Chères Ivoiriennes, chers Ivoiriens, chers amis de la Côte d’Ivoire,
Alors que notre pays est soumis à une croissance économique prétendue forte et à un chômage endémique, de nombreuses personnes se demandent comment nous pourrions nous en sortir, avec un État des plus défaillants, où la corruption est proportionnelle à la criminalisation de l’Etat et alors qu’une partie de la population est de plus en plus menacée par la famine. A LIDER, nous sommes convaincus que le salut ne tombera pas du ciel. Si nous voulons que les choses changent et qu’elles s’améliorent, il nous faut des idées et des hommes.
Lorsque nous nous demandons pourquoi notre pays est dans l’état déplorable dans lequel il se trouve et comment nous devons faire pour rompre avec les maux qui le détruisent et engager le changement vertueux durable, ce sont les idées qui nous donnent les réponses. Mais une idée, pour impulser le changement, doit toucher les mentalités et les personnes qui les portent. A LIDER, nous avons les idées. Il nous reste à trouver les femmes et les hommes pour les épouser et les diffuser. Des femmes et des hommes qui croient en la force des idées, qui se donnent une culture de leaders et qui peuvent inspirer les populations autour d’eux pour que ce changement se fasse sans violence, sans haine. En 2013, nous avons continué de dénoncer les erreurs et fautes graves du président Ouattara et informé les populations sur les dérives de son régime. Nous avons aussi pris le temps d’expliquer comment fonctionne un pays en paix, dans lequel l’on aurait brisé la quadrature des haines, de la corruption et des intrigues politiques pour cultiver un idéal social fait de confiance et de justice, sans aucune instrumentalisation de l’ethnie et de la religion. Nous avons investi du temps pour expliquer pourquoi il est important d’avoir un idéal social qui met en avant l’entrepreneur privé, le cadre du secteur productif, le propriétaire de société qui créent des emplois pour les jeunes. Un idéal social de justice qui commence par rendre la terre de notre pays à ses propriétaires ruraux, par la distribution des titres de propriété foncière après un cadastrage ambitieux. Un idéal social qui place le fonctionnaire dans les meilleures conditions de travail et de respect de l’usager des services publics. Une confiance établie par l’appel à un Etat de droit, qui nous éloignerait de la violence, de la vengeance, des coups d’Etat, des rébellions et de toutes sortes d’atavismes politiciens de bas niveaux.
Mais les idées ne peuvent impulser le changement que quand elles sont portées par des femmes et des hommes engagés. Ces individus, on les trouve partout en Côte d’Ivoire et parmi les Ivoiriens de l’étranger. Nous en appelons à une coalition de toutes ces personnes pour faire face au régime de Ouattara et l’obliger à préparer au mieux les futures élections. Cette coalition doit être une force de pédagogie active. Elle ne doit pas cultiver la haine au sein des populations. Elle ne doit pas diviser les Ivoiriens sur des bases ethniques et religieuses. Elle ne doit pas diffuser la peur pour mobiliser ses troupes. Elle doit se réconcilier avec elle-même, ses ambitions, ses convictions, ses rêves et rassurer les populations. Elle doit se garder d’exploiter l’ignorance des gens pour accentuer la peur, la division et la méfiance. Dans l’optique de permettre la tenue des élections présidentielles et législatives démocratiques et non pas seulement multi partisanes en 2015, il est nécessaire que nous nous coalisions autour d’un programme qui pourrait comprendre au moins cinq points qui doivent impérativement être traités dès début 2014. La mission de la coalition, au cours de ces prochains mois, consistera à communiquer, à proposer, à s’organiser sur ces thèmes qui sont :
.Le recensement général de la population et de l’habitat
.L’actualisation de la liste électorale
.La recomposition de la commission électorale indépendante
.Le statut des partis politiques de l’opposition
.La réforme du secteur de la sécurité
Une démocratie n’a pas de sens sans opposition et de ce fait, les gouvernants doivent éviter de proposer aux opposants d’entrer dans des gouvernements d’union, de réconciliation, d’unité nationale. De même, les opposants doivent éviter de tomber dans la logique du pouvoir perçu comme un gâteau à partager en acceptant de participer à des gouvernements dits d’ouverture qui ne conduisent qu’à la confusion, à l’inertie et à un affaiblissement de la démocratie. Une opposition forte est un gage de liberté pour les populations. Notre pays souffre aussi d’un manque de responsabilité de la part de ses habitants. Nous négligeons les règles de la vie correcte et nous préférons vivre comme s’il n’y avait pas de règles de bonne conduite : Depuis le chauffeur qui considère que le code de la route est fait pour les étudiants en droit jusqu’au président de la République qui considère que la constitution n’est qu’un bout de papier sans importance. Pour l’année qui commence, je souhaite à toutes les Ivoiriennes et à tous les Ivoiriens de devenir les architectes d’une destinée collective faite de prospérité, de tolérance et d’ouverture. Je souhaite que nous prenions courageusement et résolument en main la défense de nos droits et de nos libertés, en ne nous trompant ni de combat, ni d’adversaires, afin que riches de nos diversités et de nos différences, nous puissions, en 2014, poser les bases pour faire de notre pays un lieu d’inspiration et de progrès, où il fait bon vivre, séjourner, évoluer et réussir. Il est difficile de se plaindre que rien ne va et de ne pas se lever pour être soi-même l’instrument du changement. Pour redevenir des femmes et des hommes libres, il faut nous lever et nous unir. Alors debout ! Rejoignons la coalition pour la Rupture, car c’est ensemble que nous réussirons. Bonne année en santé et en sécurité à toutes et à tous, puissions-nous garder foi en la liberté et en la démocratie comme sources d’inspiration de notre République.
Mamadou Koulibaly
Président de Liberté et
Démocratie pour la République (LIDER)
Fait à Abidjan,
le 1er janvier 2014
Alors que notre pays est soumis à une croissance économique prétendue forte et à un chômage endémique, de nombreuses personnes se demandent comment nous pourrions nous en sortir, avec un État des plus défaillants, où la corruption est proportionnelle à la criminalisation de l’Etat et alors qu’une partie de la population est de plus en plus menacée par la famine. A LIDER, nous sommes convaincus que le salut ne tombera pas du ciel. Si nous voulons que les choses changent et qu’elles s’améliorent, il nous faut des idées et des hommes.
Lorsque nous nous demandons pourquoi notre pays est dans l’état déplorable dans lequel il se trouve et comment nous devons faire pour rompre avec les maux qui le détruisent et engager le changement vertueux durable, ce sont les idées qui nous donnent les réponses. Mais une idée, pour impulser le changement, doit toucher les mentalités et les personnes qui les portent. A LIDER, nous avons les idées. Il nous reste à trouver les femmes et les hommes pour les épouser et les diffuser. Des femmes et des hommes qui croient en la force des idées, qui se donnent une culture de leaders et qui peuvent inspirer les populations autour d’eux pour que ce changement se fasse sans violence, sans haine. En 2013, nous avons continué de dénoncer les erreurs et fautes graves du président Ouattara et informé les populations sur les dérives de son régime. Nous avons aussi pris le temps d’expliquer comment fonctionne un pays en paix, dans lequel l’on aurait brisé la quadrature des haines, de la corruption et des intrigues politiques pour cultiver un idéal social fait de confiance et de justice, sans aucune instrumentalisation de l’ethnie et de la religion. Nous avons investi du temps pour expliquer pourquoi il est important d’avoir un idéal social qui met en avant l’entrepreneur privé, le cadre du secteur productif, le propriétaire de société qui créent des emplois pour les jeunes. Un idéal social de justice qui commence par rendre la terre de notre pays à ses propriétaires ruraux, par la distribution des titres de propriété foncière après un cadastrage ambitieux. Un idéal social qui place le fonctionnaire dans les meilleures conditions de travail et de respect de l’usager des services publics. Une confiance établie par l’appel à un Etat de droit, qui nous éloignerait de la violence, de la vengeance, des coups d’Etat, des rébellions et de toutes sortes d’atavismes politiciens de bas niveaux.
Mais les idées ne peuvent impulser le changement que quand elles sont portées par des femmes et des hommes engagés. Ces individus, on les trouve partout en Côte d’Ivoire et parmi les Ivoiriens de l’étranger. Nous en appelons à une coalition de toutes ces personnes pour faire face au régime de Ouattara et l’obliger à préparer au mieux les futures élections. Cette coalition doit être une force de pédagogie active. Elle ne doit pas cultiver la haine au sein des populations. Elle ne doit pas diviser les Ivoiriens sur des bases ethniques et religieuses. Elle ne doit pas diffuser la peur pour mobiliser ses troupes. Elle doit se réconcilier avec elle-même, ses ambitions, ses convictions, ses rêves et rassurer les populations. Elle doit se garder d’exploiter l’ignorance des gens pour accentuer la peur, la division et la méfiance. Dans l’optique de permettre la tenue des élections présidentielles et législatives démocratiques et non pas seulement multi partisanes en 2015, il est nécessaire que nous nous coalisions autour d’un programme qui pourrait comprendre au moins cinq points qui doivent impérativement être traités dès début 2014. La mission de la coalition, au cours de ces prochains mois, consistera à communiquer, à proposer, à s’organiser sur ces thèmes qui sont :
.Le recensement général de la population et de l’habitat
.L’actualisation de la liste électorale
.La recomposition de la commission électorale indépendante
.Le statut des partis politiques de l’opposition
.La réforme du secteur de la sécurité
Une démocratie n’a pas de sens sans opposition et de ce fait, les gouvernants doivent éviter de proposer aux opposants d’entrer dans des gouvernements d’union, de réconciliation, d’unité nationale. De même, les opposants doivent éviter de tomber dans la logique du pouvoir perçu comme un gâteau à partager en acceptant de participer à des gouvernements dits d’ouverture qui ne conduisent qu’à la confusion, à l’inertie et à un affaiblissement de la démocratie. Une opposition forte est un gage de liberté pour les populations. Notre pays souffre aussi d’un manque de responsabilité de la part de ses habitants. Nous négligeons les règles de la vie correcte et nous préférons vivre comme s’il n’y avait pas de règles de bonne conduite : Depuis le chauffeur qui considère que le code de la route est fait pour les étudiants en droit jusqu’au président de la République qui considère que la constitution n’est qu’un bout de papier sans importance. Pour l’année qui commence, je souhaite à toutes les Ivoiriennes et à tous les Ivoiriens de devenir les architectes d’une destinée collective faite de prospérité, de tolérance et d’ouverture. Je souhaite que nous prenions courageusement et résolument en main la défense de nos droits et de nos libertés, en ne nous trompant ni de combat, ni d’adversaires, afin que riches de nos diversités et de nos différences, nous puissions, en 2014, poser les bases pour faire de notre pays un lieu d’inspiration et de progrès, où il fait bon vivre, séjourner, évoluer et réussir. Il est difficile de se plaindre que rien ne va et de ne pas se lever pour être soi-même l’instrument du changement. Pour redevenir des femmes et des hommes libres, il faut nous lever et nous unir. Alors debout ! Rejoignons la coalition pour la Rupture, car c’est ensemble que nous réussirons. Bonne année en santé et en sécurité à toutes et à tous, puissions-nous garder foi en la liberté et en la démocratie comme sources d’inspiration de notre République.
Mamadou Koulibaly
Président de Liberté et
Démocratie pour la République (LIDER)
Fait à Abidjan,
le 1er janvier 2014