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Économie Publié le mercredi 9 avril 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Secteur du transport / Réforme : le BEAT-CI et ses partenaires présentent des requêtes au ministre Gaoussou Touré

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Réunion sur la reforme des conditions d’accès à la profession de transporteur
Une réunion sur la reforme des conditions d’accès à la profession de transporteur s’est tenue, mercredi 19 février à Ivotel, sous le présidence du ministre des transports, Gaoussou Touré (photo).
A son siège à Yopougon, la structure Bien-être des employés et auxiliaires du transport en Côte d’Ivoire (BEAT-CI) a organisé une conférence de presse le lundi 7 avril 2014. Il s’est agi pour Konaté Lanciné dit “Matché”, le président du BEAT-CI, de mettre en exergue les actions accomplies par sa structure et de faire quelques observations sur la reforme du secteur des transports entreprise par le ministre Gaoussou Touré. « Les chauffeurs vivent dans la misère et rien n’est fait pour eux. C’est à cela que le BEAT-CI veut mettre fin », a expliqué Konaté Lanciné. C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, le BEAT-CI a mis à la disposition de ses adhérents les chauffeurs, un service médical, une assurance maladie, un centre d’alphabétisation et une auto-école. Pour toutes leurs actions menées, le BEAT-CI et ses partenaires demandent à être associés à la reforme du ministre des Transports, Gaoussou Touré. « Nous remercions le Président de la République, Alassane Ouattara, qui fait beaucoup pour le secteur du transport. Nous remercions aussi le ministre Gaoussou Touré qui nous a reçus il y a une semaine. Mais la réforme ne peut se faire sans les véritables acteurs », a précisé Konaté Lanciné. Toujours selon lui, « cette reforme doit commencer par l’identification des gnambro (jeunes qui aident les chauffeurs à charger leurs véhicules moyennant des piécettes d’argent devenues obligatoires, Ndlr). Le véritable racket n’est pas celui des policiers mais celui des gnambro ». Le BEAT-CI fait partie des 10 signataires d’une plate-forme qui se propose d’assister les transporteurs dans leur rapport avec les autorités. Trois parmi eux étaient représentés à cette conférence de presse : Touré Adama pour la Coordination nationale des gares routières de Côte d’Ivoire (CNGRCI) ; Oulobo Négnisien pour la Gestion de la carrière, de l’encadrement des acteurs du transport routier et de location (GESLOC) ; et Cissé Zaminé pour le Syndicat national des moniteurs d’auto-école de Côte d’Ivoire (SYNAMAECI). Tous, ont corroboré les propos de Konaté Lanciné et demandé la reconsidération du système de permis à point, de la centralisation des activités de la délivrance des documents et la tenue, dans les meilleurs délais, du séminaire sur les reformes promises par le ministre des Transports, Gaoussou Touré.

A.Aguié
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