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Showbizz Publié le dimanche 6 octobre 2013 | Abidjan.net

Concert John Yalley : orgie de sons et d’émotion pour un come back réussi

© Abidjan.net Par DR
John Yalley, artiste musicien

Annoncée à grand renfort de pub, la grand-messe du Zêzê pop a eu lieu ce samedi 05 octobre 2013, comme prévu, sur une esplanade du Palais de la Culture d’Abidjan devenue depuis 18h un Woodstock à l’ivoirienne.
En 1h30mn chrono (19h50-21h20), et avec 14 titres revisités plus 2 inédits tous aussi enflammés les uns que les autres, John Yalley a soldé tous les comptes dus à l’absence que son exil de 3 ans a causé chez ses fans. Ils étaient au moins 2000. Ils sont venus ; ils l’ont vu ; lui, il les a convaincus et a assuré comme à son habitude, à l’occasion d’un concert qui a su bien mêler émotion des retrouvailles entre l’officiant est ses ‘ouailles’ et entre les fans eux-mêmes ; orgie de sons et de couleurs et dextérité du back up conduit par Lazare Gaman (clavier, synthé), son fils Steven Gaman (batterie), le Trinidadien Rick Léon James (basse) et l'Italien Luca Faraone (lead-guitare) tous au sommet de leur doigté et baguettes.
Lorsqu’à 20h23, à mi-parcours de l’interprétation en duo du célèbre ‘You o Non’, Yalley passe le flambeau au jeune Gnahoré Meuty Junior, son imitateur au concours musical national Star Karaoké 2013 dont le gamin a été le lauréat, et qu’il annonce que «bientôt, il va falloir que j’arrête la scène», le public qui est en transe comprend tout de suite que le chef sait d’où il vient, où il va et que la relève est désormais assurée.
Autre moment d’émotion, John Jay, MC du jour, rendu ‘fou’ par le flow du chef, au passage du titre ‘Glou Min Gnoa’ et qui s’est littéralement délesté de ses habits et s’est prosterné comme pour recevoir ‘l’onction du Kiffy’.
Pour tout dire, ‘Pagnou’, le tube d’ouverture ; ‘Yigbé Dah’ ; ‘Djolo’ ; ‘Silè ; ‘Lago Djokpa ; ‘Tou o Toula’ ; ‘Tou O’; ‘Mazi A Youa’ ; ‘Esprit’ ; ‘Plélé Plélé et enfin ‘Gnou Pota, ont donné d’apprécier les qualités des musiciens qui accompagnent le Kiffy. Le jeu de Luca Faraone s’inscrit résolument dans la lignée des Carlos Santana et autres Mark Knofler. Léon James, couvert de ses dreads et égal à lui-même rappelle étrangement les slaps de Richard Bona. Le vieux père Lazare Gaman au clavier a dirigé la manœuvre et son rejeton Steven a bien rendu la politesse au public, lui qui se présente aujourd’hui comme un digne successeur des James Anobil, Amara Diabaté ‘Dany’ et Chris de Bagnon.
Que dire de ‘Djiza Akenou’ (invite à tout remettre au Tout-puissant, en s’abstenant de se mêler de querelles inutiles) et de ‘L’Hymne au travail’, ses prochains tubes que Yalley a interprété en solo, guitare électrique en main, dans un style très Tracy Chapman ? Communion totale. Simplement.
Même s’il n’a plus la fougue de ses concerts des années 95 et 2000-2008, à 58 ans, John Yalley reste égal à lui-même. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’un journal people bien connu à Abidjan a battu le rappel d’un administrateur civil, ancien journaliste, spécialiste de la chose musicale, pour un compte rendu qu’il veut mémorable dans son canard à paraître. Avé Yalley ! Et bravo à Canta Production, la structure initiatrice du concert, qui n’a pas lésiné sur les conditions de vente des billets qu’elle a largement sécurisé.

Une correspondance particulière
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