x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Économie Publié le jeudi 20 mars 2014 | AIP

Un atelier sur l’APE Afrique de l’Ouest – UE organisé autour des enjeux et du contenu de l’accord régional

Le ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur qui préside la Commission nationale de l’Accord de partenariat économique (APE) entre l’Afrique de l’Ouest et l’Union Européenne (UE), a présidé jeudi à Abidjan, un atelier à l’intention des acteurs non étatiques pour présenter « les enjeux et contenu de l’accord régional ».

Les négociations de l’APE entre l’UE et l’Afrique de l’Ouest ont démarré en 2003 et ont connu des avancées majeures cette année, car le 6 février à Bruxelles, les négociateurs des deux parties sont parvenus à la conclusion d’un APE régional qui sera validé fin mars par les ministres et les Chefs d’Etat de la région.

Cependant, à la dernière réunion du Comité ministériel de suivi (CMS) des négociations APE tenue le 17 février à Dakar, des ministres ont préconisé des explications supplémentaires du projet d’accord régional à des parties prenantes au niveau national. La Commission de la CEDEAO a donc encouragé l’ensemble des Etats de la région à entreprendre des campagnes d’information avant le Conseil des ministres de la CEDEAO prévu le 26 mars à Yamoussoukro.

Compte tenu des enjeux de l'APE pour la Côte d’Ivoire et pour la région Ouest africaine, le présent séminaire vise à donner aux acteurs non étatiques, une situation précise sur l’APE et à expliquer les principales caractéristiques de l’accord régional.

A cette occasion, le coordonnateur national de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), Dr Kouamé Christophe a salué tous les efforts consentis depuis 2003, marqués par d’intenses tractations, pourparlers, concertations, négociations sur les APE entre l’Union Européenne et l’Afrique de l’ouest.

« La société civile, soucieuse du développement de notre région en général et de notre pays en particulier ne saurait cacher sa joie et sa satisfaction face une telle avancée, qui s’est faite avec de nombreuses embuches certes, mais régulièrement nourries de volontarismes constructifs qui ont sans cesse levés les différents blocages », a-t-il dit.
Selon Dr Kouamé, cet accord aidera probablement la Côte d’Ivoire qui sort de crise à consolider et renforcer son leadership sur la région. Il s’est réjoui de la conclusion de l’accord en février entre les deux parties, sous le leadership du Président Alassane Ouattara, à la tête de la CEDEAO.

Le coordonnateur national a promis l’engagement de la société civile à accompagner les autorités dans la mise en œuvre de ses programmes et à contribuer à l’exécution de manière pratique de cet accord, étant donné que ses préoccupations ont eu des échos favorables. Il a souhaité la tenue d’une rencontre de haut niveau entre la société civile ivoirienne et le Président Ouattara, avant la date butoir du 1er octobre.

Cet accord inaugure une nouvelle ère d’espoir, cependant la société civile ivoirienne tout en joignant sa voie à celles des Organisations de la société civile (OSC) de l’Afrique de l’Ouest qui ont salué cet accord, partage les réserves et inquiétudes qu’elle a par ailleurs soulevées, a déclaré Dr Kouamé.

En effet, des membres des réseaux et plateformes régionales de la société civile ouest-africaine réunis à Dakar du 13 au 14 février pour évaluer le contenu du compromis obtenu entre les négociateurs de l’UE et de l’Afrique de l’Ouest sur les APE, ont fait des recommandations.

A cet titre, ils ont appelé les Chefs d’État à exiger des ressources additionnelles stables et prévisibles qui couvrent les besoins exprimés par l’Afrique de l’Ouest, avec des mécanismes de décaissement souples, et demandé que la mise en œuvre des engagements de l’Afrique de l’Ouest dans la libéralisation soit liée à la fourniture adéquate des ressources financières du Programme APE pour le développement (PAPED).

« Compte-tenu de l’importance de ces enjeux et du fait que la Clause de la nation la plus favorisées (NPF) n’est pas une exigence pour la validité juridique de l’APE, nous exhortons les Chef d’Etat de l’Afrique de l’Ouest à exiger son retrait de l’APE », avaient recommandé les OSC ouest-africaines.

Elles ont en outre demandé aux Chefs d’Etat d’annuler ‘’la clause de rendez-vous’’ (conclue pour les négociations sur les services, propriété intellectuelle,etc.) avec l’UE et de donner instruction à la Commission de la CEDEAO pour entamer sans délai des travaux ouverts et inclusifs pour l’élaboration de politiques sectorielles régionales dans ces domaines.

cmas
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Économie

Toutes les vidéos Économie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ