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Société Publié le mercredi 13 novembre 2013 | Nord-Sud

Fidèle Sarassoro, Dg de l’Addr : «Les hommes d’Amadé ne constituent plus une menace»

© Nord-Sud Par DR
Ouverture de l`Antenne départementale de l`Autorité pour le Désarmement le Démobilisation et la Réintégration à Ferkéssédougou
19 janvier 2013. Ferkéssédougou. L`ouverture de l`Antenne départementale de l`Autorité pour le Désarmement le Démobilisation et la Réintégration (ADDR ) a eu lieu à Ferkéssedougou par le Directeur, M. Fidèle SARASSORO
A la suite de la restitution d’une enquête sur «La situation actuelle dans le Mont Péko», Fidèle Sarassoro a annoncé, hier, que les éléments d’Amadé Ouérémi ne sont plus nuisibles.


La puissance de feu d’Amadé Ouérémi (ex-chef milicien arrêté le 20 mai 2013 par l’armée) et ses hommes a fondu comme du beurre au soleil. Selon Fidèle Sarassoro, suite à l’arrestation de l’ex-homme fort du parc national du Mont Péko (Duékoué), le risque sécuritaire était grand.

«A l’arrestation d’Amadé Ouérémi, il y avait de grosses inquiétudes. On pensait qu’il avait une armée avec lui dans le Mont Péko. On s’est rendu compte en réalité que pour la plupart c’était des travailleurs agricoles. Et parmi ces travailleurs, effectivement, il y avait un certain nombre de personnes qui constituaient une garde rapprochée pour lui. (…) Aujourd’hui, les hommes d’Amadé Ouérémi ne constituent aucune menace.

Puisque nous avons essayé de voir s’ils avaient encore des armes. Ils n’ont pas d’armes et ils sont prêts à retourner à leur lieu d’origine», a soutenu, hier à Abidjan, le directeur général de l’Autorité pour la démobilisation, le désarmement et la réintégration (Addr). Au terme d’une rencontre interministérielle de restitution d’une enquête (du 1er juillet au 30 septembre) conduite par ses hommes dans cette zone, le patron de l’Addr a indiqué qu’en réalité Amadé Ouérémi disposait d’une centaine de personnes. «Elles étaient des membres de sa famille, qu’on pouvait considérer comme des combattants. Ces gens avaient déjà été identifiés et démobilisés par l’Onuci à l’époque. Nous avons d’ailleurs leurs cartes. Concernant le phénomène des coupeurs de route lié à la présence des éléments d’Amadé Ouérémi,  je ne le pense pas. Mais on peut spéculer là-dessus. Je pense que c’était lié à ces personnes-là.

Elles vivaient dans la forêt. Il a existé une question de tension sociale. Il faut travailler sur la question sociale», a ajouté M. Sarassoro. Selon les résultats de ladite enquête, 6715 ménages ont été recensés, représentant une population globale de 27045 personnes soit en moyenne quatre personnes par ménage. Faut-il rappeler que le 18 juillet, le ministre auprès du président de la République chargé de la Défense s’est rendu dans ce parc national après l’interpellation d’Amadé Ouérémi. Paul Koffi Koffi a donné un délai d’un mois aux hommes de l’ex-chef milicien pour déposer les armes. «Vous devez être désarmés. Tous ceux qui ont des armes ici, moi je vous donne un mois pour déposer les armes. Si vous ne déposez pas les armes, nous allons vous arrêter. Nous allons fouiller toutes les maisons.

Ceux qui ont caché des armes dans les plantations, dans la forêt, tous ceux qui sont ici dans le parc du Mont Péko doivent déposer les armes d’ici un mois. C’est un délai de rigueur. Le préfet de région et les chefs militaires qui sont-là vous diront où vous devez déposer les armes. On ne veut pas de palabre. Tranquillement, venez déposer les armes. On ne vous fera rien. Parce que si nos hommes rentrent dans la forêt et qu’on tire sur un, ce ne sera pas bon pour vous. Dites aux jeunes gens qui possèdent des armes de les déposer maintenant. On ne va rien leur faire. Ils doivent déposer les armes. Parce que dans un pays, ceux qui détiennent les armes ce sont les forces de l’ordre», avait-il insisté.

Ouattara Moussa
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