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Région Publié le jeudi 17 octobre 2013 | Le Patriote

Man/ Succession de l’honorable Bakayoko Moussa : Trois candidatures déclarées au RDR

La succession au poste de l’honorable Bakayoko Moussa, député de Man, est ouverte. Suite au décès de ce dernier à la fin du mois d’août, les tractations au sein des partis politiques en vue de le remplacer vont bon train. Au RDR, sa formation politique, trois candidats se sont déclarés et parmi lesquels, le parti devra probablement faire un choix pour le représenter à ces partielles. Il s’agit de Bamba Souleymane, président des « Grins » de Côte d’Ivoire, Maméry Soumahoro, député suppléant et de Kéïta Ahmed dit Bossmen, militant de base. Le premier cité est, pour l’heure, le seul qui a concrétisé son intention de candidature pour le compte du RDR en allant déposer ses dossiers au siège local du parti le jeudi 03 octobre dernier. Tandis que les deux autres tentent tant bien que mal de rallier les militants à leur cause sur le terrain à Man. Pour Bamba Souleymane, les motivations de sa candidature résultent du fait que « le RDR a besoin d’hommes de conviction pour accompagner et soutenir les actions du président de la République». « Nous nous sentons l’âme de remplir valablement cette fonction », assure t-il. Quant à Maméry Soumahoro, ses partisans le présentent comme étant « le choix de la continuité», pour avoir été le suppléant du député défunt. « Ce serait honorer sa mémoire en le choisissant. Et si le parti venait à le choisir, personne ne crierait au scandale. Parce que ce serait un choix logique et juste», soutiennent-ils. De leur côté, les pro- « Bossmen » ne manquent pas non plus d’arguments. Ceux-ci mettent en avant son statut d’homme « neutre ». Tout compte fait, le dernier mot revient au parti. Notons qu'aucune date précise n'a été donnée pour ces législatives partielles à Man.
Rahoul Sainfort, correspondant

A quelques jours du 15eme anniversaire du décès Djéni Kobina Georges
La stèle érigée en son honneur nettoyée, hier
Jour j-2. Dans deux jours, soit ce samedi 19 octobre, la famille biologique, politique, les amis et connaissances de feu Djéni Kobina Georges, premier secrétaire général du RDR, se retrouveront pour commémorer dans la sobriété, le 15ème en anniversaire de son décès. En attendant cette date, la Fondation Djéni Kobina pour la recherche de la démocratie (FDK) et son président, Almamy Diabaté, ont décidé de donner une fière allure à la stèle érigée en sa mémoire au rond point de Williamsville. Il a fallu toute la matinée d’hier à la dizaine de jeunes gens mobilisés pour la circonstance, pour venir à bout des herbes qui ont envahi les alentours de l’édifice. Le lieu ressemblait à un champ abandonné, à la merci des herbes, animaux domestiques et autres ordures ménagères qui s’y sont amoncelées, le transformant en un dépotoir à ciel ouvert. En témoigne l’odeur nauséabonde qui accueille tous ceux qui s’aventurent à l’entrée de la stèle. Preuve d’un manque d’entretien de l’édifice. Ce à quoi la Fondation a décidé de palier. Torse nu, machette, daba ou râteau à la main, les jeunes gens, sous la supervision d’Almamy Diabaté, qui lui-même était à la tâche, ont fini avoir raison à bout de toutes ces souillures. visiblement heureux, le président de la FDK n’a pas caché sa joie de réussir une telle mission. « Vous savez que Djeni est mon père spirituel. Pour moi, tout doit être mis en œuvre pour perpétuer son œuvre. Tout le monde sait le rôle qu’il a joué pour la démocratie dans notre pays », a-t-il indiqué. Selon lui, il faut que ceux qui prennent des initiatives pour l’immortaliser puissent en retour bénéficier d’un soutien moral pour les encourager à poursuivre leur travail. Né le 08 août 1937 à Gagnoa, Djéni Kobina Kouamé Georges, avant d’embrasser une carrière politique, a commencé sa vie professionnelle comme instituteur, puis professeur certifié d’Histoire et Géographie. Il gravi les échelons pour devenir proviseur de lycée puis directeur régional de l’enseignement. Epris de justice, il décide de se mettre au service de ses pairs, il se lance dans le syndicalisme et participe à la création du Syndicat des enseignants du secondaire de Côte d’Ivoire (Synesci). De juillet 1970 à mars 1971, il est le 1er secrétaire général de cette organisation. Il connaitra ensuite la prison. Sous-officier de réserve de l’armée ivoirienne, il fut directeur de cabinet de plusieurs ministres ivoiriens. Secrétaire national du PDCI, chargé des relations avec les partis politiques, il quitte ce parti en avril 1994 et fonde le RDR. Il en devient le premier secrétaire général. Le 19 octobre 1998, il est arraché à l’affection de tous.

Thiery Latt
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