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Région Publié le lundi 17 février 2014 | Le Nouveau Consommateur Hebdo

Grand-Bassam / La mère de l’enfant enlevé témoigne : « Comment j’ai retrouvé mon bébé »

Le 11 février, la ville de Grand-Bassam était dans une effervescence particulière. Dame Bédia Adjo Pascaline venait de retrouver son bébé porté disparu le 03 janvier alors qu’elle l’avait confié à une dame rencontrée à l’hôpital général. Le temps de faire son pansement. Encore sous le coup de l’émotion, elle s’est confiée au Nouveau Consommateur Hebdo, le 12 février.

Depuis le 11 février, le domicile de dame Bédia Adjo Pascaline, sis au quartier Bromakouté ne désemplit pas. L’endroit grouille de monde. Tout le monde veut voir et prendre dans ses bras le bébé enlevé le 3 janvier et retrouvé un mois plus tard à Bonoua. Le Nouveau Consommateur Hebdo n’est pas en reste. Selon la mère qui a retrouvé sa progéniture, mais aussi le sourire, c’est grâce à un appel anonyme que le « miracle » a pu être possible. En effet, a l’issue d’un mois de recherches infructueuses, de communiqués restés sans suite et d’informations qui n’ont pu aboutir, c’est un appel anonyme qui l’informe de la présence d’un bébé qu’une femme refuse de présenter aux voisins au quartier Bégniri. L’inconnue, une dame, au bout du fil, lui explique qu’elle gagnerait à effectuer le déplacement pour vérifier par elle-même, si le bébé n’est pas le sien. En possession de la localisation exacte du domicile, Pascaline débarque à Bonoua en compagnie de sa sœur. Sur place, elle sollicite l’assistance des services de police. Les policiers lui font savoir qu’ils ne peuvent pas l’accompagner. « Elle peut nous coller un procès pour violation de domicile si le bébé est le sien et si elle connaît ses droits », lui déclarent-ils. Toutefois, selon ses termes, ils acceptent de lui filer des « topos » pour avoir accès au domicile. Ces astuces dont elle se garde de parler fonctionnent tellement bien que la mère récupère son bébé. Sans que la ravisseuse, Goué Véronique, oppose la moindre résistance.
Rappelons que le 3 Janvier, Pascaline s’était rendue à l’hôpital général de Grand-Bassam pour un pansement. Elle rencontre Goué Véronique avec qui elle échange. Entre les deux femmes, le courant passe tout de suite. Au moment d’entrer dans la salle de soins, cette dernière lui propose de garder son bébé le temps qu’elle revienne.
Mise en confiance, elle ne se doute pas un seul instant que c’est une astuce pour s’enfuir avec l’enfant. Le temps de revenir, elle constate que sa voisine d’un instant a disparu. Avec elle, le bébé. Affolée et désemparée, elle saisit la police et la gendarmerie de Grand-Bassam, remue ciel et terre… en vain. Jusqu’au 11 février. Pascaline dont c’est le premier enfant ne cesse de remercier Dieu, ainsi que tous ceux et celles qui l’ont soutenue dans ces moments d’angoisse.
Sans aucune haine pour la ravisseuse de son bébé, aujourd’hui sous les verrous à Bonoua, cette chrétienne qui est restée avec sa communauté religieuse dans le jeûne et la prière, formule le vœu que le Tout-Puissant lui accorde la grâce de la maternité.

Natacha Koné
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