UVICOCI: allocution du président Amichia François à l’occasion de l’atelier bilan de la mandature 2002-2013

Monsieur le Directeur General de la Décentralisation et du Développement Local, représentant Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité,

Excellence, Monsieur l’Ambassadeur, Chef de la Délégation de la Commission de l’Union européenne en cote d’ivoire,

Monsieur le Directeur Pays du PNUD en Cote d’Ivoire,

Monsieur le Conseiller à la Coopération française,

Monsieur le Secrétaire National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités
Monsieur le Gouverneur du District Autonome d’Abidjan,

Messieurs les Présidents de Conseils Régionaux, Représentant Monsieur le Président de l’ARCI,

Monsieur le Ministre Jean Claude KOUASSI, ex-Président de l’ADDCI,

Mesdames et Messieurs les membres du bureau de l’UVICOCI,

Mesdames et Messieurs les Présidents des Associations Régionales de communes,

Monsieur le Maire de la commune du Plateau,

Mesdames et messieurs les maires, chers Collègues,

Monsieur le Chef de la MACOM, Coordonnateur du PRICI,

Monsieur le Coordonnateur de l’Université des Collectivités,

Monsieur le Coordonnateur de la CPP

Chers Amis de la presse,

Distingues invites, en votre rang, grade et qualité,


Le 21 avril dernier, se sont déroulées les élections municipales dans notre pays, après une mandature exceptionnelle d’une douzaine d’années.

Ces élections qui ont vu le renouvellement des équipes municipales dans les communes. Cette situation induit également celui des instances dirigeantes des faitières, notamment notre union, l’UVICOCI. C’est donc a cet effet, que nous avons convoque cet atelier bilan pour vous rendre compte du travail que vous nous avez confie, depuis lors.

Permettez-moi de vous saluer et de vous remercier pour votre présence massive, ce jour, au nom du bureau de notre union, ainsi qu’a mon nom propre.

C’est pour moi l’occasion de témoigner ma profonde gratitude et de vous rendre un vibrant hommage, pour avoir joue un rôle de choix dans l’administration des territoires ivoiriens, lors de la crise enclenchée en 2002. Oui chers collègues de la mandature 2002-avril 2013, l’uvicoci et la nation vous sont reconnaissants pour avoir tenu le flambeau de l’Etat, et assure sa présence dans les zones Ex-CNO, quand l’administration avait été contrainte de se délocaliser, au risque parfois de votre vie.

Chers collègues, notre bureau voudrait vous dire mille fois félicitations et mille fois merci, pour tant d’efforts et de sacrifices, au service de notre cher pays.

Certains d’entre vous n’ont plus été candidats en avril dernier, d’autres n’ont malheureusement pas été réélus, mais toutes et tous n’en demeurent pas moins de grands acteurs du développement local, et je voudrais vous en savoir gré.

Aussi, pour ceux qui ont été réélus ou qui viennent de l’être pour la première fois, je voudrais réitérer les vives félicitations du bureau et souhaiter la bienvenue parmi nous.

L’UVICOCI, notre faitière, a sa création en 1983 par nos prédécesseurs, s’était fixée comme objectifs d’appuyer la politique de communalisation et plus généralement de contribuer au développement de la politique de décentralisation du gouvernement.

En 2002, vous avez bien voulu nous confier les rennes de l’union. C’est pour nous l’occasion de vous exprimer une fois encore, notre gratitude et celle de nos pairs qui ont conduit à nos cotes, cette mission dont la présente rencontre doit présenter le bilan, en prélude au congres prévu pour le 04 décembre 2013, avec le renouvellement de l’équipe dirigeante.

Ces dix dernières années, comme nous l’avons rappelé plus haut, ont été marquées par un climat de crise généralise, qui a fragilise les interventions des acteurs nationaux et internationaux, dans notre pays.

Toutefois, de nombreuses initiatives et activités efficientes ont pu être réalisées, grâce aux efforts de chacune et chacun d’entre vous, et nous voudrions le clamer haut et fort.

Avant de rappeler les points saillants des réalisations de cette mandature, nous voudrions nous soumettre a un devoir, celui de la gratitude, celui de la reconnaissance, celui de la fraternité agissante.

Oui, honorables invites, l’UVICOCI, notre bien commun au service des acteurs du développement local, que sont les maires, a su trouver, en de multiples partenaires institutionnels, techniques et financiers, tant nationaux qu’internationaux, des réponses et un accompagnement inextinguibles, qui lui ont permis de servir la cause commune et d’infléchir les politiques de gestion des territoires.

Qu’il me soit donc permis de saluer et de remercier en votre nom, notre tutelle, a travers la personne de notre frère, le préfet hors grade, Parfait GOHOUROU, représentant ici le gouvernement ivoirien, premier partenaire des collectivités territoriales.

Monsieur, le Préfet, Directeur General de la Décentralisation et du Développement local, votre implication personnelle, votre sollicitude et votre sens de l’intérêt national, ont été un soutien auquel l’UVICOCI ne saurait être indifférente.
Soyez-en infiniment remercie.

La présence et l’accompagnement de l’Etat ivoirien à nos cotes s’est également manifeste par la création et l’intervention auprès des communes, de dispositifs techniques et de structures opérationnels délégués.

Le Secrétariat National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités ; la MACOM ; l’Université des collectivités, et bien d’autres entités, en sont le témoignage et méritent, tous autant notre reconnaissance.

Ils nous ont aide à répondre a la maitrise de nombreuses œuvres et ouvrages ; ils nous ont appuyé a développer des mécanismes durables et surtout, ils ont mis leur expertise aux services des communes pour la mobilisation de ressources importantes, quand ils n’ont pas eux-mêmes mis ces ressources a notre disposition.

Qu’ils soient également remerciés.

Le rôle d’acteur de choix et de catalyseur des maires dans la chaine de développement a trouve, au-delà des attentes, un écho pragmatique auprès des partenaires techniques et financiers, dans notre pays, et nombreux d’entre eux, non des moindres, ont accompagne l’UVICOCI, dans la formulation et la réalisation de projets et programmes innovants.

Il nous plait, a ce stade de notre intervention de saluer et d’adresser nos remerciements a la communauté des partenaires internationaux et consulaires amis de la cote d’ivoire.

Nous voudrions nommément dire un grand merci au Programme des Nations Unies pour le Développement qui a bien voulu financer le présent atelier à travers le Programme d’Appui a la Gouvernance hébergé par le Secrétariat National a la Gouvernance; a la Banque Mondiale et Cities Alliances ; à l’Union européenne ; ONU-Habitat ; la coopération française ; la Coopération Japonaise (JICA) ; AIMF ; etc.

L’appui inestimable de cette communauté de partenaires a permis de réaliser de nombreux chantiers structurels et infrastructurels dans les collectivités territoriales ivoiriennes, et nous voudrions en rappeler quelques un, que vous avez pu apprécier, soit en tant que bénéficiaires, soit a travers le rapport général qui les a retraces avec plus de détails.

Nous sommes reconnaissants donc, pour :

➢ le programme d’appui à la sécurité urbaine (PASU) pour lequel le « delivering human security through multi-level governance », a recommandé, à partir de l’expérience du pasu que les bailleurs de fonds et notamment l’union européenne, appuient les élus locaux comme point d’entrée des actions de promotion de la sécurité humaine dans les contextes post-crise. voir particulièrement les pages 36 et 38.

➢ le programme d’appui à la sécurité et à la cohésion sociale (pascos)
➢ l’appui aux communes dans la gouvernance de la sécurité urbaine
➢ projet pilote de recherche action pour la prévention des violences urbaines (vppp)
➢ l’opérationnalisation de la cellule de coordination des projets (ccp)
➢ le programme participatif d’amélioration des bidonvilles (ppab)
➢ l’etude des quartiers précaires du district d’abidjan
➢ de nombreux séminaires et ateliers nationaux et internationaux sur l’accès aux financements de l’union europeenne ; la securite alimentaire
➢ etc,
Toutes ces initiatives ont eu un impact tangible sur le terrain et ne cesseront de requérir notre gratitude.

Par ailleurs, les faitières régionales et internationales d’élus locaux, notamment, le CGLUA, l’AIMF, le PDM, le CCT/UEMOA, le réseau des femmes élues locales d’Afrique, dans lesquelles de nombreux maires ivoiriens sont représentés dans les instances dirigeantes, méritent également notre reconnaissance pour les cadres d’échanges qu’elles ont favorises.

Aussi, voudrions-nous, à la faveur de cet atelier saluer et remercier les organisations de la société civile, nos partenaires locaux qui ont également participe a la mise en œuvre d’actions significatives sur le terrain.

Nous voudrions adresser une mention spéciale de gratitude aux animateurs principaux de notre union, en l’occurrence les maires ivoiriens qui ont bien plus d’un mérite, dans les acquis de l’UVICOCI. Oui, chers collègues vous avez porte du mieux que vous avez pu notre faitière et suscite bien des réalisations qui seront parcourues lors de la présentation du rapport d’activités.

Honorables invites, les élus locaux, notamment les maires, ont pour eux la légitimité démocratique, ils ont un mandat confère par le peuple, ils ont des programmes à réaliser et des populations à servir. Ce n’est pas qu’une formule.

C’est une réalité et l’Etat doit, dans ses prérogatives et conformément aux lois de notre pays et au principe de subsidiarité leur permettre franchement de remplir les missions qui sont les leurs et traduites dans la loi portant transfert des compétences aux collectivités territoriales, sans réserves, sans faux fuyants, en toute responsabilité, en conservant son pouvoir régalien. C’est un pari qu’il faut gagner et nous voudrions le rappeler une fois encore.

En cela nous devrions renforcer davantage notre coopération avec l’ARCI comme ce fut le cas avec l’ex-ADDCI, et il nous plait de rendre un hommage particulier au ministre Jean-Claude KOUASSI avec qui nous avons travaille dans une symbiose parfaite, ainsi que le Premier Ministre AHOUSSOU Jeannot, qui aujourd’hui préside l’ARCI, a la faveur de la création des régions, en tant que nouvelles catégories de collectivités territoriales.

Aussi, ne saurons-nous omettre votre soutien important et les étapes que nous avons franchies ensemble, ici en cote d’ivoire et qui ont convaincu nos pairs de la sous-région a me porter à la tète du CCT/UEMOA. CETTE distinction est aussi la votre et je ne saurais ne pas vous la revaloir. Merci infiniment.

Tous nos devoirs et civilités remplis, permettez-nous de rappeler les espoirs places en l’UVICOCI, qui a travers le présent atelier devra passer au tamis de l’analyse stratégique ses interventions, en vue de préparer son prochain congres.

La principale difficulté qu’il faudra adressée est la traduction en actes du transfert des compétences, non pas pour les organes de notre union, mais pour la mise en œuvre d’actions concrètes dans nos communes et territoires. L’Etat a lui seul ne peut répondre aux attentes chaque jour grandissant de nos concitoyens et des personnes vivants en cote d’ivoire.

La décentralisation effective et éclairée offre a chacun des acteurs que nous sommes, les réponses les plus idoines et durables, et chacun des intervenants doit jouer pleinement le rôle qui est le sien. C’est a ce prix que le développement local pourra ouvrir les écluses de l’émergence tant appelée par notre gouvernement.

Nos acquis devraient permettre d’infléchir la politique en cours, en renforçant la coopération et la collaboration du gouvernement avec les collectivités locales, pour lesquels, des efforts sont visibles et salues par les gestionnaires de cite que nous sommes. Il faut aller plus loin et nous avons confiance au gouvernement et en notre tutelle.

La réconciliation et la cohésion sociale sont une exigence que nous devons partager et promouvoir avec l’Etat et l’ensemble de structures spécialement mandatées a cet effet.

Nous ne saurons clore notre propos sans regretter la faiblesse du niveau de cotisation des communes, au fonctionnement de l’union, même si nous sommes demeures sensibles aux difficultés de trésorerie qui ont émaillées cette longue mandature, dont les raisons sont connues de tous.


Honorables invites, mesdames et messieurs, c’est non sans vous réitérer notre profonde gratitude et vous rassure que cette rencontre permettra de passer en revue l’ensemble des actions réalisées par notre faitière, et surtout la formulation des recommandations claires et soutenues, qui devront orienter les congres prévu pour le 4 décembre 2013,
Congres au cours duquel les instances dirigeantes de notre unions seront renouvèles, et pour lequel, je vous annonce que je ne serai pas candidat a ma propre succession, que nous voudrions, souhaiter un franc succès aux travaux du présent atelier bilan,


Je vous remercie !