfants d'ici à 2014.

Plusieurs acteurs dont les membres des forces de sécurité, appelés à identifier les victimes de traite et à poursuivre les auteurs, ont un rôle prépondérant dans l'atteinte des objectifs. D'où l'importance de l'atelier qui a abordé entre autres thèmes, le cadre juridique international et national en matière de travail des enfants, les techniques d'identification des enfants victimes de traite, le système de signalement et de prise en charge des enfants victimes, par un exercice pratique au corridor Daloa-Bouaflé.

Aip
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