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Editorial Publié le jeudi 6 février 2014 | Le Patriote

Il faut sortir de l’indigence : la paresse est la mère de l’indigence.

Les 52 OOO réfugiés ivoiriens encore au Libéria, sont un exemple spectaculaire de cet adage. Au nombre de 100 000 à se retrouver dans le pays de Ellen Johnson Sirleaf dès les lendemains de la crise postélectoral, une dizaine de milliers d’ivoiriens, est rentré au bercail. Aujourd’hui, on dénombre un peu plus de 52 000 réfugiés Ivoiriens au Libéria. Mais que font-ils encore dans ce pays ? Sur quoi comptent-ils pour rester scotcher dans des camps de réfugiés ? N’ont-ils pas attendu l’appel du président de la République ? Veulent-ils toujours continuer à être supportés et pris en charge par de bonnes volontés ? Certainement que oui. Ces réfugiés, menacés, selon le Haut commissariat de l’Onu pour les réfugiés (HCR), par une rupture imminente de vivres, continuent de se complaire dans leur situation actuelle. Se camouflant derrière leur statut de réfugiés, ils ont nourris, logés, protégés, bref pris en charge par des organismes internationaux, à travers le HCR. Comme un enfant attendant la ration quotidienne de sa mère, les réfugiés ivoiriens au Libéria sont au rebond des bonnes volontés pour survivre chaque jour que Dieu fait. Travailler est le meilleur moyen pour garantir son pain de chaque jour, doivent-ils se souvenir. Ils préfèrent ne pas travailler pour gagner dignement et courageusement leurs vies. On dira même qu’ils sont des partisans du moindre effort. Or, qui ne travaille jamais peut connaître les peines de la paresse, mais non ses plaisirs, dit un proverbe écossais. Alors, que nos frères installés à Monrovia cessent de toujours attendre des autres et arrêtent de quémander, afin de ne pas donner raison à l’adage selon lequel, un paresseux est le frère d'un mendiant. Il faut qu’ils sortent de leur indigence pour regagner la mère patrie et prendre leur place dans le train du développement, conduit par le président Alassane Ouattara. L’aide internationale ne saurait être éternelle. Mieux vaut rentrer au pays, pour y travailler, au lieu d’être à la merci d’âmes sensibles. La crise est derrière nous. Le calme et la stabilité ont refaire surface. Les investisseurs viennent à nouveau. Le forum investir (ICI 2014) a redonné espoir. Les emplois sont en train d’être créés. Alors, il faut sortir de l’indigence.

FT
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