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Société Publié le vendredi 13 décembre 2013 | Le Patriote

Gbeke : développement local / Des experts japonais chez Abonoua

Le président du Conseil régional de Gbèkè , Jean Kouassi Abonouan, a reçu la semaine dernière à son cabinet, une forte délégation de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). Cette délégation conduite par Hideyuki Sasaki a dit être en mission d'information des responsables des collectivités territoriales pour la mise en marche d'un projet, celui du développement des ressources humaines pour le renforcement de l’administration locale en zones centre et nord de la Côte d’Ivoire. Tout en saluant les initiateurs de ce projet, le président du Conseil régional a rassuré la délégation quant à la forte implication de sa structure à ?uvrer pour la réussite dudit projet qui ,a-t-il rappelé, permettra d'améliorer les conditions de vie des populations rurales. Un atelier d'information organisé dans le courant de la même semaine à la salle de conférence de la préfecture de Bouaké, a permis à la coopération japonaise d'expliquer les objectifs de ce projet à ses différents acteurs. Il s'agit des Directeurs Techniques, des directeurs des affaires socio culturels... Il est bon de savoir que ce projet vise globalement le renforcement de la capacité de l’administration locale et de la fourniture des services de base dans les districts affectés par la décennie de conflit en Côte d’Ivoire, notamment dans la Vallée du Bandama, le Denguelé, les Savanes, le Zanzan et le Worodougou.

Plusieurs résultats sont attendus dont les mécanismes de coordination pour améliorer le système de fourniture de services de base dans la région de Gbêkè et le partage de modèles de développement entre les organismes de l’administration centrale et ceux de l’administration locale. La région de Gbèkè a été choisie pour piloter ces projets qui devront porter sur l’alimentation en eau en milieu rural et l’enseignement primaire. 40 écoles issues de 40 villages et 80 pompes villageoises de 80 zones rurales devraient être à terme réhabilitées tout au long de ce projet dont la durée expérimentale est de 36 mois.

AGNES KOUAHO
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