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Société Publié le lundi 21 octobre 2013 | L’Hebdo Ivoirien

Interdiction du portable au volant Médecins, expatriés, enseignants, hommes d’affaires : ‘‘ On n’est pas tous des chauffeurs de gbakas’’

Le décret pris par le conseil des ministres du 18 octobre dernier, sur l’interdiction de l’utilisation du téléphone portable et du kit mains-libres au volant, divise. Journaliste, médecins, hommes d’affaires, enseignants, expatriés …, ont exprimé au cours d’une enquête que nous avons réalisée sur la question, leurs avis défavorables et leur réprobation. ‘‘Je ne dénie pas le constat que le portable peut être à la base d’accidents de la circulation. Mais là n’est pas la préoccupation. Je pense que les autorités devraient mener une enquête pour identifier ceux ppar qui ces accidents des produisent’’, fait remarquer un chef d’entreprise de la Zone industrielle de Yopougon. Et un autre de renchérir : ‘ Le portable est mon meilleur instrument de travail. Je l’utilise partout et en tous instants. J’ai de partenaires extérieurs qui ne vont tout de même pas attendre que je sois hors de ma voiture pour m’appeler. C’est ridicule tout ça. En plus, ils interdissent aussi les mains-libres’’, s’énerve-t-il. Pour un confrère, le problème des accidents de la route liés au portable, est beaucoup plus le fait des chauffeurs des transports urbains et interurbains. Ils sont constamment sous le stress de la recette et utilisent des remontants de tous acabits pour tenir. Je ne crois pas que cela sois le pour un cadre, un médecin ou un opérateur économique. Le gouvernement devrait revoir la question, surtout sa décision sur les kits mains-libres’’. Un constat que partage le Directeur général de l’Office ivoirien de sécurité routière (Oser), Echui Aka Désiré, lequel préconise plutôt une reforme qui prenne en compte la formation dans les auto-écoles. ‘‘Il ne s’agit pas seulement de conduire, mais de connaitre aussi les règles de conduite sur la route, a-t-il fait remarquer dans un entretien publié par le site Actu route, avant de conseiller une qualification spécifique selon le type de véhicule à conduire. Cette déclaration apporte de l’eau au moulin du ministre des Transports, Gaoussou Touré qui en octobre dernier, affirmait ‘‘qu’aucune auto-école en Côte d’Ivoire n’est en règle’’. Quant à Diaby Ibrahima du vieux Syndicat des transporteurs, voyageurs et marchandises de Côte d’Ivoire (Stvmci), le mauvais traitement des chauffeurs des transports en commun, (estimé à environ 35.000 Fcfa par mois), est également un des facteurs favorisant les accidents de la route.

Les principaux facteurs d’accidents
Les accidents et la gravité de leurs conséquences s’expliquent bien souvent par une combinaison de facteurs liés au conducteur, au véhicule, à la route, aux conditions de circulation, aux secours… Les facteurs humains en particulier apparaissent dans plus de 90 % des accidents corporels. Certains facteurs sont relevés systématiquement par les forces de l’ordre après qu’un accident a eu lieu : alcoolémie, choc contre un obstacle fixe, conditions météorologiques etc. D’autres facteurs (et non des moindres) ne sont pas systématiquement recherchés car difficiles à déterminer avec précision : vitesse, fatigue, somnolence, distraction, téléphone au volant, non respect des distances de sécurité…
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