x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mercredi 9 octobre 2013 | Le Patriote

Une campagne de déstabilisation contre la CPI

© Le Patriote Par Atteby
FPI: Cérémonie de passation des charges entre Miaka Ouretto et Affi N`Guessan
Samedi 7 septembre 2013. Abidjan. Le président statutaire du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N’guessan a repris les rênes du parti au cours d’une cérémonie de passation des charges avec son intérimaire, Sylvain Miaka Ourétto.
Cela ne fait l’ombre d’aucun secret. La Cour pénale internationale (CPI) est accusée de tous les péchés par le Front populaire ivoirien(FPI) et ses sbires. C’est une véritable campagne de dénigrement qui est orchestrée par les pourfendeurs à l’endroit de la Juridiction internationale. Objectif visé, aboutir à sa déstabilisation. L’argument brandi : la CPI n’est pas crédible au motif qu’elle travaille pour un seul camp. Les partisans de cette thèse estiment que c’est parce que Laurent Gbagbo a travaillé contre les Puissances occidentales qu’il se trouve, aujourd’hui à La Haye. Pour eux, le président du régime déchu est simplement victime de l’impérialisme occidental alors qu’il n’en est rien du tout. La présence de Laurent Gbagbo à la CPI est la résultante du drame qui a fait plus de 3000 morts pendant la crise postélectorale. Laurent Gbagbo est à la vérité, accusé de quatre chefs de crimes contre l’humanité en vertu de l’article 7 du Statut, à savoir meurtre, viol et autres délits sexuels, violence, actes inhumains et persécutions. Les personnes qui font ce faux procès à la CPI, l’accuse en plus, de vouloir protéger un camp au profit de l’autre. Des accusations non fondées surtout que comme l’ont indiqué les Juges, les enquêtes vont s’étendre jusqu’aux crimes commis pendant la crise de 2002. Laurent Gbagbo est en détention à la Haye parce que les Juges avaient demandé au Procureur de la CPI d’enquêter dans un premier temps, essentiellement sur les violences qui concernent la crise postélectorale. On le sait, le tapage effectué par les frontistes à ce sujet, vise à faire croire à l’opinion que la Cour pénale internationale n’est pas un instrument crédible. D’autant qu’ils la présente comme une juridiction partisane. Certains dirigeants africains embouchent la même trompette. Leurs accusations sont faites à dessein et les chefs d’Etat qui reprochent à cet instrument juridique international d’être partisan, savent en réalité, ce qu’ils ont posé comme actes.
COULIBALY Zoumana
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ