Exécution du budget 2014: La Côte d’Ivoire va lancer un eurobond de 500 milliards FCFA

500 milliards de FCFA. C’est le montant que les autorités ivoiriennes s’apprêtent à lancer sur le marché international à travers leur premier eurobond. Ce, dans le cadre de sa politique de mobilisation des ressources pour la réalisation des projets visant à atteindre l’émergence à l’horizon 2020. Information confirmée récemment, au 20 ème étage de l’immeuble Sciam par la ministre en charge de l’Economie et des Finances, Nialé Kaba, lors des échanges de voeux avec le personnel des différentes structures sous-tutelle, sans pour autant souffler mot du montant à capter. A cet effet, Nialé Kaba a engagé la Direction générale du Trésor public et la Direction générale de l’Economie à ?uvrer pour faire de la première sortie de l’eurobond que le gouvernement s’apprête à lancer, un succès éclatant. Ce qui consacrera le retour de la Côte d’Ivoire sur la scène de la finance internationale. Les eurobonds étant un emprunt obligataire permettant aux Etats considérés comme les plus risqués par les marchés, de refinancer leur dette à moindre coût. Par ailleurs, présentant le bilan de son ministère au titre de l’année 2013, Nialé Kaba a affirmé que les ressources nécessaires pour le financement de l’action gouvernementale, ont été mobilisées, aussi bien sur le marché monétaire et financier qu’auprès des partenaires au développement. Elle a fait savoir que les deux revues du programme économique et triennal 2012-2014 réalisées au cours de l’année écoulée, ont été concluantes. Toute chose qui a favorisé un décaissement de 72,4 milliards de FCFA du Fmi au profit de la Côte d’Ivoire. Tout en félicitant ses agents pour le travail abattu (le Trésor public ivoirien a mobilisé en 2013, 863 milliards contre un objectif de 806 milliards de FCFA), elle leur a expliqué que d’autres défis les attendent en 2014. Outre l’eurobond, elle a prôné une synergie dans les actions avec l’ensemble des ministères techniques et des partenaires au développement pour améliorer significativement le taux d’absorption des projets pour une accélération de la croissance. In fine, réussir à clôturer le programme économique et financier en vue d’en négocier un nouveau ‘‘dans de très bonnes conditions’’. A cela il faut ajouter la création des conditions d’un financement du Plan national de développement (PND) et assurer par ricochet au secteur privé, des conditions plus adéquates de financement de leurs activités. Quant à Adama Coulibaly, Directeur de Cabinet de la ministre Nialé Kaba, il a assuré de l’engagement et de la mobilisation du personnel pour l’accélération de la croissance économique de la Côte d’Ivoire.

JEA