La Présidente directrice générale (PDG) de France Médias Monde qui regroupe Radio France Internationale (RFI) et la chaîne de télévision, France 24, (services publics français), Marie Christine Saragosse a jugé lundi la décoration à titre posthume de l’ex-journaliste Jean-Hélène assassiné en 2003 à Abidjan, de « signe fort d’apaisement et de réconfort ».
« Cette décoration à titre posthume est un signe fort, un signe d’apaisement, un signe de réconfort » a déclaré Mme Saragosse après une audience avec le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan.
Pour Mme Saragosse, le meurtre du Franco-canadien, « était une douleur pour les auditeurs qui l’appelaient Jean-Hélène l’Africain", ajoutant que c’est « une blessure qui ne s’est pas encore refermée ».
La responsable de RFI et France 24, a au nom de tout le groupe Français, remercié les autorités ivoiriennes pour « ce geste d’apaisement », avant de souligner qu’ « aujourd’hui, tout va bien » au niveau de l’environnement de travail de leurs journalistes et agents basés en Côte d’Ivoire.
Elle a indiqué que l’heure est venue « de construire une nouvelle page de l’histoire » et que RFI entend jouer son rôle dans ce processus.
C’est pourquoi, lors de la célébration des vingt ans d’émission en FM de RFI en Côte d’Ivoire, prévue en décembre prochain sur les bords de la lagune Ebrié, ce média tiendra « des formations, et mettra en place des projets de radio de proximité pour remettre notre pierre à l’édifice de la construction de la Côte d’Ivoire apaisée et fraternelle », a-t-elle annoncé.
Mme Saragosse, a également annoncé qu’en marge de cette décoration, RFI rebaptise à Paris (France) le studio Afrique « Jean Hélène », pour lui rendre hommage.
Jean-Hélène a été distingué lundi Officier dans l’Ordre national de la Côte d’Ivoire à titre posthume par la Grande Chancelière, le Pr Henriette Dagri Diabaté.
A l’Etat civil Christian Baldensberger, Jean Hélène a été tué le 21 octobre 2003 devant le siège de la sûreté nationale au Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne par le sous-officier de police, Théodore Séri Toulou Dago, alors qu’il s’apprêtait à couvrir la libération de 11 prisonniers pro-Alassane Ouattara. Le sergent Théodore Seri Dago purge depuis 2004 une peine de 17 ans de réclusion.
Ces prisonniers, arrêtés le 17 octobre 2003 à Abobo avocatier dans le Nord d’Abidjan, ont participé à cette cérémonie de distinction.
« Jean-Hélène nous a sauvés mais il est mort », a déploré Bantié Younoussa Konaté, leur porte-parole et également Vice-président de l’ONG internationale Jean-Hélène pour la sauvegarde de la démocratie, la légalité et la paix.
Avant Abidjan, Jean-Hélène avait travaillé au Kenya, au Gabon, au Rwanda, au Burundi, en Ethiopie, en Somalie et au Soudan, rappelle-t-on.
JBK/ls/APA
« Cette décoration à titre posthume est un signe fort, un signe d’apaisement, un signe de réconfort » a déclaré Mme Saragosse après une audience avec le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan.
Pour Mme Saragosse, le meurtre du Franco-canadien, « était une douleur pour les auditeurs qui l’appelaient Jean-Hélène l’Africain", ajoutant que c’est « une blessure qui ne s’est pas encore refermée ».
La responsable de RFI et France 24, a au nom de tout le groupe Français, remercié les autorités ivoiriennes pour « ce geste d’apaisement », avant de souligner qu’ « aujourd’hui, tout va bien » au niveau de l’environnement de travail de leurs journalistes et agents basés en Côte d’Ivoire.
Elle a indiqué que l’heure est venue « de construire une nouvelle page de l’histoire » et que RFI entend jouer son rôle dans ce processus.
C’est pourquoi, lors de la célébration des vingt ans d’émission en FM de RFI en Côte d’Ivoire, prévue en décembre prochain sur les bords de la lagune Ebrié, ce média tiendra « des formations, et mettra en place des projets de radio de proximité pour remettre notre pierre à l’édifice de la construction de la Côte d’Ivoire apaisée et fraternelle », a-t-elle annoncé.
Mme Saragosse, a également annoncé qu’en marge de cette décoration, RFI rebaptise à Paris (France) le studio Afrique « Jean Hélène », pour lui rendre hommage.
Jean-Hélène a été distingué lundi Officier dans l’Ordre national de la Côte d’Ivoire à titre posthume par la Grande Chancelière, le Pr Henriette Dagri Diabaté.
A l’Etat civil Christian Baldensberger, Jean Hélène a été tué le 21 octobre 2003 devant le siège de la sûreté nationale au Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne par le sous-officier de police, Théodore Séri Toulou Dago, alors qu’il s’apprêtait à couvrir la libération de 11 prisonniers pro-Alassane Ouattara. Le sergent Théodore Seri Dago purge depuis 2004 une peine de 17 ans de réclusion.
Ces prisonniers, arrêtés le 17 octobre 2003 à Abobo avocatier dans le Nord d’Abidjan, ont participé à cette cérémonie de distinction.
« Jean-Hélène nous a sauvés mais il est mort », a déploré Bantié Younoussa Konaté, leur porte-parole et également Vice-président de l’ONG internationale Jean-Hélène pour la sauvegarde de la démocratie, la légalité et la paix.
Avant Abidjan, Jean-Hélène avait travaillé au Kenya, au Gabon, au Rwanda, au Burundi, en Ethiopie, en Somalie et au Soudan, rappelle-t-on.
JBK/ls/APA
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