Le corps diplomatique exhorte à la poursuite du dialogue politique ivoirien

Le Nonce Apostolique, Mgr Joseph Spiterie, Doyen du Corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire, a appelé, lundi, à la poursuite du dialogue politique en vue d’accélérer la réconciliation nationale.

Mgr Joseph Spiterie a fait cette déclaration, à l’occasion de la traditionnelle cérémonie d’échange de vœux entre les différents corps constitués de la nation, le corps diplomatique et le Président de la République, Alassane Ouattara, au palais présidentiel au Plateau, quartier administratif et d’affaires de la capitale économique ivoirienne.

Le Doyen du corps diplomatique, s’exprimant au nom de ses pairs, a salué les « avancées significatives » enregistrées, l’année dernière, dans tous les secteurs d’activité, en Côte d’Ivoire.

« Témoins de ces notables progrès, que sont le déblocage et la revalorisation des salaires des fonctionnaires et les autres initiatives sociales favorisant les systèmes sanitaires et de l’éducation, nous sommes également heureux des efforts consentis en faveur de la réconciliation et de la cohésion sociale », s’est réjoui le Nonce Apostolique.

Toutefois, le représentant du souverain pontife a rappelé au chef de l’Etat ivoirien les grands engagements pris lors de son adresse à la Nation le 31 décembre dernier, à l’occasion du Nouvel An.

« Comme vous l’aviez indiqué dans votre discours de fin d’année, la poursuite du dialogue politique, la mise en liberté provisoire d’autres détenus de la crise postélectorale, l’intensification du retour volontaire des exilés, constituent un impératif pour la réconciliation nationale », a indiqué Mgr Joseph Spiterie.

Selon le Nonce Apostolique, les représentations diplomatiques, accréditées en Côte d’Ivoire, « attendent avec confiance les résultats » de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) ainsi que la « continuation » du processus de réconciliation fondé sur la « vérité » et la « justice ».

Mgr Spiterie a, également, plaidé pour les détenus de la crise postélectorale qui ne « doivent pas rester longtemps en prison sans procès » ainsi que la « réparation des torts à tous les victimes ne doit pas être oubliée ».



HS/of/APA