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Économie Publié le mardi 14 janvier 2014 | Le Nouveau Réveil

Surveillance des groupes bancaires transfrontaliers : le Fmi forme aux dernières pratiques internationales

Surveillance des groupes bancaires et de leurs filiales». C’est le thème du séminaire qui se tient, depuis hier, à Abidjan, et qui est organisé par le Centre régional d’assistance technique du Fmi pour l’Afrique de l’ouest (Afritac de l’Ouest). Pour donner à la cinquantaine de participants des 10 pays couverts par ce Centre, les éléments-clés de la surveillance des groupes bancaires transfrontaliers et de leurs filiales, en cas de crise. La récente crise financière internationale ayant mis en exergue la nécessité d’approfondir la surveillance des groupes bancaires sur une base consolidée et de renforcer la coopération entre superviseurs, qu’ils soient chargés du contrôle de la maison-mère de ces groupes ou de celui de leurs filiales. Selon le directeur de l’Afritac de l’Ouest, Jean Ledem, les chiffres du dernier rapport de la Commission bancaire indiquent que 22 groupes bancaires étaient présents, fin 2012, dans la zone Uemoa, laquelle accueille 7 gros types bancaires. «Avec 52 des 118 banques en activité, les principaux groupes étendent leur influence à l’ensemble des pays de l’Union, et concentrent 61,6% du total des bilans, 64,1% des guichets, 65,1% des agents et détiennent 62,1% des comptes de la clientèle», a-t-il fait savoir, hier, à l’ouverture du séminaire. Avant de tirer la conclusion de ce constat : «C’est bien toute l’importance du poids des groupes dans la région et le défi posé en matière de supervision bancaire. Il apparaît essentiel que les autorités de supervision de la sous-région adoptent les dernières pratiques internationales qui ont été nettement renforcées, à la lumière des évènements récents aux côtés des banques, places bancaires et institutions financières», a-t-il prévenu. Ce qui, de l’avis du directeur de cabinet du ministre auprès du Premier ministre, chargé de l’Economie et des finances, Coulibaly Adama, «constitue un enjeu crucial en matière de stabilité financière (…) au regard de la crise financière internationale qui a montré les risques de propagation transfrontalière d’une banque en difficulté aux autres banques de son groupe», a-t-il signifié. Même si cette crise, s’est-il réjoui, «a heureusement épargné la Côte d’Ivoire en montrant, cependant, toute l’importance de la coopération entre les autorités des pays d’accueil de ces groupes bancaires». Notons que ce séminaire prend fin le 17 janvier prochain.

François Bécanthy
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