-Excellence Monsieur MACKY SALL, Président de la République du Sénégal;
-Excellences, Madame et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO;
-Madame le Premier Ministre de la république du Sénégal ;
-Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale;
-Messieurs les Présidents des Institutions de la République du Sénégal ;
-Mesdames et Messieurs les Ministres ;
-Monsieur le Président de la Commission de la CEDEAO ;
-Monsieur le Représentant de la Commission de l’Union Africaine ;
-Monsieur le Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies, chargé de l’Afrique de l’Ouest;
-Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Chefs de Missions Diplomatiques;
-Mesdames et Messieurs les Représentants des organisations Internationales;
-Mesdames, Messieurs les Présidents d’Institutions de la CEDEAO;
-Mesdames et Messieurs les Commissaires ;
-Honorables Invités;
-Mesdames, Messieurs,
C’est avec un plaisir renouvelé que je me retrouve à Dakar, à l'occasion de cette session extraordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO sur l’intégration.
Je voudrais, Madame et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement, saluer votre présence à ce Sommet, et vous exprimer toute ma gratitude pour avoir fait le déplacement de Dakar.
Je voudrais, en votre nom, traduire toute notre reconnaissance au Président MACKY SALL, pour avoir accepté d’abriter ce sommet, ainsi qu’au Gouvernement et au peuple sénégalais, pour l’accueil chaleureux et fraternel qui a été réservé à chacune de nos délégations.
Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d'Etat et de Gouvernement;
C’est pour moi un agréable devoir et un réel plaisir de saluer la présence parmi nous de notre frère, le Président Ibrahim Boubacar Keita, qui participe pour la première fois à nos travaux.
Monsieur le Président, cher frère IBK ;
Soyez le bienvenu. A travers votre personne, c’est le Mali du renouveau démocratique que nous accueillons en notre sein. Vos premières actions à la tête de votre pays ne laissent aucun doute sur votre détermination à réconcilier toutes les filles et tous les fils du Mali et à garantir la paix, la sécurité et la prospérité à votre peuple. La grave crise que votre pays a connue, nous montre que nous devons être solidaires, face aux épreuves qui émaillent la vie de nos peuples.
La lutte contre le terrorisme au Sahel n’est pas terminée, nous devons restés engagés aux Côtés du peuple malien dans ce combat et affirmer chaque jour la solidarité qui fonde nos actions collectives. J’invite une nouvelle fois les Nations Unies et toute la Communauté internationale à soutenir la CEDEAO dans sa lutte contre le terrorisme et l’insécurité au Sahel et à intensifier leur action contre les groupes criminels qui écument cette région.
Je voudrais vous assurer Excellence Monsieur le Président et cher frère, du soutien de notre organisation dans le processus de stabilisation et de reconstruction que vous avez si courageusement engagé.
Excellences Mesdames et Messieurs,
Au terme de la 43ème session ordinaire de notre Conférence, qui s’est tenue à Abuja en juillet dernier, nous avons pris l’engagement de nous retrouver, afin d’adopter les mesures indispensables à l’approfondissement de notre intégration communautaire et à la valorisation des atouts économiques de notre région.
La rencontre de ce jour, essentiellement consacrée aux dossiers économiques de l’heure, doit préparer notre Organisation à aborder, dans les meilleures conditions, les prochaines négociations économiques et commerciales avec les autres ensembles régionaux, notamment l’Union européenne, et poser les bases d’une prospérité partagée.
Conformément aux objectifs que nous nous sommes fixés, notre réunion examinera les recommandations de la Session ministérielle extraordinaire tenue le 30 septembre 2013 à Abidjan, relatives à la mise en place du Tarif Extérieur Commun de la CEDEAO (TEC CEDEAO), à la fixation du Prélèvement Communautaire d’Intégration ainsi qu’aux négociations sur la conclusion d’un Accord de Partenariat Economique avec l’Union européenne.
Je voudrais profiter de l’occasion qui m’est offerte pour féliciter l’ensemble des Ministres de la CEDEAO et de l’UEMOA, pour la détermination dont ils ont fait preuve pour parvenir aux propositions consensuelles soumises à notre examen.
La mise en œuvre de ces mesures, si nous y consentons, nécessitera de nos Etats d’importants efforts et une plus grande solidarité. Elle impliquera surtout que nous réagissions vite, car les échéances à venir ne nous laissent aucune alternative si nous voulons participer, de manière organisée, aux échanges internationaux et tirer profit des atouts réels de notre communauté économique.
L’échéance immédiate comme nous le savons tous, concerne les négociations commerciales avec l’Union européenne, notre partenaire économique le plus proche. Ces discussions sont importantes pour nos deux ensembles. C’est pourquoi, j’appelle notre organisation à s’approprier les termes de ces négociations, afin de conclure un Accord de Partenariat Economique équilibré et profitable à nos populations.
Excellences, Mesdames et Messieurs les Chefs d'Etat et de Gouvernement,
Toutes ces questions économiques étant intimement liées, les orientations qu’il nous faudra prendre à partir de l’harmonisation de nos positions, devront nous permettre de conduire efficacement notre marche vers la consolidation du marché communautaire et la concrétisation d’une union monétaire, plus que jamais indispensable à l’affirmation de notre identité communautaire.
Cette rencontre est donc l'occasion de réaffirmer notre engagement à faire aboutir les réformes économiques au sein notre espace.
Elle doit également permettre de créer les conditions favorables à l’accroissement des échanges et du commerce intra-régional, afin d’asseoir durablement le dynamisme de nos économies et de créer des opportunités en faveur de notre jeunesse. Dans ce contexte, nos industries naissantes et les secteurs prioritaires de nos économies doivent être encouragés et soutenus, dans le respect des normes commerciales auxquelles nous avons adhérées.
Excellences, Madame et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
Les choix qu’il nous faudra entériner, permettront indéniablement à notre sous-région d’entrer dans un nouveau cycle économique catalyseur de croissance et de progrès. Toutefois, l’avènement de ce cycle ne sera possible que si nous garantissons des ressources pérennes à notre Organisation et allégeons les charges tarifaires qui pèsent sur nos pays. Pour ce faire, il nous faut procéder à l’harmonisation de nos différents régimes de prélèvement communautaire et impérativement instaurer un prélèvement unique dit d’intégration, afin de répondre aux exigences de l’OMC et de parachever la réforme des structures d’intégration.
Excellences, Madame et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement, Mesdames et Messieurs,
A quelques semaines de la tenue des élections présidentielles et législatives et de la fin de la transition en Guinée-Bissau, ce Sommet nous offre l’opportunité de faire le point du processus de sortie de crise et de préparation des élections prévues en novembre prochain. Il s’agira pour nous d’évaluer le niveau de mobilisation des ressources promises par notre Organisation et l’appui de la communauté internationale au processus électoral.
J’en appelle une fois de plus à la solidarité de notre organisation et au soutien de la Communauté internationale, afin que la Guinée-Bissau renoue avec la légalité constitutionnelle et reprenne sa marche vers le développement au terme des prochaines élections que nous souhaitons libres et transparentes dans un climat apaisé.
Je voudrais, pour terminer, exprimer en votre nom à tous, notre profonde gratitude à tous nos partenaires traditionnels pour leur précieux soutien à nos efforts de développement.
Avec mes vœux de pleins succès à nos délibérations, je déclare ouverts les travaux de cette session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.
Je vous remercie.
-Excellences, Madame et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO;
-Madame le Premier Ministre de la république du Sénégal ;
-Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale;
-Messieurs les Présidents des Institutions de la République du Sénégal ;
-Mesdames et Messieurs les Ministres ;
-Monsieur le Président de la Commission de la CEDEAO ;
-Monsieur le Représentant de la Commission de l’Union Africaine ;
-Monsieur le Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies, chargé de l’Afrique de l’Ouest;
-Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Chefs de Missions Diplomatiques;
-Mesdames et Messieurs les Représentants des organisations Internationales;
-Mesdames, Messieurs les Présidents d’Institutions de la CEDEAO;
-Mesdames et Messieurs les Commissaires ;
-Honorables Invités;
-Mesdames, Messieurs,
C’est avec un plaisir renouvelé que je me retrouve à Dakar, à l'occasion de cette session extraordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO sur l’intégration.
Je voudrais, Madame et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement, saluer votre présence à ce Sommet, et vous exprimer toute ma gratitude pour avoir fait le déplacement de Dakar.
Je voudrais, en votre nom, traduire toute notre reconnaissance au Président MACKY SALL, pour avoir accepté d’abriter ce sommet, ainsi qu’au Gouvernement et au peuple sénégalais, pour l’accueil chaleureux et fraternel qui a été réservé à chacune de nos délégations.
Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d'Etat et de Gouvernement;
C’est pour moi un agréable devoir et un réel plaisir de saluer la présence parmi nous de notre frère, le Président Ibrahim Boubacar Keita, qui participe pour la première fois à nos travaux.
Monsieur le Président, cher frère IBK ;
Soyez le bienvenu. A travers votre personne, c’est le Mali du renouveau démocratique que nous accueillons en notre sein. Vos premières actions à la tête de votre pays ne laissent aucun doute sur votre détermination à réconcilier toutes les filles et tous les fils du Mali et à garantir la paix, la sécurité et la prospérité à votre peuple. La grave crise que votre pays a connue, nous montre que nous devons être solidaires, face aux épreuves qui émaillent la vie de nos peuples.
La lutte contre le terrorisme au Sahel n’est pas terminée, nous devons restés engagés aux Côtés du peuple malien dans ce combat et affirmer chaque jour la solidarité qui fonde nos actions collectives. J’invite une nouvelle fois les Nations Unies et toute la Communauté internationale à soutenir la CEDEAO dans sa lutte contre le terrorisme et l’insécurité au Sahel et à intensifier leur action contre les groupes criminels qui écument cette région.
Je voudrais vous assurer Excellence Monsieur le Président et cher frère, du soutien de notre organisation dans le processus de stabilisation et de reconstruction que vous avez si courageusement engagé.
Excellences Mesdames et Messieurs,
Au terme de la 43ème session ordinaire de notre Conférence, qui s’est tenue à Abuja en juillet dernier, nous avons pris l’engagement de nous retrouver, afin d’adopter les mesures indispensables à l’approfondissement de notre intégration communautaire et à la valorisation des atouts économiques de notre région.
La rencontre de ce jour, essentiellement consacrée aux dossiers économiques de l’heure, doit préparer notre Organisation à aborder, dans les meilleures conditions, les prochaines négociations économiques et commerciales avec les autres ensembles régionaux, notamment l’Union européenne, et poser les bases d’une prospérité partagée.
Conformément aux objectifs que nous nous sommes fixés, notre réunion examinera les recommandations de la Session ministérielle extraordinaire tenue le 30 septembre 2013 à Abidjan, relatives à la mise en place du Tarif Extérieur Commun de la CEDEAO (TEC CEDEAO), à la fixation du Prélèvement Communautaire d’Intégration ainsi qu’aux négociations sur la conclusion d’un Accord de Partenariat Economique avec l’Union européenne.
Je voudrais profiter de l’occasion qui m’est offerte pour féliciter l’ensemble des Ministres de la CEDEAO et de l’UEMOA, pour la détermination dont ils ont fait preuve pour parvenir aux propositions consensuelles soumises à notre examen.
La mise en œuvre de ces mesures, si nous y consentons, nécessitera de nos Etats d’importants efforts et une plus grande solidarité. Elle impliquera surtout que nous réagissions vite, car les échéances à venir ne nous laissent aucune alternative si nous voulons participer, de manière organisée, aux échanges internationaux et tirer profit des atouts réels de notre communauté économique.
L’échéance immédiate comme nous le savons tous, concerne les négociations commerciales avec l’Union européenne, notre partenaire économique le plus proche. Ces discussions sont importantes pour nos deux ensembles. C’est pourquoi, j’appelle notre organisation à s’approprier les termes de ces négociations, afin de conclure un Accord de Partenariat Economique équilibré et profitable à nos populations.
Excellences, Mesdames et Messieurs les Chefs d'Etat et de Gouvernement,
Toutes ces questions économiques étant intimement liées, les orientations qu’il nous faudra prendre à partir de l’harmonisation de nos positions, devront nous permettre de conduire efficacement notre marche vers la consolidation du marché communautaire et la concrétisation d’une union monétaire, plus que jamais indispensable à l’affirmation de notre identité communautaire.
Cette rencontre est donc l'occasion de réaffirmer notre engagement à faire aboutir les réformes économiques au sein notre espace.
Elle doit également permettre de créer les conditions favorables à l’accroissement des échanges et du commerce intra-régional, afin d’asseoir durablement le dynamisme de nos économies et de créer des opportunités en faveur de notre jeunesse. Dans ce contexte, nos industries naissantes et les secteurs prioritaires de nos économies doivent être encouragés et soutenus, dans le respect des normes commerciales auxquelles nous avons adhérées.
Excellences, Madame et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
Les choix qu’il nous faudra entériner, permettront indéniablement à notre sous-région d’entrer dans un nouveau cycle économique catalyseur de croissance et de progrès. Toutefois, l’avènement de ce cycle ne sera possible que si nous garantissons des ressources pérennes à notre Organisation et allégeons les charges tarifaires qui pèsent sur nos pays. Pour ce faire, il nous faut procéder à l’harmonisation de nos différents régimes de prélèvement communautaire et impérativement instaurer un prélèvement unique dit d’intégration, afin de répondre aux exigences de l’OMC et de parachever la réforme des structures d’intégration.
Excellences, Madame et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement, Mesdames et Messieurs,
A quelques semaines de la tenue des élections présidentielles et législatives et de la fin de la transition en Guinée-Bissau, ce Sommet nous offre l’opportunité de faire le point du processus de sortie de crise et de préparation des élections prévues en novembre prochain. Il s’agira pour nous d’évaluer le niveau de mobilisation des ressources promises par notre Organisation et l’appui de la communauté internationale au processus électoral.
J’en appelle une fois de plus à la solidarité de notre organisation et au soutien de la Communauté internationale, afin que la Guinée-Bissau renoue avec la légalité constitutionnelle et reprenne sa marche vers le développement au terme des prochaines élections que nous souhaitons libres et transparentes dans un climat apaisé.
Je voudrais, pour terminer, exprimer en votre nom à tous, notre profonde gratitude à tous nos partenaires traditionnels pour leur précieux soutien à nos efforts de développement.
Avec mes vœux de pleins succès à nos délibérations, je déclare ouverts les travaux de cette session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.
Je vous remercie.
