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Sport Publié le lundi 25 novembre 2013 | Le Mandat

Mondial 2014 / Après avoir qualifié les Eléphants : continuer l’aventure avec Lamouchi

© Le Mandat Par Atapointe
Football/Qualification Mondial 2014: Match Sénégal - Côte d`ivoire (1-1)
Samedi 16 novembre 2013. Stade Mohamed V de Casablanca au Maroc. La Côte d`ivoire et le Sénégal se sont neutralisés (1-1) dans le match retour des qualifications pour le Mondial 2014 au Brésil. Photo: Sabri Lamouchi
Les Eléphants de Côte d’Ivoire sont qualifiés pour le Mondial 2014. Mais l’un des acteurs clefs de cette aventure est l’objet de critiques acerbes. Son départ est même exigé. Et si l’on lui accordait cette chance ?

C’est un secret de polichinelle. La Côte d’Ivoire est bel et bien qualifiée pour la prochaine Coupe du monde 2014. Mais l’euphorie de la qualification est rapidement tombée et un autre sujet alimente les débats dans la perspective de la participation de l’équipe au Brésil. Sabri Lamouchi peut célébrer cette qualification. Pour un coup d’essai, ça été un coup de maître. Mais depuis la qualification, plusieurs Ivoiriens s’accordent à réclamer son départ. Et ne souhaitent pas qu’il soit du rendez-vous de Rio. Pis, plusieurs pétitions sont signées sur les réseaux sociaux pour exprimer leur hostilité à l’égard de Sabri Lamouchi. Les commentaires issus d’une célèbre page Facebook de supporteurs des Eléphants illustrent, à perfection, le malaise dont ils attribuent la cause au coach. Et ils sont nombreux à vouloir un changement à la tête de l’équipe. Mais pas sûr que la Fif (Fédération ivoirienne de football) soit du même avis.

Reproches peut-être légitimes, mais…

Cela fait 18 mois que Sabri Lamouchi tient les rênes de l’encadrement technique des Eléphants de Côte d’Ivoire. Lors de son recrutement, le public s’interrogeait sur ses capacités. Lui qui n’avait jamais dirigé une équipe, même pas un club et qui se voit propulser à la tête de la meilleure formation africaine. Malgré ces doutes, il a mérité la confiance de son employeur, le président de la Fédération ivoirienne de football, Sidy Diallo qui, lui a d’ailleurs fixé, à n’en point douter, des objectifs bien clairs. Entre autres, la qualification pour la coupe du monde. Ce qu’il a d’ailleurs réussi. L’on peut lui reprocher des choses, c’est normal. Surtout pour un peuple qui mise beaucoup sur son équipe nationale, pour retrouver de la joie, après tant d’années de souffrance. Mais, il ne faut pas perdre de vue qu’il est l’un des artisans de la qualification de la Côte d’Ivoire, pour son troisième Mondial consécutif. Il faudrait le laisser achever le travail entamé. C'est-à-dire accompagner le Onze national au Brésil. « Je comprends parfaitement le mécontentement de certains Ivoiriens. Ils ont certainement des raisons de douter de moi. Mais, dans la vie, il y a toujours un départ. J’espère que cette première fois sera la bonne. Je suis serein. Pour moi, tout se passe sur le terrain », confiait-il dans Jeune Afrique, avant son premier match contre la Tanzanie le 2 juin 2012. Au bout du compte, le sélectionneur des Eléphants a eu raison. Puisque qu’il a réussi son pari malgré toutes les hostilités à son encontre.

Ne pas perdre de vue l’objectif

La Côte d’Ivoire sera en juin à Rio de Janeiro, pour y disputer son troisième Mondial consécutif. Au lieu de s’attarder sur la seule question du sélectionneur, l’on devrait à présent commencer à trouver les voies et moyens pour permettre aux Eléphants de faire une bonne campagne. A tous les niveaux, la mobilisation doit se faire. Sidy Diallo (président de la Fif) en premier, a dû demander pardon au peuple ivoirien: « Je vous demande pardon. Ne vous fâchez pas. Aidez nous. Mettons balle à terre ». Avec la qualification, il ne verrait pas l’opportunité à 6 mois du Mondial de changer de staff au risque de bouleverser le travail effectué jusque-là. Dans un tel schéma, il y a forcément des grincements de dents. Mais la meilleure des choses, c’est rester concentré sur l’essentiel. Sidy Diallo a donc compris que décrocher un autre entraîneur pour les Eléphants pourrait lui être impardonnable, au cas où ce dernier n’arrivait pas à faire mieux que Sabri. Et les mêmes qui lui ont réclamé un nouvel entraîneur, n’en finiront pas de lui en vouloir. Passons donc. Mais en revanche, il faudra que Lamouchi puisse convaincre les fans des Eléphants dans les prochaines semaines sur son système de jeu et le choix de ses hommes. Aussi, les joueurs ne sont pas exempts de critiques. A eux de cultiver l’esprit de la gagne, la rage de vaincre. Et aux Ivoiriens de faire des prières et donner tous les moyens nécessaires pour une bonne campagne. Quoiqu’il en soit, un bloc devrait se faire autour des Eléphants, pour qu’ils franchissent au moins le premier tour de ce Mondial.

Francis Aké
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